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Télégramme
Publié dans L'opinion le 08 - 05 - 2013

Chute des valeurs urbaines. La librairie « Aux Belles Images », qui a continué à représenter dignement une profession noble comme la maison de notre ami Abdelghany Bensaïd qui prépare le ftor du cœur pour le prochain ramadan, serait en vente. Une nouvelle qui a crispé le cœur des habitués mal ou bien situés, qui prennent encore du plaisir sur cette avenue transformée en salle fermée de meetings comme la Mut où Sarkozy a eu le culot d'organiser son dernier meeting, qui lui fut fatal avant le scandale des tableaux de Guéno prêt à jouer du Nô japonais pour qu'on l'oublie. La célèbre librairie de Rabat « Aux Belles Images » avec sa vitrine qui affichait les préférences de Taïb Abi, un Oujdi vite adopté par les R'batis pour son fair-play et son sens de l'urbanité, ancien préfet de police à Rabat, plutôt main lisse, fut le rendez-vous de l'élite intellectuelle de la capitale où l'on rencontrait aussi bien Khatibi, Lahjomri, Abdessadek Rabee, un ex-fidèle, Pascon dont les enfants ont subi un mauvais sort qu'ils ne méritaient pas, Fatima Mernissi qui préface pour le fun, Claude Paladzoli, prof à la Fac de droit qui a disparu sans laisser d'adresse, une énigme de l'histoire que la revue « Zamane » n'ose pas aborder, Bernard Sichère de Descartes et bien d'autres sommités.
Enfin, un hommage à Souchon avec qui on bavardait sans être obligé d'acheter quoi que ce soit. Un homme affable, souriant, un vrai libraire genre quai des Augustins, avec qui on parlait aussi bien des cigognes que du dernier « Lamalif » qui profitait du vide quand il n'y avait pas à Rabat ou à Ifni de manifs. stop.
Signe des temps. Les Segniors se retirent sans tirer la couverture vers eux. Benamour, longtemps associé au cachet de l'Hôtel la Tour Hassan et de KTH et KTI, a pris sa retraite en ce qui concerne, du moins, le célèbre Palace de Rabat, un mot qui fut rehaussé par Fabrice Maier, mort du sida, alors que sa discothèque boulevard Poissonnière avait atteint l'apogée, comme le studio 54 de New York.
Benamour, aujourd'hui à la retraite bien méritée, voyage entre Torremolinos et les îles de G alapagos, souvent loin pour ne plus suivre la marche de la Tour Hassan où, autrefois, Hajja Hamdaouia, dans la fleur de l'âge, faisait danser des jeunes et des vieux sans sinia sur la tête.
Aux commandes Nabil Benjelloun, et Kamal au service financier qui ne fait pas traîner les fournisseurs qui ont des justificatifs. La Tour, qui vient de fêter ses 100 ans, veut préserver le style de la maison, avec une cuisine marocaine où Lalla Mina El Missaouia a laissé un savoir-faire incomparable, celui de la pastilla.
Autre retraite sage mais active cette fois, celle de Jaouad Balafrej de Rabat-Hôtel. Si Jaouad, estimé dans la profession puisqu'il fut le doyen, reste relié aux affaires grâce à son portable qu'il n'éteint jamais même quand il est à Paris, la ville qu'il connaît comme sa poche depuis des années. Contrairement à Benamour, Jawad Balafrej suit de prêt la marche de ses établissements, tout en donnant l'air d'être à la retraite, un mot qui ne lui va pas comme un gant. stop.
Migration. Célébration du 50ème anniversaire de l'émigration marocaine en Allemagne. Ce qui veut dire que tout a commencé avec la signature de la convention de main d'œuvre entre le Maroc et l'Allemagne en 1963. Une année où les Beatles venaient de faire des bœufs à Hambourg qui a ouvert les portes de la consécration aux Paul Minso, John et Georges, ennoblis par la Reine Elisabeth qui ne l'aurait pas fait pour les Sex Pistols, Clash ou Cure.
Mais avant 1963, il y avait déjà une migration, certes moins importante que dans les Hautes Seines ou à Sarcelles, mais il y avait des travailleurs marocains qui se sont installés en Bavière, fuyant la vie dure dans les Houillères. Alors 50 ans de migration, célébration signée à Dusseldorf, ville de luxe avec des boutiques d'enfer, ça fait sourire. stop.
Le Palais de Justice sur l'avenue Madagascar ou à Hay Salam sur cette rive droite qui s'est payé un Mac Do avec un espace vaste, contrairement à celui du Prince Moulay Abdellah et à celui de l'Agdal, inspire toujours des sensations mitigées à l'entrée, gardée comme le fort d'Alamu. La vue du tribunal reste mitigée depuis le temps où on l'appelait « tnébonar » du temps du bogado qui défend aussi bien un charef haref qu'un ado.
D'ailleurs, le mot « Mahkama », c'est tout un programme, où l'acteur El Ouali qui pourrait être le wali de Oualidia, qui touche à peine 40.000 dh pour un feuilleton, chiffre rapporté par « Tel Quel », une misère par rapport à « Plus belle la vie » ou à Dallas, dont un héros vient de crever.
La justice vient de faire l'actualité avec une étude réalisée par l'Association Adala pour le droit à un procès équitable qui ferait – NDLR – fuir les minables satisfaits du statu quo, le groupe qui a cédé sa place à Deep Purple programmé à « Mawa mahouwa hada »...
L'étude, présentée, vendredi à Rabat, lors d'une rencontre organisée par l'Association autour du thème « le droit à l'accès à la justice et les critères d'un procès équitable », a recommandé à cet effet la simplification des procédures et des dispositions juridiques en faveur des justiciables à travers la mise au point de programmes d'explication des lois portant sur toutes les étapes du procès dans toutes les langues et dialectes nationaux afin d'informer le justiciable et propager la culture juridique. stop.
Les Adouls se dotent de leur syndicat. Ne manque plus que les greffiers qui organisent des sit-in pour défendre leur pain après une séance de footing.
Les Adouls du Maroc ont tenu, samedi à Rabat, le congrès constitutif de leur syndicat pour mettre en avant leurs revendications et promouvoir leur métier. Baptisée Syndicat National des Adouls du Maroc (SNAM), cette nouvelle entité a pour objectif principal de défendre les droits des Adouls, d'améliorer leur conditions sociales, de promouvoir l'exercice de cette profession et de faire face aux contraintes du métier.
Elle vise également à œuvrer pour dissocier le métier du Adoul de l'institution de la Justice (Taoutiq) et de celle de la Nissakha, d'obtenir le droit de posséder une « caisse de dépôt » et d'utiliser davantage les nouvelles technologies de l'information.
« La création du SNAM intervient en réponse aux revendications des Adouls qui, à l'instar des autres professions libérales, ont fait le choix de se doter d'un syndicat pour faire prévaloir leurs droits et promouvoir leur métier », a déclaré à la MAP l'ex-président du Conseil régional des Adouls de Rabat, Chakib Moussbir. stop.
Mohamed Sajid s'agite quand on lui reproche d'être mou. Le maire de Casablanca qui ne voit pas venir les assauts des sobess lors des grandes messes au malaâb charafi qui a perdu son honneur, comme Pétra Von Koff.
"Casablanca a connu une forte croissance démographique (nous sommes à plus de 5 millions d'habitants). Des quartiers entiers ont été urbanisés sans artères ni système de voirie. Du coup, on est toujours confrontés au problème du financement. Tous les grands projets, en cour de réalisation ou de préparation, ont pour unité le milliard de dh.
Aujourd'hui, pour construire les nouvelles villes de Zenata, Ennouacer, Errahma, ce sont des milliards d'investissement qu'il faut se donner les moyens de mobiliser...Il y a lieu de creuser quelques pistes de financement et cela ne concerne pas uniquement Casablanca, puisque nous sommes en train de basculer d'un pays rural vers un pays de plus en plus urbain...avec tout ce que cela engendre comme pression sur le déficit d'équipement dans nos villes. Les plans d'urbanisme ne sont pas, jusqu'ici, appréhendés sur le plan financier. De très beaux desseins, avec des zonings (R+10), des voiries sont réalisées, mais comment financer ces équipements ? » * Extraits de l'intervention de Mohamed Sajid lors des Assises de Skhirat.
Le projet de loi sur le travail domestique a été adopté.
Tant attendu par les associations de la société civile, le texte de loi a été adopté en Conseil de gouvernement jeudi dernier. Pour mémoire, ce projet de loi a été déjà adopté par l'ancien gouvernement d'Abbas El Fassi. Il a été même soumis à l'appréciation des parlementaires. A la grande surprise des associations, le texte fut retiré du Parlement par l'actuel gouvernement.
Mais du côté des ONG comme des décideurs administratifs dont les déplacements sont notés par les RG, on a mis l'accent sur le contrat de travail, la CNSS qui paie régulièrement les retraités, ce qui n'est pas le cas de la CIMR qui oblige les vieux à se déplacer même quand ça ne va pas mieux et autres avantages sociaux, le congé payé pour aller trouver un Jules ould Jillali à Imilchil, etc., etc. Mais, à aucun moment, le contrat de travail n'incite l'employeur à pousser la petite bonne – désormais, c'est pas moins de 15 ans - à apprendre à lire et à écrire, bien que la petite Aïcha est capable de naviguer à vue sur You Tube Alik ou âlina ya bent l'mdina c'est pour toi que je chante, quand madame et msiou sont au travail où certains parcourent les sites, de Mediapart – piraté – à Actu Maroc, remarquable pour sa régularité. stop.
Au Mohit où il y a de moins en moins de hitistes, ils sont plus dans les cafés que dans les rues envahies par des tagers, tais-toi c'est des maux, le dépôt a redessiné son espace intérieur, après le bouzroug apprécié par les assoiffés, «soif d'aujourd'hui», disait bêtement la pub de la soda qui serait cancérigène à une époque où tout devient suspect dans nos assiettes, des viandes halal aux «soicisseaux» de Derb El Amal. stop.
Le low cost arrive. Ce transport aérien économique qui enchante les allergiques au plein tarif, qui partent de Ténérife, les réservoirs pleins, prêts à traverser l'Océan, sans escales où le voyageur est bien calé, avec les jambes étalées, sans suppléments.
A Rabat-Salé, l'aéroport aussi moderne que celui de Davenport que Benallou avait déjà prévu dans ses plans loin d'être machiavéliques, comme le disent des cyniques, recevra des avions de la Ryana sur un air de Ryana, avec des prix très compétitifs, comme on dit dans le langage des turfistes qui jouent le contraire des pronostics qui donnent le tic. stop.
Hexagone. Nagui dont on ne connaît même pas le nom, Naguib pour le pays de Nefertiti, s'adressant à Jacques Higelin qui ressemble à une institutrice du Vaucluse avec sa coupe de cheveux: «On ne vous voit jamais à la télé». Alors que ce chanteur ridiculisé par Jean Genet dans un entretien avec nordine ben mansour, jamais publié, qui a dit «Comment peut-on comparer Higelin et les Rolling Stones ?», passe de nos jours de plateau en plateau comme s'il voulait rattraper le temps perdu, en fuyant la téloche moche, qui donne envie de donner une taloche à l'écran d'une platitude déconcertante. stop.
Toujours à la télé, Houellbecq, lu de Varsovie à la Scandinavie, en passant par la Papouasie, dit qu'il préférait les Rolling Stones... lui qui s'en est pris aux Palestiniens, provocation qui n'a pas suscité de réaction. L'auteur des particules élémentaires est un homme meurtri, qui n'a aimé qu'une seule fois dans sa vie. Ce qui est pitoyable et malheureux. stop.
«Informel, bal chez Temporel, l'effet Printemps arabe», titre un confrère. Comme si le Printemps, qui défie tous les temps, serait responsable des farachas qui étalent des slips Ralph Lauren et des tee-shirt Dolce Gabana, fabriqués à Bouskoura, ou dans la vallée de Akrach désertée par Ahbach, alors que, de tout temps, l'informel qui copie Madurel, a existé, depuis l'époque nodo tragdo, alors on reste éveillé jusqu'à l'aube un peu avant le fajr, Allah ifarrajha pour tout le monde. stop.


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