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66ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : L'avocat, acteur incontournable dans la garantie des droits humains et économiques
Publié dans L'opinion le 09 - 12 - 2014

La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l'Assemblée Générale des Nations-Unies, constitue l'idéal commun que doivent atteindre tous les peuples et toutes les nations, dont le Maroc. Cette Déclaration a-t-elle des échos et des répercussions chez nous ? Peut-on dire que son contenu a été entendu par nos gouvernants et que les Marocains bénéficient effectivement de leurs droits ?
Voici donc 66 ans, après le traumatisme d'une guerre mondiale dévastatrice, de génocides et l'explosion de la première arme atomique, que le concepteur de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme a affirmé, avec force, des principes universels devant unifier les nations et asseoir les fondements d'un monde pacifique, prospère et de plus en plus juste.
A cet effet, le 16 décembre 1966, l'Assemblée Générale des Nations unies a adopté le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux, culturels et sportifs. 66 ans après la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, qu'en est-t-il au juste ? Le monde serait-il redevenu plus calme, plus sain et plus juste ? Les valeurs de la Déclaration Universelle sont-elles palpables dans notre vécu quotidien, dans notre pays?
La réponse est, hélas, non ! A qui incomberait alors leur sauvegarde ? Il faut dire que la Charte Internationale des Droits de l'Homme interpelle tout un chacun de nous, surtout la classe éclairée de la société, en premier lieu les avocats, les magistrats qui sont, en principe, les gardiens du temple. Les avocats le font-ils? Oui, et chaque jour. Quoi de plus normal du moment que l'avocat est le moteur de la société, à double titre : d'abord en tant qu'avocat-conseil des citoyens, ensuite, et ne l'oublions pas, en tant que détenteur des valeurs humaines ?
C'est leur combat quotidien.
C'est pourquoi, à l'occasion du 66ème Anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, et l› anniversaire du statut de Rome ayant donné création de la Cour Pénale Internationale de La Haye (CPI), qu'une convention des Avocats du Monde a été signée à la maison du barreau des Avocats de Paris en partenariat avec la mairie de Paris, il y a 4 ans, par 80 barreaux et associations d'avocats représentant les cinq continents dont le barreau de Meknès, que j'avais eu l'insigne honneur de représenter.
Nous devons actualiser la Convention de sauvegarde des droits de la défense signée en 1987, pour la rendre adaptable à l'évolution et aux mutations que connaît notre société marocaine. Elle doit se mettre à niveau des changements presque quotidiens sous l'effet du progrès technologique et des nouveaux besoins des populations, voire de l'Administration Publique elle-même. Parmi les pactes signés, on trouve celui aux droits économiques, sociaux, sportifs et culturels ainsi que les principes de base relatifs au rôle du barreau et le statut de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale. Le Maroc est-il sur le bon chemin suite aux progrès réalisés, même si les citoyens marocains ne bénéficient pas effectivement des droits constitutionnels contenus dans l›article 26 de notre Constitution (logement, travail, santé, éducation, sport, etc.) ?
C›est pourquoi la Convention représente une opportunité non seulement pour les avocats mais offre également l'occasion de s'interroger sur la situation actuelle de leur profession au moment du débat au Maroc sur la réforme de la Justice. L'avocat-conseil doit se mettre au diapason de l'évolution de l'environnement pour pouvoir s'y adapter. Cette évolution a élargi le champ d'intention de ses activités du moment qu'il s'est mis à l'heure des nouvelles technologies de l'information, plus efficaces et plus sécurisantes. Il devient de facto un partenaire incontournable pour l'entreprise et le monde des affaires, soucieux de se prémunir contre les aléas de la conjoncture.
Les communes marocaines doivent s'inspirer donc de l'expérience d'autres villes qui ont réussi à doter les citoyens de cet outil de l'aide à la performance qu'est l'avocat-conseil. Le coût de la prestation ne doit pas être perçu comme une charge mais plutôt comme un investissement au rendement différé et une assurance contre les méfaits de la conjoncture économique et de l'action malintentionnée de l'élément humain.
Sur le plan économique aussi, car, au moment où notre économie se modernise, il est inconcevable que le volet du conseil soit négligé.
Aussi, n'aurait-on de cesse de le répéter, non seulement l'avocat-conseil permettrait de prévenir les pertes potentielles en termes de risque, mais aide à aiguiller l'entreprise vers des horizons meilleurs et surtout à encourager l'investissement, la prise de décision et d'initiative. C'est dire que l'avocat-conseil sera sollicité plus que jamais dans un Maroc en chantier sous la houlette de Sa Majesté le Roi qui ne laisse pas passer un jour sans inaugurer un chantier ou donner le coup de pioche à un projet.
Un Maroc qui bouge nécessite donc des villes qui accompagnent la dynamique sur tous les plans, notamment juridique. La Commune marocaine est appelée à prendre le train qui est en marche depuis plus d'une décennie. Il y va de son avenir et de celui de sa jeunesse qui ne demande qu'à servir sa ville et son pays.


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