Maroc : Les hôpitaux publics au bord de l'asphyxie    LA FIN D'UN RÊVE NEOCOLONIALISTE    Le Maroc, deuxième destination mondiale des investissements chinois dans la technologie verte    Protection sociale : 24,3 millions personnes bénéficient de l'AMO    Transition numérique : Le Maroc dévoile son plan national pour encadrer et développer l'IA    Cours des devises du mardi 16 septembre 2025    Le chef de la diplomatie coréenne attendu en Chine    Les dirigeants arabes et musulmans appellent à réexaminer les liens avec Israël    Les Emirats Arabes Unis adhèrent au protocole d'accord des BRICS sur la concurrence    UAFA : La Coupe arabe féminine 2027 au Maroc, Fouzi Lekjaa réélu    Athlétisme – Tokyo : Soufiane El Bakkali se contente de la médaille d'argent    De Marseille à Gérone, l'abeille de Regragui reprend son vol    Averses orageuses localement fortes avec rafales de vent mardi (bulletin d'alerte)    Les universités marocaines en ébullition face au projet de loi 59.24    L'encours du crédit bancaire franchit 1 166 MMDH au T2 2025, en hausse de 4,9%    Le statut de Bank Al-Maghrib au menu du Conseil de gouvernement jeudi    Le Centre Atlantique de Journalisme et de Technologie des Médias au Sahara appelle à un soutien urgent aux entreprises de presse des régions du Sud    Botola D1 (J2) : Le KACM face au défi RSB ce soir    Ligue des Champions UEFA : Coup d'envoi du spectacle ''25-26'' ce mardi    Média / Le Parisien : « Ballon d'Or 2025 : selon une IA, le gagnant est... »    La SNRT annonce une augmentation générale des salaires de son personnel    À Casablanca, la République centrafricaine mobilise 9 milliards de dollars pour son développement    La Banque mondiale cite l'INDH en exemple dans son rapport 2025 sur le développement humain    L'absentéisme des médecins plonge la région de Laâyoune-Sakia El Hamra dans une crise sanitaire qui va en s'aggravant    L'hôpital provincial de Tarfaya : Un rêve qui ne se réalise pas après huit ans    Doha. Arrivée de SAR le Prince Moulay Rachid pour représenter SM le Roi au sommet arabo-islamique d'urgence    Mondiaux d'athlétisme : le Kenya postule    Les Etats d'Asie-Pacifique préparent leur contribution à la Conférence mondiale de 2026 au Maroc contre le travail des enfants    Calendrier monétaire : la prudence dicte le statu quo    Malawi. Aux urnes citoyens !    Sommet arabo-islamique d'urgence. Soutien unanime au Comité Al-Qods, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif    La périlleuse banalisation de l'horreur    Le Maroc progresse de neuf rangs dans l'Indice mondial de l'innovation 2025 et atteint son meilleur classement historique    Le Maroc perd 60 000 hectares de couvert arboré entre 2001 et 2024 selon Global Forest Watch    Edito. Préserver l'authenticité, mais encore    « Casa Guira » : la nouvelle comédie signée RedOne et Omar Lotfi dès le 17 septembre dans les salles marocaines    Indice mondial de l'innovation 2025: Le Maroc réalise un bond de 9 places    Des ONG dénoncent le recrutement forcé de réfugiés sahraouis comme mercenaires dans les camps de Tindouf    Le temps qu'il fera ce mardi 16 septembre 2025    Hausse record du trafic à l'aéroport de Pékin Daxing grâce à l'exemption de visa.    Interview avec RedOne : « Le Maroc était le choix naturel pour me lancer dans le cinéma »    Vernissage du peintre Barbara Piekarska Abou-Hilal à El Jadida : Une célébration picturale entre mémoire et territoire !    Al Hoceïma, chef-lieu d'une culture qui se fait «mémoire des diasporas»    Mondial de futsal féminin : le Maroc hérite d'un groupe relevé avec l'Argentine et le pays hôte    Moulay Rachid à Doha pour représenter le Roi au sommet arabo-islamique d'urgence    MAGAZINE : Mustapha Bakbou, le blues du guembri    La cuisine marocaine étincelle de mille saveurs au Village international de la gastronomie à Paris    Cinéma : le 7e art marocain brille sur les canaux vénitiens    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



« Droit de réponse » : Faux tableaux aux enchères : Marauction réagit
Publié dans L'opinion le 11 - 05 - 2012

Suite à notre article paru dans une édition précédente concernant la polémique autour du phénomène du faux en peinture nous avons reçu ce « droit de réponse » de la société Marauction dont nous publions de larges extraits.
Monsieur,
Dans l'édition de votre journal en date du 20 avril 2012, à la page «culture», vous avez signé un article relatif à notre dernière vente aux enchères. Sans nommer explicitement notre société, vous avez fait état d'éléments qui constituent une atteinte grave à notre honorabilité, et nous causent de ce fait un grand préjudice.
Conformément aux dispositions légales en vigueur, nous vous prions de publier la mise au point suivante :
Notre société organise des ventes aux enchères depuis bientôt 6 ans : nous avons ainsi proposé des milliers d'objets, en particulier d'arts traditionnels du Maroc et des tableaux des écoles marocaines et étrangères. Nous n'avons jamais eu la moindre contestation ni remise en cause de l'authenticité des lots dûment catalogués et minutieusement décrits. Comme vous le savez peut-être, le problème de l'expertise des œuvres d'art se pose avec une grande acuité au Maroc, et a donné lieu à de nombreux conflits, dont certains d'ailleurs n'ont pas encore connu leur épilogue judiciaire.
En ce qui nous concerne, nous avons toujours tenté d'éviter à nos clients comme à nos déposants les aléas de la contrefaçon et des faux. Il nous est arrivé également parfois de refuser en dépôt des tableaux pourtant « certifiés». Nous avons multiplié les précautions au point d'insérer dans nos conditions de vente, qui figurent en tête de nos catalogues, une mention indiquant explicitement que nous ne garantissons ni l'état général, ni l'époque, ni l'authenticité des œuvres mises en vente.
Cette clause de vente dégage certes notre responsabilité, mais est surtout destinée à éviter d'inutiles et incessantes polémiques. Car en l'absence d'expertise avérée, tout le monde au Maroc se trouve une vocation d'expert, et nous préférons donc ne pas adjuger plutôt que de tomber dans le cycle des « chikayas », devenu phénomène récurent au Maroc. Il arrive à toute maison de vente, que ce soit dans notre pays ou à l'étranger, de manquer de vigilance. Ce fut hélas notre cas lors de la vente d'avril 2012. Un tableau de M. Mohammed Bennani figurait indûment au catalogue, car il avait été retiré 15 jours avant l'exposition. Les tableaux contestés de M. Hassan El Glaoui ont été retirés de la vente à la demande de sa fille, alors même que ces œuvres n'avaient été examinées physiquement, ni par l'un ni par l'autre. Nous les avons retirées sans hésitation, en demandant au déposant de les soumettre à Madame Touria El Glaoui pour certification. Une aquarelle de Ahmed Ben Yssef a également été retirée. Cela fait pour nous beaucoup trop, mais aucun des tableaux contestés n'a été ni présenté ni vendu à notre vacation du 7 avril Voilà à quoi se résument les 27 tableaux faux que vous mentionnez dans votre article. Vous y ajoutez allégrement « cinq Abou Ali » et autres peintres...
Nous regrettons de constater que « L'Opinion », à travers votre article, a participé à une véritable opération de lynchage, au mépris de toute règle de déontologie. Sans même prendre la précaution élémentaire de nous contacter pour recueillir notre version des faits, vous avez instruit contre nous un procès à charge, cherché les témoins, et appelé la justice à s'occuper de nous. Quittant votre rôle de journaliste impartial, vous avez pris part à une opération de déstabilisation, dont nous connaissons les motivations mercantiles, et dont votre honorabilité ne peut sortir indemne.
Par ce que vous avez délibérément foulé aux pieds les règles de moralité élémentaires et les fondements de la déontologie de votre profession, en servant objectivement de complice dans une opération aux buts inavouables.
La défense de la culture, les plaidoyers larmoyants sur « les pauvres peintres disparus et sans défense» ne sont que l'arbre qui cache la forêt. Vous auriez dû le savoir. Mais vos lecteurs ont droit à la vérité des faits.
Les catalogues de nos ventes sont heureusement là pour démontrer que nous avons toujours poursuivi un véritable objectif culturel, en défendant les Arts prestigieux du Maroc, jouant parfois (très modestement) le rôle de «passeur de culture». Cela nous a valu quelques fidélités, mais également de sordides jalousies. Nous le comprenons à la rigueur, s'agissant de concurrence commerciale. Mais qu'est ce que cela vous a donc rapporté à vous, de vous joindre à la meute des mercanti cupides et aigris?
L'Opinion a toujours été à nos yeux un organe de presse honorable, avec lequel on peut parfois être en désaccord, mais qui à notre connaissance n'a jamais pratiqué l'iniquité partisane dans une affaire privée. C'est donc au nom de cette obligation de nécessaire équité que nous demandons à la Direction de « L'Opinion » l'insertion in extenso de cette mise au point.
Marauction, représentée par sa Gérante Légale


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.