La Russie a établi un nouveau point de transbordement de pétrole en mer Méditerranée au large des côtes marocaines. Détails. La Russie a établi un nouveau point de transbordement de pétrole en mer Méditerranée au large des côtes marocaines, selon les données de suivi des navires, indique le média russe Black Sea News. Le meme média précise que le pétrolier VLCC (Very Large Crude Carrier) Rolin a récemment reçu le pétrole de l'Oural du plus petit navire Serendi au large de la ville de Nador. "Il s'agit du premier cas de transbordement de pétrole russe dans cette zone." souligne le média. En outre, deux autres navires, notamment l'Ocean AMZ et le Sea Fidelity, sont également arrivés dans la région. Les trois pétroliers avaient auparavant chargé environ 730 000 barils de pétrole dans le port russe de Primorsk. Un tel système permettrait de transporter le pétrole sur de longues distances en réalisant des économies de transport, mais il suscite des inquiétudes parmi les pays européens. L'Espagne a déjà pris des mesures contre cette pratique. Auparavant, les transbordements de pétrole russe s'effectuaient près de Sebta, mais sous la pression des autorités locales et de l'UE, ils ont pratiquement cessé, fait savoir le média russe. Désormais, le nouveau point de transbordement se trouve près de Melillia, et Madrid pourrait à nouveau intervenir, comme elle l'a fait auparavant. Alors que le transbordement se déroulait près de la Grèce, la marine grecque y menait des exercices depuis début mai, ce qui a compliqué les opérations dans le golfe de Laconie, devenu un point de transbordement clé après le début de la guerre de la Russie contre l'Ukraine. Le média indique que ces opérations des pétroliers sont souvent menées dans les eaux internationales, où les contrôles sont moins fréquents, et les navires impliqués ne sont pas affiliés à des sociétés des pays du G7. Rappelons que les pays du G7 autorisent leurs entreprises à assurer et à livrer du pétrole uniquement si son prix ne dépasse pas 60 dollars le baril. Cependant, la base de données de l'Organisation maritime internationale (OMI) n'indique aucun assureur pour aucun des quatre navires impliqués dans le transbordement au large de Melillia. L'OMI a déjà qualifié cette pratique de dangereuse, car la surcharge pétrolière en haute mer augmente le risque d'accidents et de déversements.
