L'ami Taleb, coach de la RS Berkane, va, peut-être gagner quelques brins d'expérience après le match aller de la Coupe d'Afrique. Ici, dans cette rubrique, on avait stigmatisé les déclarations de ceux qui pensaient que le fait d'ouvrir le score très tôt dans un match, les mettait à l'abri des mauvaises surprises. On avait aussi souligné que dans un match, en aller-retour, il valait mieux éviter d'encaisser un but à domicile. Conclusion, le plus important dans l'histoire, ce n'était pas de marquer, mais plutôt de ne pas encaisser. Au match retour, par contre, il va falloir que la RSB se mette à l'abri en réussissant à marquer un but chez son adversaire, nommé glorieusement Onze Créateurs. Oui, cher Taleb, il va falloir que nos Berkanais créent du jeu, là bas, ils en sont capables au vu de ce que la RSB a démontré au match-aller. Hélas, elle n'a pas pu éviter le but assassin qui compte double désormais dans les bagages de Berkane. Alors, entre l'envie de se recroqueviller en défense pour défendre le mince avantage pendant le match ou avoir l'audace d'aller bousculer l'adversaire dans ses 18 mètres, il va falloir choisir. Et faire le bon choix. C'est là tout le problème du match-retour des Berkanais qui vont devoir fructifier l'avantage, très, très mince du match-aller. Taleb connaît les qualités et la mentalité de ses joueurs. A lui de les faire jouer selon leurs atouts. Dans l'Oriental, on est sur une terre d'hommes fiers et conquérants. Que la RSB aille donc à la conquête de son histoire et de sa gloire. A la conquête de son rêve en rendant cette belle aventure africaine plus longue qu'un simple match-aller. Aujourd'hui à 18 h (drôle d'horaire pour un soir concurrencé par la Ligue des Champions) la RSB va parfaire ses armes contre l'OK. Un bon test grandeur nature pour aguerrir ses qualités. L'expérience se fabrique petit à petit et à tout moment. Bonne chance aux « maillots rouges » de notre Botola, on a vraiment envie de les voir plus longtemps, très longtemps encore en compétition continentale. Demain (encore à 18 h, ah, ces horaires de mi semaine) aura lieu un match qui fera le plein au complexe Mohammed V où le Raja reçoit le DH El Jadida. Match qui devient très important dans la course au titre, une course que le Raja entend mener tambour battant derrière le Wydad. Vendredi pour son match de Coupe d'Afrique, le Raja a rempli le stade et comblé ses supporters. Là, demain soir, ça sera encore la grande affluence. Le public rajaoui est fidèle, de plus en plus nombreux et il sent que son club a un gros coup à jouer cette saison. Et puis aucun rajaoui n'a oublié que le DHJ a gagné sa seule coupe du Trône sur le dos du Raja. Le Raja a tellement « apprécié » qu'il a limogé Fakhir pour ramener celui qui était le coach j'didi. Vieille histoire... mais personne du côté de Derb Soltane ne l'a oubliée. Raja-DHJ est « le » match de la soirée, lors de toute concurrence maintenant s'il avait été programmé à 17 h, ce n'aurait été pas plus mal. Mais bien sûr, bien sûr, tout cela est facile à dire mais très compliqué à réaliser. Ah, la poisse ! Le MAT sèchement battu à Bamako. A-t-il les moyens de revenir au score ? Et comment !! Tout reste possible. On peut regretter qu'en première mi-temps, le MAT ait tellement raté d'occasions ! C'est pas possible, pas croyable, cette guigne ou cette inefficacité, comme vous voudrez. Ça nous a rappelé le match de Coupe du Monde des clubs contre Oakland à Rabat où Iajour et ses copains ont tout raté, ce qui avait précipité le limogeage d'Amri. Maintenant, dans quelques jours au Saniat Rmal, il va falloir que la taktoka jabalia fasse taire les tambours des savanes maliennes. 17 buts en 2 matches ! Dont neuf pour le seul Wolsburg-Bayern Leverkusen. Ça se passe en Allemagne où le Bayern a passé 8 buts à Hambourg, mais le 5 à 4 du Wolfsburg était somptueux avec 2 buts de El Larabi le joueur qui a refusé de venir chez les Lions de l'Atlas de Zaki. On ne lui en veut pas, c'est un fameux joueur. Et cette Bundesliga, quel championnat ! Et dire que le Bayern continuera de régaler encore dès ce soir en Ligue des Champions dans un match où le Chakhtior Donestk mène s'il reçoit, tremble déjà. La presse parisienne n'a pas trouvé assez de titres ou de phrases pour encenser Mourinho. Il est présenté comme un génie, un maître stratège, un manipulateur, un déstabilisateur, un gars dont l'équipe, Chelsea, est injouable. Le plus grave dans tout ça, c'est qu'0autant, ils encensent Maurinho, autant les journalistes français accablant Laurent Blanc surtout après le match catastrophe de samedi soir au Parc des Princes. Mais le foot est imprévisible et peut-être que le PSG, club qataro-parisien ne part pas battu ce soir. Si cela arrivait, et bien dès demain matin, les mêmes journalistes n'auront plus de mots pour vanter les exploits de « leurs » joueurs ! Cocorico ! Cocorico ! c'est le cri triomphal du sport français qui a fait du coq, son emblème. Sans oublier que lorsque le coq chante, il est bien souvent dressé sur ses ergots, mais les pattes dans le fumier.