La fuite en avant du PJD est devenue une habitude. Les Marocains peuvent désormais prévoir toutes ses réactions. Lorsque Ramid, tout ministre des Droits de l'Homme qu'il est, a été poussé à l'explication concernant la non adhésion à la CNSS, il a faut écrire un témoignage par un de ses employés et une attestation légalisée par le père de sa défunte secrétaire. Lorsque le ministre de l'emploi a été lui aussi pris la main dans la gibecière, il a vite accouru à la CNSS pour régulariser sa situation. Dans les deux cas, les deux ministres ont confirmé leur transgression de la loi. Mais voilà que leur chef, Saadedine El Othmani qui répond à ceux qui l'ont accusé lui aussi de ne pas inscrire ses employés à la CNSS. Mais lui, il ne s'est pas trop dérangé. Son employé a jeté un post sur facebook pour dire qu'il est le seul employé et qu'il a la sécurité sociale. La photo le montre debout à côté du patron assis. Preuve irréfutable? Elle ne réfute rien. Dans tous ces cas, il suffisait de montrer les déclarations à la CNSS. Il n'y a pas plus simple.
Et s'il n'y en a pas, on peut reconnaître la faute, s'excuser et réparer ou encore démissionner pour montre qu'on regrette profondément d'avoir triché. Mais comme ces « hautes personnalités » sont d'une arrogance stratosphérique, elles préfèrent dire aux Marocains, « oui on l'a fait, montrez-nous ce que vous pouvez faire! ». Ben on ne peut rien faire là tout de suite, mais faites gaffe, le chemin vers 2021 est plein de dos d'ânes.