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Le Maroc, « pilote » de la résilience agricole de l'Afrique
Publié dans L'opinion le 02 - 02 - 2017

L'un des engagements, parmi les plus forts, qui s'est trouvé au cœur des promesses portées par les participants de la COP22, avait pour objet le « renforcement de la résilience de la production de l'agriculture », secteur qui emploie 60 % de la population du continent africain.
Cette posture correspond à l'impérieuse nécessité de considérer sans ambages que la sécurité alimentaire et le développement économique durable constituent une seule et même priorité, qualifiée d'absolue.
Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le glorifie, a, lors de son émouvant discours exprimé pour marquer le retour du Maroc au sein de la grande famille africaine, souligné sa volonté de soutenir cette priorité :
« (...) le grand défi de l'Afrique n'est-il pas sa sécurité alimentaire ?
« C'est le sens de l'Initiative pour l'Adaptation de l'Agriculture Africaine au changement climatique, dite "Initiative Triple A", que nous avons promue lors de la COP22. Elle constitue une réponse innovante et extrêmement concrète aux défis communs posés par les changements climatiques.
«L'initiative triple A» vise à lever un financement plus important au profit de l'Adaptation de la petite Agriculture Africaine; elle accompagnera également la structuration et l'accélération de projets agricoles, en s'appuyant sur quatre programmes:
La gestion rationalisée des sols ;
-a maîtrise durable de l'eau agricole ;
-la gestion des risques climatiques ; et
-le financement solidaire des petits porteurs de projets.
Cette initiative a d'ailleurs été l'un des axes forts du Sommet africain de l'Action, que j'ai eu le privilège de présider à Marrakech, en novembre dernier (...) ».
Les engagements de la société civile
Depuis de nombreux mois, et particulièrement dans ces colonnes, il est soutenu que le Maroc a vocation à devenir le « hub » vers l'Afrique pour, concomitamment, en faire un véritable relais de croissance pour l'économie nationale.
Le groupement associatif FP4S soutenu par votre journal « L'OPINION », tous deux contributeurs à la COP22 au titre de membres de la société civile, s'est exprimé publiquement sur ce thème en soulignant l'intérêt de l'apport d'une nouvelle technique d'irrigation localisée souterraine par « diffuseur enterré » qui est parfaitement adaptée pour accompagner et soutenir la royale volonté de notre Souverain d'apporter aux pays frères de notre continent, le concours du Maroc pour un « Développement Agricole Africain Durable ».
En effet, cette technique révolutionnaire est apte à déployer une série d'avantages qui seront autant d'outils efficaces pour assurer « la maîtrise durable de l'eau agricole » et « la gestion des risques climatiques », soit deux items majeurs de l'initiative Triple A » précitée.
La « marocanité »
du « diffuseur enterré » ?
En matière d'irrigation agricole, il est constant que le « diffuseur enterré » vient avantageusement compléter l'estimable technique dite du « goutte à goutte » qui a fait ses preuves depuis deux décennies mais qui atteint aujourd'hui ses limites, soit en termes d'évaporation, soit en termes de la salinisation qui en résulte autant qu'en termes de durabilité et de coûts des installations.
L'initiateur du « diffuseur enterré », le Docteur Chahbani, hydrogéologue, spécialiste tunisien des zones arides et semi-arides et membre du groupement associatif FP4S, de droit marocain, à but non lucratif, soutient le développement de cette technique d'irrigation au profit du Maroc en premier lieu et, partant, en direction des autres nations du continent.
Le Docteur Chahbani, sollicité par une chaîne de télévision marocaine, a pu, récemment, développer certains aspects de l'utilisation du procédé, et il nous plaît de souligner que le groupement associatif FP4S avec le concours de ce chercheur a souhaité partager prioritairement l'information avec la population marocaine en procédant à des conférences ou à des installations modèles dans les régions les plus exposées à la sécheresse et à la désertification.
La question de la « marocanité » est par ailleurs sans objet grâce à la validation de cette technique par le Laboratoire d'Hydraulique de Rabat, seule autorité dans le monde qui a testé et homologué cette solution qui bénéficie d'un « bulletin d'essai ».
Le « Diffuseur enterré » moteur de l'adaptation au changement climatique
Tandis que pèse la menace grandissante d'une augmentation des températures et d'un déficit croissant de la pluviométrie qui conduisent à un pénurie de l'eau, il n'est pas question d'entretenir un quelconque discours alarmiste, au contraire !
Au contraire, car la technique d'irrigation localisée souterraine par « diffuseur enterré » a démontré son triple caractère : efficace, économique et pérenne, ce qui lui confère la qualité de « porteur d'espoir » pour une adaptation sereine au changement climatique.
Ainsi, la « solution » décline ses principaux atouts convergents, ainsi qu'il suit :
- Efficace : Economie de 50 % de l'eau d'irrigation agricole ou urbaine par rapport au « goutte à goutte » ; suppression des bassins d'accumulation et de l'énergie additionnelle ; réduction quasi-totale des adventices, limitation des intrants chimiques, réputés perturbateurs endocriniens, etc.
- Economique : Réduction significative de la facture d'eau et, ipso facto, des factures d'énergie ; économies d'échelle par la réduction des intrants chimiques (herbicides, nématicides, etc.), réduction des frais de maintenance et de main d'œuvre.
- Pérenne : en matière de sécurité alimentaire, plusieurs problématiques se font jour. Il y a lieu, dans un premier temps, d'atteindre des objectifs puis de les développer et de les pérenniser dans un second temps.
L'irrigation par « diffuseur enterré » ne subit aucune dégradation et, par conséquent, affiche une durabilité avérée tout en favorisant la précocité, la qualité et la quantité de la production. Cette performance se résume par le terme de résilience et se matérialise par la réalisation d'un véritable investissement.
Plan Maroc Vert = 2 Piliers !
Une opposition
ou une complémentarité ?
Certes, l'agriculture dite « productiviste » dispose des moyens les plus lourds pour obtenir des résultats considérés comme satisfaisants. A cet égard, cette agriculture semble pouvoir s'affranchir des considérations économiques en payant même, au prix fort, l'eau d'irrigation et tous les engagements financiers périphériques, sans pour autant négliger de recueillir le produit des subventions accordées en application du dispositif du Plan Maroc Vert (premier Pilier).
Pourtant, alors même que cette agriculture fait l'objet de l'attention des autorités en raison de sa capacité à peser sur la balance commerciale, il se révèle qu'elle est particulièrement exposée à des obstacles sanitaires et douaniers résultant d'affections phytopathogènes telle la clémentine de Berkane refusée aux Etats-Unis pour cause de « Ceratitis cerata » ou la tomate touchée par « Tuta absoluta » bloquée dans le port russe de Saint-Pétersbourg...
Le Groupement Associatif FP4S, qui milite pour l'optimisation de la gouvernance de l'eau, y compris non conventionnelle, et l'efficience énergétique, affiche sa vocation à défendre la santé et la sécurité des citoyens, opérateurs et consommateurs, en même temps que la protection de l'environnement, s'engage, sans négliger les premiers cités, aux fins d'apporter une solution d'irrigation à la cohorte des « fellahs » les plus modestes et les plus exposés aux inconvénients du changement climatique qui se trouvent inclus au paragraphe de l'agriculture dite « solidaire » (deuxième Pilier).
*Président de FP4S


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