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Région de Béni Mellal-Khénifra
Investir dans l'avenir, c'est investir dans la jeunesse Des projets socio-sportifs structurants dans le viseur...
Publié dans L'opinion le 20 - 06 - 2017

Promouvoir le développement de toutes les capacités des jeunes, c'est répondre leurs besoins qui représentent un investissement durable d'avenir. Et investir dans l'avenir, c'est investir dans la jeunesse, d'autant plus que pour gagner le pari de cet avenir, ce sont de vrais projets socio-économiques et sportifs contre l'exclusion et la marginalisation qui devront être mis en chantier. L'épanouissement de notre jeunesse requiert une mobilisation et une rationalisation des énergies pour une amélioration concrète de ses conditions de vie. Il s'agit d'éduquer, d'encadrer et d'accompagner afin de lui donner une confiance en soi, la tâche est immense mais accessible pour réussir le changement. Un changement qui réduit le fossé qui se creuse entre les jeunes et les décideurs. En les écoutants et les accompagnants, nous serons surpris, très surpris.
Il est, en effet, frappant de constater qu'au niveau de l'évaluation des réalités des conditions de vie et de l'inclusion des jeunes dans la marche du développement de la région, il y a un constat partagé par tous les acteurs impliqués et concernés par la problématique de la jeunesse. Un constat qui prête à l'inquiétude. Que dit le constat ?
Sur le plan des indicateurs relatifs aux conditions d'inclusions des jeunes dans l'action socio-sportive, les données disponibles révèlent que, malgré les efforts déployés ces dernières années, la situation socio-sportive et culturelle dans la région de Béni Mellal-Khénifra est effectivement préoccupante.
Tenez-vous bien, il y a à peine 37 600 licenciés sportifs dans la région. Le taux de couverture des infrastructures sportives est le plus faible comparativement à toutes les autres régions. Le taux de scolarisation des jeunes de 15 à 24 ans n'est que de 65% seulement, le volume de l'accrochage scolaire est assez élevé puisqu'il est évalué à plus de 37 500 élèves chaque année et que le taux de couverture médicaux-sanitaire n'est que de 45% dans le rural et prés de 85% dans le milieu urbain. Quand on sait, par ailleurs, que la part des ressources publiques allouées au sport dans le budget général de l'Etat à la région n'est que de 0,0010 pour le département de la jeunesse et des sports et de prés de 12% des collectivités territoriales, et que les indicateurs socio-économiques susmentionnés sont des indicateurs approximatifs, cachant des inégalités en termes social, de genre et de lieu (rural, urbain, zones de montagnes...). On comprend le désarroi dans lequel se trouve les jeunes Tadlaouis et par voie de conséquence la réalité douloureuse de prés de 1,5 million d'habitants.
Il est frappant également de relever que les besoins, les attentes et les préoccupations des jeunes de la région convergent vers le déficit énorme des infrastructures socio-sportives. L'exemple de la ville de Béni Mellal en tant que siège de la région est très édifiant, avec une seule maison de jeunes, du temps du protectorat. Zéro centre sportif de proximité. Zéro théâtre. Zéro salle de cinéma... Que dire alors des autres centres ruraux en particulier comme Azilal, Tillouguite, Aghbala, El Ksiba...
Pour être sincère et objectif dans son analyse, il y a lieu de rappeler que le conseil de la région a bien approuvé, dans sa session ordinaire du mois de mars 2017, un projet ambitieux de développement de la région à l'horizon 2022 pour un budget prévisionnel de 36.3 milliards de dirhams. Avec une participation budgétaire du conseil de la région à hauteur de 26%. Soit 9.4 MMDH pour la réalisation de quelque 1682 projets. Des projets structurent pour ne citer que la construction au programme de deux grands stades de football dans les villes de Béni Mellal et Khouribga pour un investissement à hauteur de 3.67 MMDH, d'une Faculté de médecine, un CHU... (Voir notre édition du 03/04/2017). En termes du montage financier, il a été annoncé la participation de quelque 100 « parrains ». La question qui se pose seront-ils en mesure de tenir leur engagement financier arrêté à hauteur de 74% ? Soit une contribution de prêt de 27 MMDH ? L'autre projet non moins important est la construction éventuelle d'un village des sports à Béni Mellal pour 700 MDH (voir notre édition du 25/5/2017). Et pour conclure dans le faste du discours des officiels, on retient également la promesse du gouverneur de la province de Khouribga de faire don au RCOZ d'un foncier de 5 Ha pour la construction dans le futur d'un complexe sportif dans la ville d'Oued-Zem... Continuons de rêver de voir un jour tous ces projets se réaliser sur le terrain. En attendant Godot !
Dans le contexte actuel marqué par la dynamique de la nouvelle constitution, le Maroc vit un rapport spécifique. Il s'agit d'un nouveau défi pour les décideurs et les élus de sortir de la période du discours à la réalisation sur le terrain. De quoi leur donner une certaine légitimité aux yeux de la jeunesse. Or, ce qui donne cette légitimité aux discours des officiels, c'est la responsabilité et l'action sur le terrain qui doit les distingués. Il appartient donc à eux de prendre la mesure de l'ampleur de la responsabilité et la crédibilité en phase avec les attentes et les aspirations des jeunes. Une offre susceptible de réconcilier la jeunesse avec les responsables de la chose publique. Au lieu d'être gérés par des élites qui sont en décalage avec les orientations Royales. Ce qui crée cette nouvelle forme de contestation et d'agitation au quotidien. Faute de communication et de discours sérieux et transparent au quotidien.
En fait, ce n'est pas par ce que notre sous sol ne regorge pas de richesse particulière qu'on doit se résigner aux vœux pieu. Le Maroc, à la faveur de la clairvoyance Royale, dispose de la plus grande des richesses qui puisse exister. Et elle est sur son sol. Les ressources humaines. Et plus particulièrement les jeunes. Ils sont notre présent et notre avenir. Et ils sont, surtout, les porteurs de notre devenir. Seuls ceux qui refusent ou qui ne se donnent pas le droit de comprendre, se résignent d'aller de l'avant. Voilà pourquoi l'un des plus périlleux exercice consiste à passer de la théorie à la pratique, par ce que nos jeunes ont besoin de réponses réelles et d'actions effectives sur le terrain et non d'être des mal invités des questionnements perpétuels... et des réponses évasives sans lendemain !
Mustapha CHABBAK


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