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La COP22 vue de l'intérieur: Responsable mais pas coupable
Publié dans L'opinion le 17 - 11 - 2016

Cette formulation avait été précédemment utilisée, il y a plusieurs décennies, en Europe, par une certaine ministre de la Santé qui avait négligé les risques mortels en courus par ses concitoyens, en raison de défaillances graves commises par une organisation dépendant des attributions de son ministère...
Sous l'égide emblématique de la COP22, ne serait-on pas en train de constater une situation « d'abstention volontaire de porter secours à pays en danger » ? Cette situation correspond à la définition juridique suivante, inscrite à l'article 431 de notre Code pénal : « Toute abstention volontaire de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui, ni pour les tiers, il pouvait lui prêter, soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours, est puni d'emprisonnement ...».
Le préalable qui s'impose consiste à considérer notre pays, notre Nation, comme une Personne qui, en l'occurrence, se trouve véritablement en danger grave et imminent d'avoir à subir les effets néfastes du réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques, voire létales pour une grande partie du territoire telle la chronique d'une désertification annoncée. A l'instar de sa collègue chargée de l'Eau, notre ministre chargée de l'Environnement ne fait, à notre connaissance, aucun signe en direction de la zone verte et de la société civile et persiste à ignorer délibérément l'information relative à l'existence d'une solution qui lui a été personnellement communiquée par écrit ou demande d'audience remise en mains propres, une solution efficace, économique et pérenne qui, outre une amélioration significative de la gouvernance de l'eau et l'efficience énergétique, soutient positivement l'environnement. En effet, la solution permettrait, par exemple, un reboisement général assorti d'un taux de réussite supérieur à 60 %, toutes essences confondues, et de la garantie de pérennité des installations et de la production forestière. Quel intérêt pour l'environnement ? demande le béotien. La réponse est claire : chaque arbre a la capacité de retenir plus de dix kilos de gaz à effet de serre, ce qui nous paraît en adéquation avec l'actualité de la COP22 (?) et la photosynthèse complète avantagerait le tableau par une production au moins équivalente d'oxygène. Un atout majeur pour la salubrité et l'amélioration de la qualité de l'air.
De plus, la mise en œuvre de la solution garantit un meilleur enracinement, un meilleur ancrage dans le sol, ce qui induit une efficacité contre l'érosion et permet de lutter, lorsque cela est nécessaire, contre l'ensablement des zones habitées et la désertification qui s'ensuit.
Toujours à propos de la protection des espaces et des sols, la ministre chargée de l'Environnement, munie de l'information, pourrait suggérer à son homologue du ministère de l'Agriculture – informé par ailleurs, lui aussi - d'intéresser ses services à la mise en œuvre de la solution qui élimine le recours au « paillage » par film polyane, le plus souvent non biodégradable, qui polluent les sols et à terme la nappe phréatique autant chimiquement que visuellement pour de longues années.
Nous laissons à l'avenir le soin de statuer quant à l'appréciation qu'il conviendra de porter sur ces attitudes qui, au regard des enjeux et des périls qui guettent notre pays et sa population, nous paraissent pour le moins désinvoltes.
Point de sémantique : la responsabilité est l'obligation faite à une personne de répondre de ses actes ou omissions, du fait du rôle et des charges qu'elle doit assumer et d'en assumer toutes les conséquences. Droit administratif. En matière de responsabilité de la puissance publique, les personnes morales de droit public peuvent voir leur responsabilité engagée à l'égard des particuliers ou d'autres collectivités publiques soit pour faute, soit sans faute dans le cadre d'une responsabilité dite « de risque ».
FP4S s'inscrit en droite ligne de toutes les Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, notamment celles qui ouvraient les travaux du Conseil Supérieur de l'Eau et du Climat en 2001, celles qui avaient vocation à orienter la mise en œuvre du Plan National de Lutte contre le Réchauffement Climatique et, récemment, au discours de Dakar qui contient la feuille de route de notre pays dans le concert des nations du continent africain et l'exigence d'avoir des « ministres compétents et responsables ».
Enfin, le 15 novembre, notre Souverain s'adressait aux dirigeants de la COP22 en soulignant (extrait): « ... Que l'humanité toute entière (...) aspire à des décisions aidant à sauver l'avenir de la vie sur terre et à la prise d'initiatives concrètes et de mesures pratiques à même de préserver les droits des générations à venir... » ;
« L'ère coloniale est révolue, tout comme la logique qui consiste à imposer des décisions » ;
« Le coût de l'attentisme et le manquement à l'impératif d'affronter le changement climatique et ses effets auront des conséquences graves, mettant en péril et la stabilité et induisant l'extension des foyers de tension et des crises à travers le monde ».
FP4S soutient vigoureusement l'initiative d'une solution d'irrigation localisée souterraine qui présente de multiples avantages déjà évoqués dans ces colonnes, auxquels il convient d'ajouter qu'elle ne saurait être imposée par une quelconque influence « paternaliste » extérieure. En cette occurrence, ainsi que le souligne notre Souverain : « Le Royaume du Maroc n'a épargné aucun effort pour relever ses contributions dans le cadre de la dynamique mondiale visant à réduire le changement climatique et à en atténuer les effets. À cet égard, et toutes proportions gardées, « la solution » soutenue par FP4S aurait un retentissement identique à celui de la Centrale « Nour ».
*Président FP4S


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