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Alliance des Etats du Sahel: Un nouveau rempart dans la lutte contre le terrorisme
Publié dans L'opinion le 18 - 09 - 2023

En adoptant la Charte de Liptako-Gourma, fondatrice de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le Mali, le Burkina et le Niger entendent unir leurs forces dans la défense de leurs pays respectifs mais aussi à créer un nouveau rempart dans la lutte contre les terroristes et les jihadistes qui menacent la paix et la sécurité dans cette partie du continent, tout en privilégiant les voies pacifiques et diplomatiques pour gérer toute rébellion armée ou autre mouvement portant atteinte à l'intégrité du territoire et à la souveraineté. Explications.
La région ouest africaine connait désormais une nouvelle entité. Il s'agit de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), fondée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Sans aucun doute un rempart de plus dans la lutte contre le terrorisme, le jihadisme et ces multiples groupuscules qui sèment la terreur et le chaos dans cette partie du continent. D'ailleurs, depuis l'annonce de la mise en place de cette Alliance, c'est un sentiment de satisfaction qui s'est emparé des populations de ces pays.

En effet, pour comprendre la portée de l'AES, il faut voir le contexte actuel et la lutte acharnée que mènent les Etats contre ces terroristes. Et quand on sait, comme l'avait reconnu le président déchu, Mohamed Bazoum, que ces terroristes sont plus armés que les armées nationales, on comprendra l'importance de la création de ladite Alliance.

C'est à juste titre, donc, que la principale mission assignée à l'AES est de coordonner les efforts militaires, économiques et de lutte contre le terrorisme entre ces trois pays qui se partagent la zone dite des « Trois frontières » très convoitée par l'Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS). La Charte de Liptako-Gourma, fondatrice de l'Alliance, est ambitieuse étant donné que Bamako, Ouagadougou et Niamey sont engagées dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée dans l'espace commun.

Techniquement, il est question, dans les jours à venir, de l'établissement d'une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle aux parties contractantes. Comme dirait ce politologue guinéen, « aucune initiative ni démarche ne sont de trop quand il est question de sécuriser le territoire national. Il est encore vrai quand il s'agit de lutter contre le terrorisme ».

Une priorité dégagée

D'ailleurs, le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, le dit si bien en ces termes : « Cette alliance sera une conjugaison des efforts militaires, économiques entre les trois pays et notre priorité c'est la lutte contre le terrorisme dans les trois pays. Il ne pouvait en être autrement. En effet, la région du Liptako-Gourma, frontalière du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a été ravagée par le jihadisme au cours des dernières années.

Cette volonté commune de se défendre est affichée dans l'article 6 de la Charte, lequel stipule que « toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité du territoire d'une ou de plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d'assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l'espace couvert par l'alliance ».

C'est aussi un message, à peine voilé, à l'adresse de la CEDEAO. Laquelle organisation continue de brandir la menace d'intervention militaire au Niger pour, soi-disant, rétablir l'ordre constitutionnel dans ce pays après le renversement de Mohamed Bazoum. A ce sujet, l'un des fervents défenseurs de cette démarche militaro-politique n'est que Umaro Sissoco Embaló, Président de Guinée-Bissau, pour qui l'intervention de la CEDEAO est toujours sur la table. Avant de marteler que « c'est la crédibilité de cette organisation sous régionale qui est en jeu ».


Intervention extérieure

Willy Didié Foga Konefon, analyste en Histoire des Relations Internationales de l'Université de Yaoundé et enseignant-chercheur à l'Université de Douala, toujours au Cameroun, affirme que « la voie la plus indiquée reste le dialogue, la palabre au sens africain comme mode de résolution des mécanismes des conflits et consolidation de la paix ». Selon lui, une intervention armée de la CEDEAO risque de plonger cette sous-région, qui fait déjà face aux problèmes d'insécurité dans une instabilité de longue durée. « N'oublions pas cet adage dans les milieux militaires qui dit : on sait quand une guerre arrive et jamais quand elle se termine », a-t-il conclu.

Toujours est-il que par cet acte, le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger n'épargnent aucune option à travers l'Alliance. Cependant, ils travailleront âprement à la prévention, à la gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l'intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membres. Dans cette optique, ils privilégient les voies pacifiques et diplomatiques et, en cas de nécessité, à user de la force pour faire face aux situations de rupture, de la paix et de la stabilité.


AgriPictch au Sénégal : Adja Sembène Fall, agri-preneuse lauréate
Sénégalaise et lauréate du concours AgriPitch de la Banque africaine de développement, Adja Sembène Fall estime que le marketing numérique est la clé du succès de sa jeune entreprise de thé de luxe. La femme d'affaires sénégalaise de 29 ans a déclaré, en recevant ce Prix, qu'elle n'avait pas d'autre choix que de lancer sa start-up en ligne, car sa nouvelle entreprise de thé équitable Contanna n'avait que 200 dollars à sa disposition.
« En raison du manque de financement, il n'était pas possible d'avoir un magasin physique. Nous avons commencé dans l'arrière-cour de la maison de mon frère. Nous avons vendu nos thés par le biais des médias sociaux pendant trois ans », raconte Mme Fall. Elle explique que la gamme de produits de sa marque de thé de luxe va au-delà du goût.
Les thés Contanna vendent une « expérience sénégalaise » qui promeut un produit appartenant à des femmes, 100% d'origine locale et fabriqué à partir de recettes imprégnées de traditions familiales et culturelles, explique-t-elle. « La numérisation de notre processus d'achat était vraiment importante, ajoute la jeune femme. Nous avons également été en mesure de présenter et d'ajuster l'emballage de notre produit en ligne [afin de souligner] qu'il s'agissait d'un produit haut de gamme et différent de ce qui était disponible au Sénégal ».
Contanna indique que lors de sa première année d'activité, l'accent mis sur Instagram et son site Web a permis de réaliser 5000 dollars de ventes en ligne. Avec l'essor de son activité en ligne, Contanna a atteint un chiffre d'affaires de 12.000 dollars et s'est constitué une communauté d'environ 2000 clients. Contanna a récemment ouvert un stand éphémère dans le centre commercial Sea Plaza de Dakar.
En janvier 2022, l'entreprise a été désignée lauréate du concours AgriPitch de la BAD, qui soutient les jeunes agripreneurs africains en améliorant la bancabilité de leur entreprise et en veillant à ce qu'ils soient « prêts à présenter leur entreprise » aux investisseurs potentiels. Le concours AgriPitch 2022, qui a débuté en octobre dernier, a reçu près de 750 dossiers de candidature complets d'entrepreneurs du secteur agricole - ou « agripreneurs » - de 38 pays africains.


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