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Nadal : Sa 13ème étoile dans le ciel parisien
Publié dans L'opinion le 13 - 10 - 2020

Dimanche, on a assisté à l'apothéose du Grand Chelem parisien avec la finale des deux monstres du tennis mondial
C'est le cas de le dire. On ne pouvait espérer mieux qu'une finale de ce Grand Chelem de Roland Garros avec les deux grands «bûcherons» de la terre battue du moment. Une finale qui a constitué, hier, l'apothéose de cette quinzaine parisienne dans la mesure où se sont les deux têtes d'affiche qui se sont donnés rendez-vous sur le central «Philippe-Chatrier» pour la consécration finale. D'un côté, le Serbe et n°1 mondial, Novak Djokovic, qui ne jurait que d'une seconde victoire à Roland-Garros, après celle de 2016, et de l'autre côté du filet l'Espagnol et n°2, Rafael Nadal, qui n'avait qu'un seul objectif ; celui d'aller décrocher sa treizième étoile. Le décor est planté pour un sérieux duel de titans qui devaient s'affronter pour la 56éme fois de leur carrière et la septième aux internationaux de France pour six victoires de Nadal dont deux en finale.
Une vraie démonstration
Mais la veille de cette finale grandissime, rappelons que le central «Philippe-Chatrier» a connu un moment historique avec la victoire de la jeune Polonaise Iga Swiatek, 19 ans, qui a décroché la coupe «Suzanne-Lenglen» en battant, en finale, l'Américaine Sofia Kenin. Voir notre édition d'hier. Si cette finale était inédite, celle des messieurs faisait partie du traditionnel. Malheureusement, cette montagne, tant espérée, n'a pas tenu toutes ses promesses tant le plus coté est passé à côté de la plaque. C'est à l'image du premier set où le maître des lieux a fait une vraie démonstration en collant un cuisant 6/0 au n°1 mondial qui n'a vu que du feu. Là où il a dominé son principal rival dans tous les compartiments du jeu. On croyait que ce n'était qu'un simple passage à vide du Serbe qui n'était pas, du tout, dans son jour. Mais c'était sans compter sur la hargne et la détermination de l'Espagnol qui a défendu chaque centimètre carré de son territoire avec une volonté féroce qu'il affichait depuis son arrivée à Paris. À chaque fois, il met le Serbe, perdu sur le court, sous pression pour prendre le large dans la seconde manche pour ne lui laisser que deux petits points. À 6/0, 6/2, le public du central «Philippe-Chatrier» n'en croyait pas à ses yeux. Et pourtant, le «roi de Roland-Garros» était là pour exhiber sa domination puisqu'il était à une manche pour s'offrir une treizième étoile dans le ciel parisien.
Un record de plus
Cette dernière manche où Djokovic s'est ressaisi pour essayer de déboulonner son adversaire de son piédestal. Peine perdue puisque Nadal n'a jamais tremblé pour s'imposer sur un ace tout en laissant sa victime sans réaction. Avec le score de 6/0, 6/2, 7/5 en 2h41, le Majorquin reste le seul joueur à avoir remporté un titre autant de fois dans un même tournoi, égalant Roger Federer et ses 20 titres du Grand Chelem. Un record de plus pour l'Espagnol qui a, encore, de l'appétit.

M. BELAOULA
Repères
Les doutes de Carreno-Busta
Après sa défaite en quart face à Djokovic, l'Espagnol Pablo Carreno-Busta n'a rien montré de son agacement. Mais quelques minutes après sa défaite en 4 sets (4-6, 6-2, 6-3, 6-4), il est revenu, en conférence de presse, sur l'attitude de son adversaire qui a demandé deux temps morts médicaux pour faire appel au kiné en début de match. «Je savais que ça pouvait arriver parce qu'il le fait à chaque fois qu'il n'est pas au mieux, explique l'Espagnol. Il le fait depuis des années. À chaque fois que le match se complique, il demande un temps mort médical. Je ne sais pas si c'est pour mettre une pression ou s'il a vraiment besoin de le faire. Je ne sais pas si c'est de la douleur, ou autre chose. Il faudrait lui demander».
Nadal et son amour pour Roland
Après sa 13ème victoire à RolandGarros, l'Espagnol Rafael Nadal devait déclarer, entre autres, en conférence de presse : «C'est une année très difficile, mais gagner ici représente tout pour moi», a confié l'Espagnol, les yeux embués. «Là, tout de suite, ce 20e titre m'importe peu, ce qui compte, c'est d'avoir gagné Roland-Garros. Ce tournoi est tout pour moi. Le seul fait de jouer ici est un privilège, l'histoire d'amour que j'ai avec cette ville et ce tournoi est incroyable !». Il faut reconnaître qu'il faudra bien plus qu'une pandémie, des conditions automnales et un Djokovic presque invincible pour mettre fin à la domination parisienne de Rafael Nadal.


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