Quatre accusés, placés sous mandat de dépôt, comparaitront, le 13 septembre 2012, dans le cadre d'une procédure de flagrant délit, devant de la Chambre Criminelle près la Cour d'Appel de Safi, sur fond de «coups et blessures à l'aide d'arme blanche, suivis de vol qualifié». Les faits saillants remontent au dimanche 12 août 2012, lorsque sept agresseurs se sont attaqués à un certain dénommé Abdelhamid Maâzouzi qui se trouvait matinalement au souk hebdomadaire de Youssoufia, le dépouillant de la somme de 5000 dirhams et le rouant, à l'aide d'arme blanche, de coups lui causant des blessures graves, sous l'incitation au meurtre proférée par le “Leader" de la horde hostilement déchainée, selon la victime ayant miraculeusement échappé à une mort certaine. Sauvée in extremis des griffes de ses assaillants par des citoyens, la victime rejoignit illico le District Provincial de Youssoufia «où il essaya en vain de porter plainte, auprès du 1er arrondissement de police qui assurait alors la permanence, pour “Coups et blessures à l'aide d'arme blanche, suivis de vol qualifié, incitation au meurtre, et tentative d'homicide volontaire". L'intervention de la police ne s'opéra hélas que tard, après que le Chef du District ait été contacté, via son GSM. Une patrouille fut alors dépêchée au souk de Youssoufia. La scène du crime était encore fraîche, et les témoins, consternés par l'agression cauchemardesque, se présentaient de leur gré aux policiers qui prenaient note des témoignages, inscrivant en l'occurrence noms et adresses des témoins oculaires. Les auteurs présumés du crime odieux délibérément perpétré de sang froid, furent identifiés. Au 1er Arrondissement de Police, la victime devait effectuer sans intermittence, plusieurs allers et retours. L'ouverture d'une enquête tarda. Quant aux témoins oculaires dont les identités et adresses ont été recueillies dans le PV de déplacement et d'investigation sur les lieux du crime, ils ont été ignorés. Aucune convocation ne leur a été adressée. La victime a dû amener au 1er Arrondissement deux témoins qui durent quitter les locaux de police, sans avoir pu donner leur version des faits. Prenant connaissance des exactions ayant entâché l'enquête menée par le 1er Arrondissement, le Chef de la Sûreté Provinciale de Safi, intervint pour veiller à l'application de la Loi et au bon déroulement de l'enquête diligentée, en la confiant à la Brigade de la Police Judiciaire près le District Provincial de Youssoufia. Mais, le Responsable Sécuritaire fut contraint d'intervenir une fois de plus. Il dépêcha, mardi 28 août 2012, en coordination avec le Procureur Général du Roi près la Cour d'Appel, un groupe d'Enquêteurs relevant du Service Provincial de la Police Judiciaire, aux fins de reprendre à zéro, l'enquête et les investigations se rapportant à la procédure judiciaire référentielle de flagrant délit, s'étant avérée entâchée de flagrantes exactions procédurales et juridiques, notamment les stipulations des articles 57, 18, 21, 60 et 80 du code de la procédure pénale ». C'est ce qui ressort, apprend-on de sources informées, des éléments de l'enquête bien ficelée menée à bon terme, en toute intégrité et lucidité, par le groupe des fins Limiers du SPPJ, sous la houlette du Contrôleur Général Ahmed Taoual, Responsable Sécuritaire Provincial de Safi, mettant en vigueur les orientations et directives directoriales du DGSN Bouchaïb Rmaïl. A noter que les éléments du SPPJ ont dû s'affairer tard dans la nuit, pour auditionner et la victime et les témoins oculaires amenés le jour même. Des éléments saillants ont bel et bien été dégagés de l'interrogatoire et de l'enquête diligentée. Quatre des auteurs présumés ne tardèrent pas à être placés, le jour même, en garde à vue, dans le cadre d'une procédure de «flagrant délit», au lieu de «l'enquête préliminaire». Concomitamment, une note de recherche a été lancée à l'encontre d'un cinquième suspect en état de fuite. Les faits incriminants furent conséquemment qualifiés en tant que «graves crimes», relevant du ressort de la Cour d'Appel, et non pas de simple «délit», relevant de la compétence du Tribunal de 1ère Instance, comme étant à priori qualifié et par le 1er arrondissement, et par la BPJ près le District de Youssofia. (Affaire à suivre).