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Syrie: Paris, Londres et Washington prônent une résolution forte
Publié dans L'opinion le 17 - 09 - 2013

La Syrie devra faire face à des «conséquences sérieuses» si une résolution du Conseil de Sécurité de l'Onu qui doit être adoptée n'est pas appliquée, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. «Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, nous voulons obtenir du Conseil de Sécurité des Nations unies dans les jours prochains une résolution forte», «une resolution qui prévoira bien sûr des conséquences sérieuses si elle n'était pas appliquée», a dit le ministre lors d'une conférence de presse au côté de ses homologues américain et britannique.
La France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni veulent, selon Paris, une résolution «forte et contraignante» à l'ONU pour mettre en forme l'accord américano-russe sur le désarmement chimique de la Syrie, au moment où est attendu un rapport crucial des inspecteurs de l'ONU sur le «massacre» du 21 août.
A l'issue d'une rencontre à Paris lundi matin, le président français François Hollande, son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, et les ministres américain et britannique des Affaires étrangères, John Kerry et William Hague, ont «jugé essentiel» de parvenir à texte «fort et contraignant», a annoncé la présidence française. Il s'agit d'obliger Damas, selon un «calendrier précis», à dresser l'inventaire de son arsenal chimique et à le faire vérifier jusqu'à son démantélement d'ici la mi 2014, a-t-on précisé de même source.
François Hollande a souligné que les trois alliés devaient «garder la ligne de la fermeté qui a permis d'enclencher ce processus diplomatique et de la solidarité», a-t-on ajouté dans son entourage.
Selon la même source, Français, Américains et Britanniques «ont décidé de rester extrêmement groupés dans la semaine qui vient», convenant aussi d'»avancer très vite» et de «travailler dès maintenant à une solution politique en lien avec l'opposition» syrienne, jusqu'ici très opposée à l'accord russo-américain conclu à Genève samedi sur le désarmement chimique de la Syrie.
Mardi, Laurent Fabius se rend à Moscou pour s'entretenir avec son son homologue Sergueï Lavrov du projet de résolution. Un projet, élaboré par Paris la semaine dernière, avait été jugé «inacceptable» par Moscou. Il servira pourtant de «point de départ» pour les nouvelles discussions, a-t-on assuré de source diplomatique française.
La remise du rapport des inspecteurs de l'ONU est attendue à New York à 15H15 GMT.
Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le document va «conclure de manière accablante» à l'utilisation d'armes chimiques, sans toutefois désigner qui est responsable du massacre du 21 août près de Damas ayant fait quelque 1.500 morts, selon Washington et Paris.
Des diplomates affirment toutefois que les détails compilés dans le rapport vont clairement permettre d'identifier les responsables et que les soutiens du président syrien vont devoir apporter la preuve de leur innocence.
«Personne ne comprendrait qu'à partir d'un rapport accablant, des conséquences n'en soient pas tirées. Il faudra réagir et agir», a martelé dimanche Laurent Fabius. Paris souhaite s'appuyer sur ce rapport pour exiger la fermeté de l'ONU.
«Parfum d'agression»
Tout en laissant entendre que la Russie pourrait dans l'avenir soutenir un recours à la force en cas de non-respect de l'accord, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a prévenu que Moscou vérifierait minutieusement toutes les informations accusant le gouvernement syrien.
Il faut «prévoir la possibilité de sanctions en cas de non-application de l'accord», a lancé dimanche François Hollande qui le considère comme une «étape importante», mais pas «un point d'arrivée», la solution politique de la crise syrienne étant l'objectif.
Celle-ci risque d'être compliquée à mettre en oeuvre si l'on en croit les conclusions d'une étude de l'institut de défense britannique IHS Jane's, publiées lundi par le Daily Telegraph. Les jihadistes et les islamistes membres de groupes extrémistes forment près de la moitié des forces rebelles qui combattent le régime syrien, selon cette étude. Or, les pays occidentaux souhaitent que la transition soit assurée exclusivement par de «vrais démocrates».
MM. Kerry et son homologue russe, Sergueï Lavrov, sont convenus d'une nouvelle réunion «à New York autour du 28 septembre», afin de fixer une date pour une conférence de paix sur la Syrie.
L'option d'une intervention militaire reste sur la table, a averti encore M. Hollande, tout comme John Kerry. Le secrétaire d'Etat a déclaré dimanche à Jérusalem que la menace d'une action militaire des Etats-Unis restait «réelle». S'exprimant après sa rencontre avec M. Kerry, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également estimé que «pour que la diplomatie ait une quelconque chance de réussir, elle doit être accompagnée d'une menace militaire crédible».
Les déclarations américaines sur la possibilité de frappes sont «une menace pour toute la région» et ont «un parfum d'agression», a réagi le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, qui a accueilli l'accord de Genève comme «une victoire pour la Syrie».
«Nous acceptons le plan russe de nous débarrasser de nos armes chimiques. Nous avons en fait commencé à préparer notre liste» de cet arsenal, a affirmé le ministre. «Nous ne perdons pas de temps», a-t-il assuré.
A Damas, au premier jour dimanche de la rentrée des classes, l'accord a fait renaître auprès de certains habitants l'espoir de voir la fin d'une guerre qui a fait plus de 110.000 morts en deux ans et demi.
L'opposition syrienne, qui avait exprimé sa frustration après l'accord, a pour sa part appelé la communauté internationale à imposer également au régime syrien une interdiction d'utiliser les missiles balistiques et l'aviation contre les civils.


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