Rapport du Département d'Etat américain sur les droits de l'homme : Maroc : Le CNDH, une instance "crédible" et "pro-active". La liberté de mouvement mise en avant Le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) est perçu par les ONGs et le public comme étant une instance «crédible» et «pro-active», souligne le Département d'Etat dans son rapport annuel sur les pratiques des droits de l'Homme dans le monde au titre de l'année 2013, rendu public jeudi à Washington. «La majorité des ONGs et le public perçoivent le CNDH comme étant une instance crédible et pro-active décidée à la protection des droits de l'Homme, ainsi qu'un vecteur qui s'évertue à redresser les cas individuels», note le rapport de la diplomatie américaine. Les Etats-Unis s'étaient, rappelle-t-on, félicités au mois de septembre dernier du rapport élaboré par le Conseil national des droits de l'Homme qui vise à améliorer le cadre juridique dans quatre domaines relatifs aux réfugiés et demandeurs d'asile, aux résidents sans statut légal d'immigré, au trafic des êtres humains et aux immigrés légaux. Le Département d'Etat a mis en avant également la liberté de mouvement dont jouissent les citoyens marocains sur l'ensemble du territoire national, en soulignant que les autorités marocaines «respectent ce droit» conformément aux dispositions de la constitution. Dans un autre registre, le Département d'Etat met en avant le fait que les autorités marocaines «respectent la liberté d'association» des travailleurs, ainsi que leur «droit de négociations collectives». Le rapport, rendu public jeudi par la diplomatie américaine, note que les autorités marocaines continuent d'»encourager» le retour à la mère patrie des sahraouis marocains en mettant à leur disposition les documents de voyage nécessaires, en faisant remarquer, à ce sujet, qu'»aucun sahraoui n'a été privé de la liberté de mouvement». Sur la question de la protection des droits des réfugiés, le rapport du Département d'Etat a souligné la disponibilité et la coopération du Maroc avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, «en assurant la protection et l'assistance aux personnes déplacées, aux réfugiés et aux demandeurs d'asile, entre autres». Le rapport rappelle, dans ce contexte, que le gouvernement marocain avait reconnu le besoin de mettre en place des procédures idoines pour les demandeurs d'asile, conformément aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). Rappelons, à ce sujet, que le Département avait salué, au mois de septembre dernier, l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, visant la réforme du système d'immigration et d'octroi de l'asile, sur la base d'une approche plus juste et plus efficace, en droite ligne des recommandations du CNDH. Sa Majesté le Roi avait donné Ses Hautes Instructions au gouvernement afin de procéder, sans délai, à l'élaboration et la mise en place d'une stratégie et d'un plan d'action dans la perspective de formuler une politique globale en matière d'immigration. Les Etats-Unis s'étaient aussi félicités du rapport élaboré par le Conseil national des droits de l'Homme qui vise à améliorer le cadre juridique dans quatre domaines relatifs aux réfugiés et demandeurs d'asile, aux résidents sans statut légal d'immigré, au trafic des êtres humains et aux immigrés légaux. Le rapport annuel du Département d'Etat américain sur les pratiques des droits de l'homme dans le monde, pointe du doigt la corruption «généralisée» et «le manque de transparence» dans les rouages de l'Etat algérien. «La corruption généralisée et le manque de transparence dans les appareils de l'exécutif algérien figurent parmi les restrictions majeures aux droits de l'homme» dans ce pays, souligne ce rapport rendu public, jeudi à Washington, par la diplomatie américaine. Le Département d'Etat signale également trois «violations significatives et continues» des droits de l'homme dans ce pays, à savoir les restrictions à la liberté de réunion et d'association, le manque d'indépendance de l'appareil judiciaire et la persistance des détentions «abusives». Dans ce rapport, qui consacre plus de trente pages à la situation des droits de l'homme en Algérie, la diplomatie américaine juge que «l'impunité des forces de l'ordre demeure un problème», soulignant que le gouvernement algérien n'a pas fourni d'informations publiques sur les mesures prises contre des fonctionnaires de la police ou des services de sécurité ayant outrepassé leurs prérogatives. Dans un rapport similaire au titre de la même année, l'organisation Human Rights Watch (HRW) avait assuré que l'Algérie a fait «peu de progrès sur la protection des droits humains», depuis la levée de l'état d'urgence en 2011. «Les autorités algériennes ont continué à restreindre la liberté de réunion et d'association et à «réprimer les libertés syndicales en ayant recours à des arrestations et à des poursuites judiciaires», avait souligné notamment HRW.