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Télégramme
Publié dans L'opinion le 09 - 10 - 2013

Quand on écrit que des agents de l'administration font la pluie et le beau temps, en matière d'octroi des marchés publics, dans bien des ministères, de celui où brillait Badinter, le roi des droits de l'Homme et des droits des prisonniers, à l'Equipement, la vérité s'il ment, il faudrait peut-être préciser au Maroc comme à Bangkok ou dans le pays de Sherlock, il y a le commanditaire et le chargé de faire taire, les complices qui entrent en lice, dès le partage du magot. Des grandes pointures, au courant des mauvais courants, se placent en retrait, pour laisser le pion faire avancer ses dés afin de s'emparer d'un marché public convoité en République comme dans les royaumes au mille et un royaumes. stop.
Les fabricants de tapis qui ne paient pas leurs employés à temps, à la fin du mois, croient que tout le monde est propriétaire de son logement, alors que la plupart ont des traites à payer et des factures à honorer, de la Redal à moul dar. stop
Pas folle l'abeille. Lami Tazi défend son pain aux raisins dans le monopole de l'insuline aux mains de la Sotherma qui est menacée par la concurrence étrangère. Ah, ces étrangers qui viennent manger le pain des Marocains ! stop.
Dans l'imprimé, qui prime sur « Rabat, l'élégance atlantique », belles photos en quadrichromie qui fascinent le romi et le touriste qui vient de loin, du désert argenté qui ne donne pas le rhume des foins, on remarque l'image de la couverture qui montre une tastifa, belle rangée d'oiseaux sauvages, la aâwa – non assurée par Axa - qu'on ne voit même plus le matin de bonheur quand l'oued n'est pas encore animé. Cette évocation de la rivière qui nous est chère, laisse une impression d'amertume. stop.
L'hommage au TNMV à Aziz Mouhoub et à bien d'autres artistes qui nous ont fait passer de bons moments, nous rappelle que les télés fêlées ne réalisent pas de documents. Portait sonore avec iconographie sur les disparus ou les vivants comme sur France 3 où l'émission sur Piaf nous a fait piaffer d'impatience, espérant voir un soir un court métrage sur Habiba Medkouri, dont la SNRT nous a privé de sa voix légendaire, Doghmi, le maréchal Kébo qui amusait Hassan II ou encore Abdelkader Rachdi, Bidaoui et Mezgueldi. On a l'impression qu'il n'a rien à dire sur ces icônes, alors que les images, le son et les témoignages ne manquent pas à Si Laâraïchi qui ne sait pas qu'au tennis il y a des tartampions qui font des ferziyates dans le choix des arbitres, laissant des jeunes de talent sur la touche. stop.
Indexation des prix à la pompe. Indexation comme l'a repris le caricaturiste Mouline qui nous a fait marrer avec ses scènes de Dar El Fkéra et du Hamam Bouizer.
Indexation des prix, disent les spécialistes de l'économie qui a entraîné une pandémie de savants, au lieu du mot hausse qui fait dire à De la Housse dans le JT, snobé par Maïté, que le dernier affreux jojo est un événement. Le mot indexation veut tout simplement dire augmentation, n'en déplaise à ceux qui se sentent à l'aise dans les formules toutes faites à la veille de la fête où ils nous disent que la ville ne manquera de rien. stop.
La photo du cadre de la BMCI – pub en couleurs sur une page – ressemble étrangement à Salah Eddine Mézouar, zézoir hafi qui rempile, comme Copée dont l'épopée n'est pas prête d'être oubliée, même si Sarko a été blanchi par des juges habitués à la blanquette de veau...
Est-ce un choix de photos voulu qui rappelle qu'à la veille du scrutin de 1981 dans l'Hexagone, l'image de François Mitterrand circulait en catimini à la télé ? Astuce des temps modernes qui n'est pas à écarter. stop.
Les éléments de la police judiciaire de l'arrondissement Sour Jdid, relevant du district d'Anfa, on fait irruption dans un café où l'on consommait le narguilé. Les policiers ont surpris plusieurs clients de l'établissement en train de consommer de la « chicha » et ont procédé à l'arrestation de deux filles pour ivresse.
Pour ivresse, nous dit la dépêche du Midi qui peut tomber à minuit. Ça veut dire que si Fati et Nawal n'étaient pas ivres, on ne les aurait pas embarquées...
Alors, un conseil jeunes filles en fleurs, garçon manqué ou fille confirmée : évitez d'être ivres rondes, ivres, le soir de la ronde... stop.
Marrakech a son marché de gros de poisson, une aubaine, un investissement global de 88 millions de dirhams, que les habitants de la ville rouge qui bouge, quand les autres s'arrêtent, attendaient depuis le temps où ils attendaient que le camion frigorifique venant d'Essaouira ne tombe pas sur la route des vacances.
Un petit bémol : le poisson sera encore plus frais si le TGV qui vise Tanger-Kénitra prolongeait son itinéraire, parce que dans la Ménara, il n'y a ni daurade, ni sole, ni raie... stop
Lu dans les petites annonces du journal de la belliqueuse : « Cadre français cherche maison sans vis-à-vis... ». Pas même la mer ou un espace vert ? stop
Chaîne de froid qui donne froid au dos. Des commerçants arrêtent leur frigo dès la fermeture de leur magasin et tant pis pour les produits périssables. Afin de réaliser des économies d'énergie, disent-ils. C'est un choix. stop.
Les courses de chevaux reviennent au galop à Casa et à El Jadida. Prix Fanida, Prix Hamada et autres Prix Chahid qui font la 2 de Paris Turf. Au palmarès, Abelghani Daouf, Serge Gerard et Mohamed Lakjal. stop.
La page sur Tanger, la semaine dernière dans votre journal, Paul Bowles et Jane qu'on n'a pas mentionnés dans la légende de la photo, prouve que « L'Opinion » a toujours eu des ouvertures qui donnent le cafard aux auteurs de censure. En plus de la beat generation que n'a pas saisie la chroniqueuse qui a fait une gaffe historique en s'attaquant à Kerouac, dans «L'Opinion » des années 70, le journal du 11, Avenue Allal Ben Abdallah du temps de la Dolce Vita, avant le voyage aux lotissements Vita, on s'est délecté, pleine page sur le cinéma underground américain, signée Jean François Vallée. Une audace à l'époque. Autre souvenir.
Le «Monde », le journal qui a découvert la couleur après tout le monde, vient de lancer une page cette semaine sur la peinture. Nos lecteurs se rappellent que notre journal avait un supplément peinture fraîche tous les week-ends, avec des tableaux historiques qui ont marqué l'Histoire de l'art. stop.
La rentrée se mesure à la longue file de voitures qui se forme, le lundi matin, du lycée Descartes – dont une pharmacie porte le nom, sans demander l'avis de René, en attendant une mahlaba Descartes – jusqu'au bas de l'Agdal. Une masse de «hdid » où, heureusement, on klaxonne peu, vu que ça ne sert à rien. Quand on voit cet alignement de voitures qui ressemble aux encombrements dans les grandes villes européennes ou à Nashville où Sylvie Vartan vient d'enregistrer un album, ce qui a dû peiner De Caune qui dit qu'elle chante faux, on se dit que Rabat, derrière sa façade verte et calme, devient une mama ghoula à la rentrée de tous les dangers avec un aïd El Kébir qui va, heureusement ou malheureusement, vider les quartiers malchanceux, les autres étant déjà vides où personne ne se promène dans les rues de rêve, avec ou sans Rex, ni Solex, et vider les poches des pères de famille, qui auront juste de quoi payer le brûleur de têtes, le jour du sacrifice où le haouli, béni par le fils d' Ibrahim, pas de haouliya, fera les frais. stop.
Le metteur en scène Patrice Chéreau n'est plus. Le Fassbinder français a laissé la reine Margot avec Adjani et qui m'aime me suit dans le bain, pardon dans le train. Un génie nous quitte. stop.
Qu'il s'agisse du SIDA ou du cancer, de l'arthrose, de la prostate qui ne touche pas seulement les grosses patates, le diabète ou un problème de cœur, il y a, d'une part, les riches et les classes moyennes, la fierté des manipulateurs de chiffres, qui tentent avec des moyens de bord, non négligeables, de vaincre la maladie et il y a, d'autre part, les pauvres, les pauvres atteints de maladie, loin d'être incurable, qui n'ont pas les moyens de subir des analyses et des radios qu'il faut payer cash, avant d'être remboursés par la CNSS qui a le grand mérite de payer les chibanis à temps – bak chibani et mouk el haloufa, la pauvre.
Du simple lavage des intestins qu'on soignait autrefois avec de la sahla achetée à la pharmacie Foch qui vendait aussi du Tapioca, de la soupe en sachet avant le vermicelle qui ne donne pas encore la varicelle, qu'on vend à 6 DH dans les derniers douars avant le rideau final, à l'échodopller, tout est devenu payable, bien que l'écho n'a jamais été gratos.
Aujourd'hui, la clinique de la forêt noire, célèbre feuilleton sur la iedadiya, se paye la part du gâteau.
C'est ainsi qu'en 2012, le secteur privé a bénéficié de 80,2% des dépenses de la CNOPS et de 82% des dépenses de la CNSS, alors que le secteur public n'a bénéficié que de 5% et 6% des dépenses respectives de la CNOPS et de la CNSS.
Enfin, avant de mettre les pieds dans une clinique du Souissi ou dans une clinique de l'Agdal, il faut avoir les reins solides. stop.
Quelle idée d'inscrire ses enfants à Hay Riad, dans une école must, d'après la pub, alors qu'ils habitent à Marassa ou au Diour Jamaâ ! A qui on donne chaque matin l'argent du taxi, pour leur éviter les bousculades dans le bus où des minus racontent leur vie sur leur portable, comme s'ils étaient seuls au monde. stop.
Rectif. A propos de l'hébergement dans les hôtels lors de la prestigieuse rencontre des maires à Rabat qui a remonté le moral de Oualaâlou, il fallait lire 80 personnes à l'hôtel de la Tour Hassan et non pas à l'hôtel Chellah qui a perdu son kanoun grill pour les beaux yeux de Gnaoua.
De même qu'il fallait lire The Sadows et non Shadows, une série squelettique de la TV des sixties. Une faute due à l'auteur du texte et non au correcteur à qui on fait subir toutes sortes de fautes sur un air de «Bots for Warking» de Nancy Sinatra qui n'a fait qu'un tube dans sa vie qui a marché pour la vie... stop.


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