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La marocanité effective et la fierté d'être Marocain
18 novembre / Fête de l'Indépendance
Publié dans L'opinion le 18 - 11 - 2009

1943, bénéficiant entre autres du soutien du président américain Franklin Delano Roosevelt, et reconnut le Comité français de la libération nationale du général de Gaulle.
Dès 1944, le Souverain soutint, avec le Prince Héritier Moulay Hassan, le Parti de  l'Istiqlal, fondé par Mohammed Allal El Fassi pour réclamer et lutter pour l'indépendance du Maroc.
Le 11 janvier 1944, la Watiqat al Istiqlal du Maroc ou Manifeste de l'indépendance est signée  et  présentée  pour  réclamer l'Indépendance du Maroc sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohammed V.
Le  Souverain a dénoncé aussi la répression française des émeutes à Rabat, Casablanca, Fès, Meknès et l'arrestation des leaders nationalistes de l'Istiqlal.
Le 9 avril 1947, il décline carrément et ouvertement les revendications du Maroc , avec le discours historique de Tanger, où il réclama l'indépendance, l'union des arabes et l'adhésion du Maroc à la Ligue arabe (fondée en 1945) dont il fit l'apologie, insistant sur les liens étroits entre le Maroc et l'ensemble du monde arabe.
Dès lors, les rapports s'envenimèrent avec les autorités coloniales, notamment avec le nouveau résident général, le Général Alphonse Juin qui appliqua des mesures sévères et fit pression sur le sultan pour qu'il désavoue l'Istiqlal et se démarque des revendications nationalistes. La rupture avec la France fut consommée en 1951 et Mohammed V conclut avec les nationalistes le pacte de Tanger pour lutter pour l'indépendance. La nomination d'un nouveau résident général, le général Augustin Guillaume, accentua les dissensions entre Mohammed V et la France. De nouvelles manifestations virèrent à l'émeute au Maroc en 1952, notamment à Casablanca tandis que Mohammed V donnait à la cause marocaine une audience internationale à l'ONU avec le soutien des États-Unis.
Juin 1953, le général Guillaume, après avoir échoué à faire abdiquer le Roi Mohammed V, décide sa déportation, d'abord en Corse, puis à Madagascar (à Antsirabé) à partir de 1954, acte qui a eu le contraire de l'effet recherché.
Cette déportation souda davantage les marocains derrière leur souverain et fédéra autour de lui le mouvement nationaliste. La lutte armée a pris les devants suite à l'historique Appel du Caire du leader Allal El Fassi. Une vague de violence et d'attentats dans les grandes villes et dans les campagnes secoua le Maroc, donnant le signal et l'exemple aux mouvements de libérations maghrébines pour se manifester. C'est ainsi qu'éclata dans le même temps la guerre d'Algérie en 1954 et que la même politique colonialiste a déclenché les mêmes effets en Tunisie et a pris pour cible le Néo-Destour d'Habib Bourguiba. L'aggravation de la situation en 1955, les nationalistes marocains bénéficiant de soutien en Libye, en Algérie et en l'Égypte de Nasser (où vivait en exil Abd-el-Krim, le leader de la guerre du Rif dans les années 20), força le gouvernement français à convierSa Majesté le ROI Mohammed V à la négociation ...
En septembre 1955, le général Georges Catroux rencontra le Sultan à Madagascar.
Du 2 au 6 novembre 1955, c'est le retour de Sa Majesté en France et la signature avec le président du conseil des ministres français, Antoine Pinay, des accords de La Celle Saint-Cloud qui mettaient en place le processus de transition vers l'indépendance.
Le 16 novembre 1955, le Souverain Sidi Mohammed Ben Youssef, après un exil de deux ans à Antsirabé (Madagascar) fit son retour triomphal au Maroc avec les autres membres de la famille royale, retour qui fut accueilli victorieusement par la population marocaine.
Le 2 mars 1956 prenait fin le protectorat français tandis que l'Espagne mettait fin au sien le 7 avril de la même année. Le Maroc était indépendant et le Roi Mohammed V en avait été le principal artisan.
L'avion Royal atterrit à l'aéroport de Rabat-Salé. S'en suivirent trois jours de liesse intense et d'immense ferveur dans tout le pays.
Le 18 novembre 1955, Sidi Mohammed Ben Youssef célébra la prière du vendredi dans les ruines de la mosquée Hassan de Rabat. Il y prononça le discours du trône où il proclama officiellement l'indépendance du Maroc. Une foule incroyable assista à cet évènement historique. En ce jour mémorable du 18 novembre 1955, Feu SM Mohammed V, déclarait: «Nous Nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l'avènement de la liberté et de l'indépendance».
La déclaration du regretté Souverain, intervenue après le retour d'exil de la famille Royale, a été pour le peuple marocain une source de motivation formidable ayant engagé la nation tout entière dans un effort d'édification d'un Maroc émancipé et libre, sous la conduite du Glorieux Trône Alaouite. Cet événement marque ainsi la victoire du droit sur l'injustice et de la volonté d'un peuple épris de paix sur celle de l'hégémonie.
C'est cette volonté qui s'est incarnée autour des modèles de liberté et de justice, qui a sous-tendu l'union sacrée entre le Trône et le peuple, engagés depuis, ensemble, dans une œuvre de construction d'un Maroc moderne, démocratique, économiquement fort, décidé à parachever son intégrité territoriale.
Le 18 novembre est l'occasion de rendre un vibrant hommage à Feu SM Mohammed V et feu Sa Majesté  Hassan II, qui, par leur foi inébranlable, leur détermination sans faille et leur dévouement exemplaire au service de la cause du peuple, ont su conduire le Royaume du Maroc à l'indépendance et lui restituer son honneur et sa dignité.
Fort de son indépendance, le peuple marocain s'est ainsi investi dans l'effort d'édification nationale pour bâtir un Maroc libre, développé et fort, qui a pu facilement faire sa place dans le concert des nations, sous la conduite du père de la nation et de son digne successeur, Feu SM Hassan II, qui a conforté les orientations basées sur la démocratie, le pluralisme politique et le libéralisme économique.
Les réalisations accomplies par le Maroc dans plusieurs domaines et les chantiers d'édification et de développement sont autant d'exemples des progrès prodigieux enregistrés dans le pays depuis son accession à l'indépendance.
La célébration de l'anniversaire de la fête de l'indépendance est l'occasion de mettre en exergue la fierté et le dévouement du peuple marocain pour son Roi et sa Patrie, et de se remémorer ces moments difficiles durant lesquels le peuple marocain a manifesté son indéfectible attachement à son Roi, Feu SM Mohammed V, qui n'a jamais accepté d'autres alternatives que celle de l'indépendance du Maroc et la fin de l'ère du protectorat, pour que ce peuple, qui a sacrifié des milliers de ses fils durant la guerre pour la défense de la démocratie et de la liberté des peuples, jouisse lui aussi et pleinement de sa liberté, de son indépendance et de sa souveraineté.
Le Maroc restera fort grâce à la justesse de sa cause, à l'unanimité de tous les Marocains et à leur attachement à leur identité et à leurs valeurs sacrées pour lesquelles ils ont lutté et milité depuis plusieurs  générations.
De nombreux et importants défis ont été relevés durant cette période, telle la récupération des provinces du Sud, la politique des barrages, la promotion de la femme, le développement de l'habitat social, le libéralisme économique, les droits de l'Homme. Ces choix stratégiques, qui ont montré leur pertinence, font aujourd'hui la fierté de tous les Marocains.
Aujourd'hui, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, la symbiose entre le Trône et le peuple va en se renforçant et en se consolidant.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a démontré, par ses actions et heureuses initiatives, l'engagement à bâtir un Maroc fort, développé et résolument tourné vers l'avenir. Il a consacré au niveau régional et international l'image d'un Maroc jeune, moderne et déterminé à franchir le seuil du 3ème millénaire avec succès. Aussitôt intronisé, il a démontré sa grande capacité et ses mérites considérables aussi bien sur le plan humain, politique, sportif qu'économique.
N'a-t-il pas été qualifié de «Roi des Pauvres» grâce à ses nombreuses initiatives sociales et implications effectives dans son combat quotidien contre la misère, la pauvreté, l'exclusion... des couches déshéritées ?
N'a-t-il pas renoué avec les traditions ancestrales des Souverains Alaouites en sillonnant les fins fonds du territoire national où des populations lui ont réservé dans la liesse et l'allégresse un accueil des plus chaleureux ?
N'a-t-il pas émerveillé et forcé l'estime des Rois et chefs d'Etat des pays frères et amis ainsi que les différentes personnalités rencontrées lors de ses brillants déplacements tant dans le Monde Arabe, en Afrique, en Europe qu'en Amérique ?
En encourageant tous les citoyens à participer à l'édification du Maroc moderne, celui du progrès et du développement, de l'ambition et de l'engagement responsable, fait de sérieux, d'imagination et d'ardeur au travail, le Souverain entend doser les us et coutumes millénaires de la monarchie marocaine, avec les nouveaux concepts de gestion moderne et populaire des affaires de l'Etat.
Si les initiatives Royales ont conforté la place de choix qu'a toujours occupé le Royaume du Maroc sur l'échiquier Mondial, d'autres actions populaires ont marqué la 10ème année de règne prospère de Sa Majesté Mohammed VI, qui a magistralement conquis le cœur d'un peuple assoiffé de justice, d'égalité, de dignité et de respect des valeurs humaines.
Le nouveau concept de l'autorité, l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) annoncée le 18 Mai 2005 par le Souverain à Casablanca, la haute sollicitude et l'intérêt particulier accordés notamment aux personnes handicapées, aux démunis, aux sportifs, aux ressortissants marocains à l'étranger, aux artistes, à la femme, aux jeunes, sont à mettre à l'actif d'un jeune Roi proche de son peuple et constamment à l'écoute des préoccupations quotidiennes des Marocains.
Les attentes du peuple marocain, le Souverain les connaît: elles sont à la dimension de la confiance placée en son auguste personne et l'espoir suscité par l'avènement du nouveau pacte de réforme et de progrès que le peuple marocain a signé avec le Souverain.
Aujourd'hui, la pauvreté  commence à se rétrécir dans nos villes et dans nos campagnes, le chômage diminue chez les jeunes comme chez les moins jeunes et le niveau de vie augmente sans cesse.
La situation dans le monde rural a connu pour sa part des améliorations, la condition des personnes âgées n'inquiète plus comme avant, la cohésion sociale se retrouve, et les réformes introduites donnent des chances égales quant aux prestations et avantages accordés aux jeunes.
Le Souverain a entamé une ère de mise à niveau et de reconstruction. Il a procédé à de nouvelles nominations et invité le gouvernement d'Abbas EL Fassi, nommé le 27 octobre 2007 dans la normalité démocratique, à mettre en place les jalons du Conseil Economique et Social tout en impulsant un élan de réformes de manière à libérer les énergies marocaines, à retisser les liens et à mobiliser toutes les ressources humaines et intellectuelles pour satisfaire les souhaits et droits socio-économiques inaliénables du peuple, seul et unique objectif.
Sur le plan économique les actions Royales en faveur de la promotion de l'investissement et de la relance des activités économiques ont ouvert devant le pays de grands chantiers et de nouvelles perspectives de prospérité, d'épanouissement et de développement. La solidarité avec le monde rural et les régions reculées touchés par les  fléaux de la contrebande   et de la sécheresse, témoigne de la volonté inébranlable d'inclure l'ensemble des composantes de la société marocaine à l'élan du développement du Maroc émergent.
L'audience Royale accordée aux différentes castes de la population marocaine, représentant toutes les sensibilités et organisations féminines marocaines, confirme le positionnement et la capacité du Royaume à innover et à engager une mutation démocratique visant la participation effective de la femme marocaine dans la vie politique.
De même que le Souverain n'a pas manqué d'aborder les problèmes du secteur de l'Education et de l'Enseignement, qui a bénéficié d'un intérêt particulier notamment par la promulgation de la Charte de l'éducation et de la formation, élaborée par une commission spéciale regroupant toutes les sensibilités nationales et la création de la «Fondation Mohammed VI» s'occupant de la situation sociale et du bien-être des enseignants, et de l'institut Royal pour la vulgarisation et la valorisation de la langue amazighe.
Le volet politique a été marqué par des actions d'envergure allant de la consécration de l'Etat de droit, du respect des droits de l'homme et libertés publiques à la consolidation du principe de la séparation des pouvoirs et du renforcement du rôle de la société civile.
Cette volonté clairvoyante affichée depuis  bien longtemps, est là pour permettre à la jeunesse marocaine de vivre paisiblement et dignement, comme l'a affirmé le Souverain dans son message de vœux à l'occasion du Nouvel An de l'Hégire: «Si, parmi nos ambitions majeurs, nous entendons faire du 21ème siècle, l'ère de l'Homme par excellence, il n'en demeure pas moins que la réalisation de ce dessin exige, au préalable, de relever les défis de la démocratie nationale et universelle et du développement durable. Elle requiert de gagner, outre les enjeux de la mondialisation humanisée, le pari de la diffusion des valeurs de la paix, de la sécurité et de la solidarité. Il faudra parallèlement, veiller à ce que le progrès soit partagé, en toute équité, entre les peuples, les continents et les civilisations. Il nous incombe, enfin, de trouver de nouvelles formules pour combattre la pauvreté et l'ignorance, contrecarrer toutes les formes d'extrémisme ethnique et idéologique, réduire la course aux armements et freiner les tendances au matérialisme à outrance».
Ainsi l'œuvre de Sa Majesté le Roi a consacré l'intérêt accordé par le Souverain aux différents aspects de la vie des Marocains et démontré la détermination Royale d'asseoir le pays sur des bases modernes, consistantes et adaptées aux nouvelles exigences.
Avec un style de simplicité et d'ouverture, Sa Majesté le Roi donne une nouvelle vigueur à son règne, transparent et respectueux du peuple. Un règne qui s'articule autour des «Valeurs et des vertus immuables dont la pertinence n'est en rien altérée par le temps, bien au contraire. Ces valeurs traduisent toute la volonté d'honorer l'Homme. Elles ont pour noms la liberté, l'égalité, la fraternité, la justice, l'équité, la solidarité, la tolérance et la modération, le développement, le tout éclairé des lumières de la rationalité de la science et de l'éthique»...
La sauvegarde des acquis nationaux est donc magistralement assurée et l'œuvre d'édification se poursuit tous azimuts, dans le cadre de la monarchie constitutionnelle, garante de la stabilité et de l'unité de la nation marocaine, attachée à sa devise sacrée: «Dieu, La Patrie, Le Roi».


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