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«Le projet du Pr. Alaoui est archaïque».
Publié dans L'observateur du Maroc le 22 - 02 - 2010

L’Observateur du Maroc. La grève du 18 février se fera en l’absence des syndicats de l’UGTM, de la FDT et de l’UNTM qui font partie des sept composantes de la Commission de coordination syndicale. Est-ce la fin du front commun des médecins ?
Dr. Mohamed NACIRI BENNANI. Pas du tout. L’UGTM et la FDT ont décidé de ne pas prendre part à cette action du fait de la participation au gouvernement des partis politiques dont ils sont proches. On respecte leur choix. Ceci dit, ils doivent rendre compte à leur base. Pour la Commission de coordination, elle continuera son travail avec toutes ses composantes, en plus de l’ODT qui demande à nous rejoindre.
Avec cette annonce de grève générale, espérez-vous voir se répéter le scénario de 2006 avec une nouvelle intervention royale ?
En prenant la décision de faire grève, on ne rigole pas. C’est une responsabilité. Ceci dit, si les autorités proposent du concret, dans ce cas on peut revoir notre position. On ne fait pas la grève pour la grève, on fait la grève car toutes les portes ont été fermées. L’objectif est de faire entendre notre voix car la dignité du médecin et la santé du citoyen vont de pair.
Quels sont les reproches que vous faites au projet de reforme de la loi 11-94, organisant le Conseil national de l'Ordre des médecins, proposé par le président intérimaire, le Pr. Tahar Alaoui ?
Notre différend est loin d’être personnel ou superficiel. C’est un différend de fond et dans les approches. Le projet qu’il présente est archaïque et institutionnalise la division entre les secteurs de la médecine (public, privé, universitaire et militaire) et, en plus, le texte manque d’outils de contrôle sur le travail de l’ordre.
Quelle est donc votre approche de la loi 11-94 ?
D’abord il faut signaler que le communiqué du cabinet royal parle d’une révision globale du texte, alors que le Pr. Alaoui nous propose une réformette de l’ancien texte. Donc le président intérimaire ne respecte même pas la volonté du roi. Pour nous, un projet doit placer la santé du citoyen et la défense de la déontologie de la profession comme deux priorités principales. C’est ce qu’on a tenté de faire dans notre proposition disponible sur le site du syndicat (www.snmsl.com).
Dans votre proposition, le vote des médecins ne se fera plus par secteur. Ceci ne risque-t-il pas de marginaliser une partie des médecins ?
Si on érige des barrières entre secteurs, on divise les médecins, tandis que l’éthique et la déontologie sont uniques pour le public comme le privé. Ce qu’on propose est d’ailleurs la règle dans tous les Ordres du monde.
Pour le cas des médecins militaires, quelles sont vos propositions ?
Il ne faut pas qu’un militaire soit membre de l’Ordre et échappe à son contrôle. Si l’Etat veut qu’il reste membre de l’Ordre, l’autorité de l’institution doit s’appliquer à tous les médecins sans discriminations. Certains pays ont opté pour un Ordre sans militaires comme le cas de la France, la Tunisie ou l’Algérie, où les miliaires ont un régime spécial. L’essentiel pour nous c’est que la loi s’applique à tout le monde de la même façon.
Le blocage autour de l’Ordre et la loi 11-94 dure depuis trois ans. Demanderiez-vous un arbitrage royal ?
Nous ne demanderons pas d’arbitrage royal, mais si le président de l’Ordre veut présenter les deux projets en même temps, qu’il nous donne la possibilité d’argumenter notre projet. Car si le président le fait lui-même, il est normal qu’il favorise son projet. Je lance un défi au président d’organiser un débat public sur la question de la loi 11-95 et que l’opinion publique tranche sur la question
L’Ordre des médecins est le seul Ordre professionnel au Maroc qui connaît tant de problèmes. Pourquoi?
Je rappelle que la médecine est la seule profession au Maroc dont l’ordre n’est pas élu, mais désigné. Normalement, un Ordre est le garant du respect de l’éthique et de la déontologie. Alors qu’on espérait que la situation allait être débloquée en 2006, on constate que le provisoire dure depuis trois ans. On ne demande pas le ciel, on demande juste des élections démocratiques.


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