Marché obligataire: les taux poursuivent leur mouvement haussier    Akhannouch: Plusieurs zones industrielles ont été créées dans la région Drâa-Tafilalet    Tourisme et artisanat: Accélération des chantiers à Drâa-Tafilalet    El Guerguerat : Lancement de trois projets d'envergure pour créer un hub logistique    Ouverture de la 28e édition du Salon international d'hiver des produits agricoles tropicaux de Chine à Hainan    Tarik Sektioui : "nous viserons la victoire face à l'Arabie Saoudite afin d'assurer notre qualification pour les quarts"    Ronaldo : Le Maroc joue un "football merveilleux" ces dernières années    Botola D2 / J11 (acte 1) : Le RBM s'enfonce, le MCO déroule, le SCCM s'effondre    Coupe Arabe 2025 / groupe A : une J3 sous haute tension ce dimanche    Coupe du Monde 2026 : dates, horaires, villes et stades... le calendrier complet révélé    Casablanca : le Festival des Talents de retour pour une 2e édition    MAGAZINE : Karim Bennani, rétro n'est pas de trop    FIFM 2025. Le film « Promis le ciel » d'Erige Sehiri rafle l'étoile d'or    Diaspo #418: En Madagascar, Ikram Ameur encuentra su camino en la escritura con la maternidad    M'diq-Fnideq: 4 morts et 8 blessés suite à un accident tragique    Royaume-Uni : Zelenskyy lundi à Londres pour discuter du projet d'accord de paix américain    Mondial 2026 : Analystes et techniciens écossais redoutent les Lions de l'Atlas    Coupe Arabe 2025 : la Jordanie et l'Irak qualifiés    Le BMDAV assure, tel que stipulé par la loi, la perception et la répartition des droits d'auteur et des droits voisins    Dakhla-Oued Eddahab : trois conventions pour développer les infrastructures logistiques et commerciales    Nadia Fettah souligne la dimension stratégique du partenariat économique maroco-espagnol    Maroc : L'Institut supérieur des sciences de la sécurité inauguré à Ifrane    Mondial 2026, Hakimi, CAN 2025 : Walid Regragui fait le point et fixe le cap    SM le Roi félicite le Président finlandais à l'occasion de la fête nationale de son pays    L'ambassadrice de Chine au Maroc adresse une lettre aux amis marocains : les faits et la vérité sur la question de Taiwan    AMO : Couverture d'environ 88% de la population    Zineb Mekouar wins Henri de Régnier Prize for Remember the Bees    Cinq étudiants de Sorbonne-Euromed Maroc admis au barreau de Paris    Ifrane: Inauguration de l'Institut supérieur des sciences de la sécurité    Législatives : Laftit réaffirme la volonté de consolider les valeurs d'une pratique électorale saine    Chambre des conseillers : Les projets de loi relatifs au système électoral approuvés à l'unanimité    Bourse de Casablanca: les banques contribuent de 32% à la croissance des revenus globaux    Marrakech International Film Festival 2025 honors Guillermo Del Toro with Golden Star Award    Diaspo #418 : A Madagascar, Ikram Ameur trouve sa voie dans l'écriture avec la maternité    Patrimoine immatériel : Le sort du caftan marocain bientôt scellé à l'UNESCO    Permis, casques, contrôles : Kayouh dévoile son plan pour réduire les accidents de motos    Les frais de l'Université Paris 1 augmentent pour des étudiants hors-UE, dont le Maroc    Afrique du Nord et Proche-Orient : une plongée inquiétante dans la fournaise    FAO: Baisse des prix mondiaux des produits alimentaires en novembre    Prévisions météorologiques pour samedi 06 décembre 2025    Académie française : Zineb Mekouar reçoit le prix Henri de Régnier de soutien à la création littéraire    Réunion de haut-niveau Maroc–Espagne : quatorze accords pour structurer une coopération d'impact    UNESCO : Casablanca et Oujda rejoignent le Réseau mondial des villes apprenantes    Secousse tellurique de magnitude 4,9 ressentie dans le sud de l'Espagne    GenZ Maroc : Un total de 55 années de prison pour les participants aux émeutes d'Aït Ourir    Le Maroc souligne « un moment inédit » dans ses relations avec l'Espagne    Autodétermination, autonomie et nouveau cap diplomatique : ce que révèle la parole de Nasser Bourita    Le Maroc réélu au Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les attaques iraniennes contre les tankers dans le Golfe font partie des fondements du pouvoir iranien
Publié dans L'observateur du Maroc le 22 - 06 - 2019


Chronique de Hamid Enayat
Alors que les tensions américano-iraniennes montent en flèche, la menace est grande. Pas seulement pour le commerce mondial, mais aussi pour la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.
Les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le Royaume-Uni sont catégoriques sur le fait que ce sont les forces iraniennes qui ont, d'une manière ou d'une autre, posé des mines magnétiques sur la coque de navires en mouvement et les ont fait exploser.
Bien que l'Iran nie les accusations selon lesquelles il aurait attaqué des pétroliers la semaine dernière, ou la destruction d'un drone américain ce jeudi, il est limpide que de telles actions terroristes font partie des fondements du pouvoir iranien.
L'Iran a toujours agi en tant que provocateur régional, et dans ces derniers événements il n'y a rien différent. L'Iran a de nouveau eu recours à des tactiques liées à sa réputation d'Etat voyou avec des attaques contre les navires de commerce et la liberté de navigation, des menaces sur la livraison de pétrole et son classique chantage nucléaire. L'illustration parfaite de la continuation de sa politique belliqueuse qu'il mène depuis 40 ans.
Les buts poursuivis par Téhéran sont multiples. En tête d'entre eux se trouve la lutte contre toute opposition. Suit la guerre contre les « grand et le petit Satan », Etats-Unis et Israël, puis le règlement de litiges, comme cela a été le cas au milieu des années 1980 avec la France. Pour l'Iran, le terrorisme est un moyen de combat au même titre que la guerre.
Le régime des mollahs a montré à maintes reprises qu'à défaut d'armes de destruction massive, il appréciait particulièrement les actions terroristes.
Au cours de la dernière année, le régime iranien a intensifié ses activités terroristes en Europe et a simultanément intensifié sa propagande contre l'OMPI. En Albanie, à Paris, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis et au Danemark, rien qu'en 2018, on ne compte plus les tentatives d'attentats terroristes du régime iranien. Que ce soit l'arrestation d'un agent des services secrets iraniens agissant sous couvert de son statut diplomatique autrichien, l'expulsion de trois diplomates iraniens impliqués dans des actions terroristes en France et aux Pays-Bas, les liens plus qu'étroits du terroriste arrêté au Danemark avec l'ambassadeur d'Iran en Norvège. Autant de faits qui démontrent que L'Etat iranien – du haut Conseil de sécurité en passant par les Gardiens de la révolution, la Force Qods, le ministère de Renseignement, le ministère des Affaires étrangères et les ambassades – est impliqué massivement a tous niveaux et dans toute sortes d'actions terroristes à l'étranger.
Le régime du Guide suprême a été encouragé dans le crime par la politique de complaisance européenne, préférant éviter de punir les mollahs en prétextant que le terrorisme n'est l'œuvre que de certaines factions au sein du régime.
Le discours européen d'apaisement face à l'Iran encourage les attaques contre les valeurs et la sécurité du monde libre. Il est nécessaire de faire face au terrorisme de Téhéran avec fermeté. Il est temps que l'Europe se joigne aux efforts de l'administration américaine contre ce régime terroriste. Les mollahs redoutent le langage de la fermeté. Il suffirait aux gouvernements internationaux d'opter pour une politique intransigeante, en désignant les pasdaran comme entité terroriste par exemple, comme l'ont fait les Etats Unis en avril, pour rétablir la stabilité dans la région.
Pour freiner son terrorisme, ses ingérences déstabilisatrices au Moyen-Orient et son programme nucléaire et balistique, la réaction de la communauté internationale doit être à la hauteur des crimes.
La destruction d'un drone américain, l'attaque de pétroliers ou celles au cœur de l'Arabie saoudite avec des missiles, doivent aussi amener le Conseil de sécurité de l'ONU à agir contre ceux qui sont responsables, afin de maintenir la sécurité et la stabilité dans la région.
Un changement est à portée de main à condition que les pays occidentaux et les lobbies du régime iranien cessent leurs activités avec la théocratie iranienne. Le régime des mollahs ne mettra fin à sa belligérance que lorsqu'il y sera contraint.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.