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France : La droite a son candidat pour la présidentielle, la gauche «se déchire»
Publié dans L'opinion le 29 - 11 - 2016

Face à une droite française en route vers la présidentielle de 2017 sous l'étendard du très conservateur François Fillon et une extrême droite prête à en découdre, la gauche apparaît plus que jamais fragmentée avec une guerre désormais ouverte entre François Hollande et son Premier ministre.
"Nous sommes proches (...) de ce qu'on pourrait baptiser un suicide collectif", a averti lundi le porte-parole du parti socialiste au pouvoir, Olivier Faure.
Plombée par l'impopularité abyssale du président François Hollande, déchirée par des divergences idéologiques profondes - sur l'économie, l'Europe, la laïcité -, la gauche française semble au bord de l'implosion.
Alors qu'une primaire de toute la gauche est prévue fin janvier, plusieurs candidats ont décidé de s'en dispenser, dont le porte-voix de la gauche contestataire, Jean-Luc Mélenchon et l'ex-ministre de l'Economie "ni de gauche, ni de droite" Emmanuel Macron, tous deux crédités de plus de 10% dans les sondages.
Au sein même du parti socialiste, les couteaux sont tirés, jusqu'au sommet de l'Etat où le président français - qui doit dire prochainement s'il se représente - fait face aux assauts répétés de son Premier ministre Manuel Valls qui se dit ouvertement "prêt" à briguer une investiture à la présidentielle.
Les deux hommes doivent mettre les choses au clair lundi lors de leur déjeuner hebdomadaire en tête à tête, au lendemain de rumeurs de démission du chef du gouvernement, immédiatement démentie par l'Elysée.
L'enjeu suprême à gauche est de rassembler assez largement pour contredire les sondages qui annoncent un second tour de la présidentielle entre une droite portée par le succès de sa primaire et une extrême droite remontée à bloc par la poussée populiste en Europe et aux Etats-Unis.
Si les candidatures continuent de se multiplier, "il n'y aura pas de gauche au second tour (de la présidentielle) et la gauche sera éliminée pour longtemps", a mis en garde Olivier Faure.
"Une fusée décolle, l'autre s'autodétruit. Jamais la droite et la gauche n'auront paru autant aux antipodes", soulignait lundi le quotidien économique Les Echos. "La droite est en route pour l'alternance. (...) La gauche prend le chemin exactement inverse et court vers l'explosion".
Longtemps à la traîne dans les sondages, parfois raillé en "Mister nobody", François Fillon, ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2012), a pulvérisé dimanche son rival Alain Juppé lors du second tour de la primaire de son camp, en remportant plus de 66% des voix. Et s'affiche en position de force, à cinq mois de la présidentielle.
"C'est une victoire de fond, bâtie sur des convictions (...) La France ne supporte pas son décrochage, la France veut la vérité et la France veut des actes", a lancé devant ses partisans cet homme imperturbable à la mise classique, entre hurlements de joie et cris "Fillon président".
Au premier tour, le nouvel homme fort de la droite avait déjà réussi à éliminer l'ancien président Sarkozy. Son ancien patron l'a soutenu dans la dernière ligne droite et lui a souhaité "bonne chance pour le combat politique qui l'attend".
François Fillon a été investi sur un programme très libéral en économie: 500.000 suppressions d'emplois publics, baisse d'impôts pour les entreprises, augmentation du temps de travail, retraite à 65 ans. Et conservateur sur les sujets de société - catholique revendiqué, il est notamment hostile aux adoptions plénières pour les couples homosexuels.
Selon certains experts, il va maintenant devoir infléchir certaines propositions pour élargir sa base électorale. Son programme "devrait bouger un petit peu pour être plus rassembleur, moins clivant, notamment sur les aspects socio-économique", estime le politologue Jean-Yves Camus.
A ce stade, tous les sondeurs prédisent un face à face le 7 mai, au second tour de la présidentielle, entre François Fillon et la candidate d'extrême droite, Marine Le Pen. S'il veut battre cette dernière, galvanisée par la vague populiste en Europe et aux Etats-Unis, le représentant de la droite va devoir séduire des électeurs du centre, voire de la gauche, estiment des experts.


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