Renseignement marocain... Une puissance mondiale selon l'Institut R.O.C.K : un héritage historique et une ingénierie sécuritaire en avance sur les menaces    Le Maroc enregistre une croissance annuelle de 2,6 % dans la consommation africaine d'additifs antidétonants    Aterian collabore avec une société issue de Cambridge, soutenue par l'entourage de Keir Starmer, pour appliquer l'intelligence artificielle à ses explorations minières au Maroc    Jacob Zuma défend l'usage du drapeau sud-africain lors de sa visite au Maroc, affiché «en signe d'honneur et de respect pour sa qualité d'ancien chef d'Etat»    Rencontre historique entre Trump et Poutine pour mettre un terme à la guerre en Ukraine    À Tanger, le rappeur Muslim illumine la scène du festival de plage Maroc Telecom    Education : les ambitions du PLF 2026    CAN 2025 : ONU Migration lance une action en faveur de la diversité    Edito. Un horizon à saisir    Paul-Mehdi Benhayoun : "Le Maroc a tout pour devenir une vraie nation de sports d'hiver"    Restructuration du MAS de Fès : la méthode Bouzoubaa pour relancer le club    Badr Bellaj : "Une monnaie numérique de banque centrale en phase R&D ou pilote n'implique pas nécessairement qu'elle voit le jour"    Patrimoine : à Jemaâ el-Fna, place aux travaux    Congrès mondial du soufisme : le Royaume réaffirme son modèle de l'islam modéré    Air Canada annule tous ses vols, y compris vers le Maroc, à partir de samedi    CHAN 2024 : Le groupe D toujours indécis    Chefchaouen: L'incendie de forêt à Derdara circonscrit    Maroc-France : Une délégation de la Chambre de commerce de Montpellier se rendra à Dakhla à l'automne    Diaspora marocaine : L'IMR mise sur l'exploitation du digital pour réduire la fracture géographique    Population carcérale : Plus de 100.000 personnes détenues dans les établissements pénitentiaires    Averses orageuses et vague de chaleur jusqu'à lundi    South African President Ramaphosa intensifies support for Polisario Front on African stage    Cannabis légal : L'ANRAC dirigera une mission B2B à Amsterdam    Sahara : John Bolton cuestiona la MINURSO    Sahara : Après les succès diplomatiques, le Maroc met en avant l'économie    Maroc : Les permis d'habiter ne seront délivrés qu'à la fin des travaux    France : Une salle de prière musulmane visée par une tentative d'incendie en Côte-d'Or    HB Mondial U19 : Premier succès des Lionceaux    CHAN 2024 : Une finale Maroc-RDC dimanche prochain    L'humeur : Un espace verdoyant amoché par un théâtre    Cheb Khaled, l'êtoile algérienne du Raï, épaté par le Moussem Moulay Abdallah Amghar    La récupération d'Oued Eddahab, une étape empreinte des plus nobles valeurs patriotiques    Air Canada : vols annulés dès samedi faute d'accord avec le personnel navigant    Etats-Unis : 26 millions USD offerts pour capturer les chefs des "Cárteles Unidos"    Canada: la Chambre des communes cible d'une cyberattaque    Brésil : Bolsonaro nie son rôle dans les événements du 8 janvier 2023 et demande son acquittement    Les prévisions du vendredi 15 août 2025    Plan de Netanyahou: l'Etat d'Israël contre le monde et contre lui-même    Les températures attendues ce vendredi 15 août 2025    Sahara : John Bolton se prononce sur l'avenir de la MINURSO    Rabat accueille la première édition d'«Africa Shield» consacrée à la lutte contre la prolifération d'armes de destruction massive    Barça: l'absence longue durée de Ter Stegen validée par la Liga    En Alaska, Trump et Poutine discuteront "en tête-à-tête" de l'Ukraine, selon Moscou    Moussem Moulay Abdellah Amghar : La "tbourida féminine" séduit le public    La Tbourida au cœur du dialogue citoyen    Après la victoire du PSG en Supercoupe de l'UEFA, Hakimi devient le joueur maghrébin le plus titré de l'histoire    Le Maroc classe la demeure historique Dar El Haj Thami El Mezouari El Glaoui au patrimoine national    L'ambassade de Chine au Maroc félicite le Marocain Saïd Oubaïa pour sa médaille d'or en karaté aux Championnats du monde 2025 à Chengdu    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Agriculture: Le prix des pastèques suscite la polémique
Publié dans L'opinion le 14 - 05 - 2023

Les Marocains peinent à décolérer. Après une polémique autour des prix de l'avocat, voilà que le débat s'enflamme cette fois-ci autour des prix de vente des pastèques. Réponses de professionnels du secteur qui rassurent sur la disponibilité de ce fruit en quantités suffisantes et à des prix accessibles.
Question de cherté de la vie, après l'avocat, c'est au tour de la pastèque de faire des siennes! Le prix de ce fruit suscite de plus en plus l'inquiétude et la colère des Marocains qui se sont tournés vers les réseaux sociaux pour se plaindre de ne plus pouvoir se permettre d'acheter une pastèque entière. Ainsi, une nouvelle polémique a éclaté, depuis quelques jours, à cause d'une flambée réelle ou anticipée des prix de la pastèque, un fruit très prisé par les Marocains et aliment incontournable pour se rafraîchir en été. Des publications et des commentaires par milliers entre ceux qui disent être choqués et ceux qui font valoir qu'il s'agit plutôt d'un fruit dont on peut, somme toute, se passer.
« On a acheté une pastèque hier à 150 dirhams. Les plus démunis ne pourront plus acheter une pastèque entière. Bientôt, on va se mettre à manger des quarts de pastèque comme c'est le cas dans plusieurs pays », déplore une internaute. Une autre se plaint, par ailleurs, d'en avoir acheté, le 12 mai, à 11 dirhams le kg dans une grande surface de Rabat.
Cette flambée des prix est d'autant plus étonnante que la pastèque est vendue, selon les informations relayées par des consommateurs, à 25 dirhams le kilogramme dans certains marchés de la capitale, alors qu'il n'en coûtait que près de 2 dirhams le kilogramme l'année dernière. Et pour cause, les autorités ont pris, en octobre 2022, des mesures pour réguler la culture des pastèques, en raison de la rareté de la pluviométrie, de l'assèchement des sources d'eau et de la baisse du niveau de la nappe phréatique. Dans la région de Zagora par exemple, les agriculteurs disent avoir réduit à 1 hectare la superficie de leurs cultures, de quoi déséquilibrer le marché, sollicité par une demande toujours aussi forte.
« Tant mieux ! Dans un contexte de rareté de l'eau et de culture consommant énormément d'eau, les prix pratiqués l'année dernière étaient juste honteux. On n'a pas besoin de pastèques pour vivre, mais on a besoin d'eau, question de priorité », commente un internaute.
Pour vérifier ces informations qui sont légion sur les réseaux sociaux, nous sommes allés à la rencontre de professionnels du marché de gros de Sidi Otmane à Casablanca, notamment Abderrazak Chabi, président de l'association du marché de gros des légumes et fruits, qui a balayé d'un revers de main les informations relayées sur une supposée hausse des prix de la pastèque. « Les prix au marché de gros ne dépassent pas les 2 dirhams le kilogramme, martèle-t-il. L'écart entre les régions reste d'un dirham au maximum. Pour les pastèques de très bonne qualité, elles sont vendues à 3 dirhams le kilogramme », nous a indiqué Abderrazak Chabi qui rassure sur la disponibilité de ce fruit en bonne quantité sur ledit marché.
Du marché de gros à celui de la vente au détail, situé au quartier Kamra à Rabat, les prix affichés sont presque stables. Bien que nous ayons remarqué que la quantité vendue par les commerçants est réduite, les prix affichés sont de 6 dirhams le kilogramme pour une pastèque de qualité supérieure en provenance de Zagora, de quoi affecter visiblement la demande des clients.
« Il y a quelques semaines, nous avons vendu les pastèques à 20 dirhams le kilo. Maintenant, ils n'en coûtent que 6 dirhams. Malgré cela, les gens ne l'achètent plus avec la même fréquence car une unité de 15 kg peut coûter jusqu'à 100 dirhams, soit l'équivalent d'un couffin rempli de légumes », déplore un commerçant.
Ainsi, si les consommateurs déplorent une hausse exorbitante des prix de la pastèque, les professionnels rassurent que malgré la nouvelle réglementation adoptée concernant cette culture dans certaines régions, les prix de ce fruit très convoité sont loin de se stabiliser à 20 dirhams le kilo, car, tout simplement, le Maroc dispose d'une production suffisante pour cette saison. En gros, la situation n'est pas autant inquiétante, selon les professionnels.
Du côté des producteurs, l'inquiétude est liée principalement à la concurrence étrangère, notamment de certains pays qui exportent des pastèques moins chères, ce qui risque de pousser les consommateurs à se tourner vers les pastèques importées au détriment du produit local.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.