Le Chef du gouvernement appelle à plus de coordination entre les services publics et l'Institution du Médiateur    Le silence et le tesseract    LNFP / Officiel : Raja-Wydad programmé le 29 octobre au Complexe Sportif Mohammed V    HB 46e CACC : Ce mardi, l'US Nouasser entre en lice, Mountada dispute son 3e match    Maroc – Congo : Ce soir, les Lions en quête d'un record... mais aussi de la manière !    Peines alternatives : 450 personnes condamnées dont 9 transgressions    Décrochage scolaire : les enseignants montent contre une reprise mal préparée    Le HCP prévoit une croissance de 4,7% au T4-2025    Royal Air Maroc loue six Boeing 737-8 MAX auprès de l'Irlandais Avolon pour soutenir la croissance du tourisme    Steadright élargit le périmètre du projet TitanBeach au Maroc avec deux nouveaux permis d'exploration    Des inondations soudaines endommagent les cultures de tomates et de myrtilles à Dakhla, sans effet notable sur la production nationale    Cours des devises du mardi 14 octobre 2025    Le Maroc mentionné dans une enquête israélienne sur un ressortissant accusé d'espionnage au profit de l'Iran    Lancement d'une campagne de vaccination anti-grippe ciblant 19 millions de Français    Environ 300.000 personnes ont fui le Soudan du sud en 2025    Tournant diplomatique : La Russie se rapproche du soutien au plan d'autonomie marocain    La Commission européenne engage un million d'euros en faveur de la justice marocaine et de l'Institut supérieur de la magistrature    Accords Maroc–Union européenne : vers une nouvelle bataille judiciaire    Le Maroc, l'Espagne et le Portugal rejettent une Coupe du monde à 64 équipes    La justice espagnole aux trousses de Lionel Messi    L'accord sur Gaza « ouvre une nouvelle ère de paix et de stabilité » au Moyen-Orient    À Niamey, le Maroc partage son expertise diplomatique au service du développement africain    Températures prévues pour le mercredi 15 octobre 2025    Casablanca : Une affaire de dossiers médicaux disparus ébranle le CHU Ibn Rochd    Onze millions de vies perdues par an, l'OMS appelle à agir pour la santé neurologique    Revue de presse nationale du mardi 14 octobre 2025    Windows 10 tire sa révérence : la course contre la montre pour migrer vers Windows 11    ChatGPT devient un hub numérique : Spotify, Booking, Canva et d'autres réunis dans une seule conversation    FIFA : Tila, la mascotte officielle du Mondial U17 féminin au Maroc    CAN Maroc-2025 : Comment les prix des billets dessinent l'expérience des supporters    FIFA unveils Tila as mascot for U17 Women's World Cup 2025 in Morocco    Un avion médical transporte une femme enceinte dans un état critique de Guelmim à Marrakech    Le ministre de l'Education nationale promet de revoir l'âge maximal d'accès à la fonction    Comediablanca announces international tour starting at Paris Olympia    Comediablanca annonce une tournée internationale débutant à l'Olympia de Paris    Baitas : « Le taux d'interaction du gouvernement avec les questions écrites du Parlement atteint 70% »    Elim Mondial 2026 : Le Maroc en quête d'un record d'invincibilité face au Congo    CV c'est vous ! Ep – 83. Yassine Reqati, le DJ qui a fait de sa passion un métier    Epson et le FIAV forment de jeunes créateurs marocains aux technologies de projection et de vidéo mapping    Maroc : Message de condoléances du roi Mohammed VI à l'émir du Qatar    Présidentielle. Les Camerounais ont voté    Exposition « David Seidner » au musée YSL : Quand la mode devient art et mémoire vivante    Armement : Nouveau test du drone SpyX sur le sol marocain    Toronto : Une peinture de Winston Churchill représentant Marrakech mise aux enchères    Réécrire l'Histoire : le roman marocain francophone au cœur d'une conférence à El Jadida    Russie–Iran–Algérie : le nouveau triangle militaire qui inquiète l'Occident    Xi Jinping propose quatre initiatives pour l'autonomisation des femmes    Le Daily Mail britannique met en lumière Rabat, capitale au charme singulier    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Afghanistan / Evacuation : les chiens et chats d'abord !
Publié dans L'opinion le 01 - 09 - 2021

Une vraie histoire de chiens. Sans jeux de mots. Au milieu du chaos de l'aéroport de Kaboul pendant les évacuations des ressortissants étrangers et des Afghans « éligibles » au départ pour services rendus, des voix se sont élevées ça et là pour la priorité des évacuations des chiens et chats de compagnie.
Ça a commencé d'abord par la polémique au Royaume Uni sur l'évacuation des 200 chats et chiens, qui vraisemblablement, ont bénéficié de l'intervention de Boris Johnson, himself, pour échapper à la «barbarie talibane».
Ensuite il y a eu, une image publiée sur Twitter par l'organisation d'anciens combattants Veteran Sheepdogs of America qui montrait des animaux dans des caisses devant un avion militaire endommagé. Et dans la foulée lundi, le directeur général d'American Humane, un groupe de protection des animaux, écrivait une lettre ouverte à destination de l'armée américaine, critiquant son choix d'avoir prétendument laissé derrière elle des animaux qui avaient travaillé avec les Etats-Unis. A l'origine et dans les deux cas, des militants pour la protection des animaux ont levé le lièvre.
Dans le cas des animaux évacués par les Britanniques, un certain Dominic Dyer a testé sa puissance en sommant le ministre de la défense britannique Ben Wallace de « démissionner», parce qu'il avait affirmé qu'il n'allait pas «donner la priorité aux animaux sur les hommes, femmes et enfants désespérés qui frappent à la porte», avant de se rétracter et autoriser l'évacuation aérienne de Kaboul de ces chiens et chats, alors que les employés afghans de l'association et leurs proches n'ont eux-mêmes pas pu parvenir à l'aéroport pour être évacués, et sont restés cloués en Afghanistan livrés à un sort des plus incertains. Et ce, à la grande satisfaction de Sir Dyer qui va pouvoir dormir la conscience tranquille grâce à l'intervention du Premier ministre britannique auprès de son ministre de la défense. Mais il n'y aurait pas que les Anglais qui aiment les animaux. Les Américains aussi leur disputent cette noblesse d'affection.
Des tweets et des rumeurs à l'origine
Une rumeur faisant état que les soldats américains auraient laissé derrière eux leurs chiens d'assistance lorsqu'ils ont quitté l'Afghanistan, a sonné l'Hallali des militants conservateurs, de plusieurs figures politiques et des défenseurs des droits des animaux, faisant sortir le Pentagone de son silence pour balayer d'un revers de main ces rumeurs malveillantes.
La rumeur partie d'un tweet et qui a fait couler beaucoup d'encre pour auteur, Kaboul Small Animal Rescue (KSAR), un groupe de protection animale qui est venu en aide aux animaux blessés et déplacés pendant la guerre en Afghanistan, prévient qu'il tente d'évacuer les animaux dans la soute des avions quittant l'aéroport de la capitale afghane.
Le groupe évoque notamment une cinquantaine de chiens d'assistance ayant besoin d'être évacués par avion. Une évacuation qui prend le nom d'«opération Hercules», financée par crowdfunding et qui a duré plusieurs jours avant que des photos d'animaux ne deviennent virales.
Un sénateur républicain de Floride Rick Scott prend le relais et partage la lettre d'American Humane en stigmatisant directement Biden l'accusant d'abandonner les alliés guerriers du K-9. Sa collègue républicaine Nicole Malliotakis reprend l'information et les critiques sur son compte Twitter. Et enfin, d'autres militants conservateurs se rallient au mouvement, et lancent même un hashtag #No- PawsLeftBehind.
Comprenez, «pas de pattes laissées derrière nous». Démenti du Pentagone Le ministère de la Défense, cependant, nie que des chiens de service militaire ou des animaux sous contrat aient été laissés dans le pays. «Les photos circulant en ligne étaient des animaux sous la garde du Kaboul Small Animal Rescue, et non des chiens sous la garde de l'armée américaine explique Eric Pahon, porte-parole du ministère de la Défense américaine.
«Malgré une mission compliquée et dangereuse, les forces américaines ont fait de grands efforts pour aider le Kaboul Small Animal Rescue autant que possible». Eric Pahon assure que «tous les chiens d'assistance sont partis avec leurs maîtres».
Le porte-parole note également que «la mission prioritaire était l'évacuation des citoyens américains et des Afghans vulnérables» et que les «réglementations douanières» ont pu représenter un obstacle à l'évacuation des «chiens errants» du pays. Le Center for Disease Control and Prevention des Etats-Unis interdit en effet le voyage des chiens en provenance de pays à forte incidence de rage vers le territoire. Et l'Afghanistan fait partie de ces pays.
Si le Pentagone ne nie pas l'authenticité des photos devenues virales sur les réseaux sociaux, il conteste le fait que ces animaux aient travaillé avec l'armée d'une quelconque manière.
Ali BENADADA

«Du sang sur les mains»
Cinq jours après la fin des opérations d'évacuations en Afghanistan menées par l'armée française, c'est l'heure de dresser un premier bilan. «Un succès» pour le porteparole du ministère des Armées, Hervé Grandjean, qui a tenu mardi un point-presse.
La France doit encore mettre à l'abri «quelques dizaines» d'Afghans qui ont travaillé pour l'armée française entre 2001 et 2014 et qui n'ont pas encore pu être exfiltrés, a-t-il également précisé. Ces dernières années, 250 PRL (Personnels civils de recrutement local) ont pu être rapatriés, selon l'armée. «Le maximum a été fait. Nous en avons sorti plus d'une trentaine avec leurs familles, soit 110. Il reste quelques dizaines d'auxiliaires de défense qui ont travaillé pour l'armée française qui demandent la protection de la France. Le maximum sera fait pour leur permettre de bénéficier de la protection de la France dans les jours et dans les semaines qui viennent», a précisé Hervé Grandjean.
Un chiffre contesté par la sénatrice Nathalie Goulet, qui demande la création d'une commission d'enquête sur le sujet. Elle affirme pour sa part que 170 auxiliaires demandaient en vain d'être accueillis par la France avant même la chute du Kaboul. «Ce ne sont pas des réfugiés comme les autres. Ce sont des gens qui ont fait confiance à la France qu'on pourrait très bien assimiler aux harkis d'Afghanistan. Il faut absolument les rapatrier parce qu'ils sont en danger de mort. On va avoir du sang sur les mains», explique-t-elle.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.