Burundi-Crise Le Conseil de sécurité va tenter d'obtenir du gouvernement burundais qu'il ouvre un dialogue avec l'opposition dans le cadre d'une nouvelle médiation, lors d'une visite prochaine à Bujumbura, a indiqué l'émissaire de l'ONU Jamal Benomar. Les ambassadeurs des quinze pays membres doivent arriver jeudi à Bujumbura pour deux jours de visite, la deuxième en moins d'un an. Ils prévoient aussi une escale à Addis Abeba, siège de l'Union africaine. Somalie-Kenya-Attaque Le bilan de l'attaque, le 15 janvier dernier d'une base militaire kényane du sud de la Somalie par les islamistes somaliens shebab, restait inconnu avant-hier mardi au lendemain du rapatriement à Nairobi des quatre premiers corps de soldats tués et alors que la situation exacte sur le terrain restait incertaine. D'après les témoignages, les assaillants shebab ont submergé la base après avoir ouvert la voie avec un véhicule suicide, un modus operandi similaire à celui employé contre des bases burundaise et ougandaise de l'Amisom en juin et septembre derniers, dont s'étaient aussi temporairement emparés les shebab. Afrique du Sud-Politique Le chef du principal parti d'opposition sud-africain, Mmusi Maimane, a affirmé qu'il ne « tolérerait pas » le racisme au sein de sa formation, affirmant que le pays était « déchiré » par un regain de tensions raciales, 22 ans après la fin de l'apartheid. Il demande aux dmembres de son parti devraient signer une charte les engageant à lutter contre le racisme. Une série de commentaires racistes ont ému les réseaux sociaux ces dernières semaines en Afrique du Sud, soulignant les divisions raciales toujours profondes dans ce pays marqué par des décennies d'apartheid. Angola-Procès Le procès du gourou angolais Julino Kalupeteka, chef de la secte évangélique illégale « Lumière du monde », accusé avec dix fidèles de l'homicide de neuf policiers en 2015, a débuté lundi matin à Huambo (centre-ouest). Julino Kalupeteka, 54 ans, est jugé avec une douzaine de fidèles. Plusieurs membres de sa secte ont déjà été condamnés, notamment un jeune homme qui a écopé de 20 ans de prison pour homicide. Côte d'Ivoire -Burkina-Justice La justice burkinabè a émis « au mépris des règles » un mandat d'arrêt contre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, dans le cadre du coup d'Etat raté du 17 septembre au Burkina Faso, a déploré lundi Abidjan, promettant un règlement par voie diplomatique. La justice du Burkina Faso a lancé vendredi un mandat d'arrêt international contre M. Soro dans le cadre de l'enquête sur le putsch raté du 17 septembre et d'une affaire d'écoutes téléphoniques le compromettant avec Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères burkinabè sous le régime du président déchu Blaise Compaoré à propos de ce putsch.