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La Banque populaire de Harnafi à El Koutbia
Publié dans Maghreb Observateur le 03 - 07 - 2010


Par A. Khouibaba, ,
Montréal
La Banque populaire est la seule banque marocaine à Montréal. À son ouverture par Iraqi, le défunt Harnafi a démarré cette banque dont la seule vocation était la promotion des investissements et des exportations. Après M. Adlouni a continué dans la même veine et c'est avec l'arrivé de M. Mohamed Allouch que la banque a pris un virage important, celui de servir la communauté marocaine et de l'assister pour le transfert des devises, une opération bénéfique pour le Maroc et utile pour les marocains de Montréal.
L'entente historique que monsieur Allouch a initié entre la Banque populaire et la Fédération des caisses populaires, en présence de MM. Belqziz et Zemmama pour la signature à Montréal permettant aux membres de la communauté marocaine de transférer des fonds au Maroc via les caisses Desjardins dans une opération moins onéreuse et plus facile. Le coût de la transaction quelque soit le montant ne dépasse jamais 7 $ canadien par rapport à plus de 40.00$ chez la concurrence. Ce transfert peut se faire soit par internet ou au guichet automatique d'une caisse populaire.
MM. Abouyoub et Jamal El Ouadie qui ont pris successivement la succession de M. Allouch, ont continué cette opération en proposant au même temps l'assurance pour le rapatriement des corps. Ce service n'est pas encore très populaire auprès de nos compatriotes car cela ne fait pas parti de nos coutumes de penser à la mort. Pour nous, c'est une chose qui n'arrive qu'aux autres.
M. El Koutbia et son équipe ont ouvert une autre ère, le virage a encore changé de cap pour s'orienter vers des opérations immobilières en permettant à la banque de stabiliser les transferts et d'éviter des baisses qui arrivent parfois suite à des récessions ou tout simplement la baisse de la valeur du dollar. Avec l'immobilier, baisse ou hausse du dollar, Bouaaza est obligé de payer son hypothèque.
Lors du Premier salon marocain de l'immobilier à Montréal, un salon dont almandba kbira et lmayat far, cela n'a servi qu'à donner une tribune à nos représentants des autorités marocaines au Canada, consule et ambassadeur, entraînant des frais énormes pour les exposants. On y voyait notre agence immobilière qui appartient à l'état et qui est financé par le peuple, Al Omran, on dirait que ces représentants se sont sauvés de leurs bureaux du Maroc sans catalogues et sans documentations.
Les autres exposants sont de petits promoteurs dont les prix dépassent le budget de l'ensemble de la communauté. Il y en a même qui demandaient du « noir ». Et bien entendu, Royal Air Maroc et l'Office du tourisme étaient présents.
Les résultats du Salon comme disait un de nos amis étaient « mitigés » mais les coûts étaient énormes. « Chkoun alli kader ygoul lkaid jmae raglik ».
Les promoteurs de cet événement sont des enfants de « bonnes familles » qui jouissent d'appui de gros bonnets qui peuvent suggérer des ordres à travers la Consule pour faire plier les institutions marocaines à leur avantages et jeter de la poudre aux yeux à certains promoteurs pour les inciter à participer à une action inutile. D'ailleurs l'animatrice Evelyne Abitbol trouve toujours dans ses discours un moment pour nous parler de I'Institut Amadeus mais manque de temps lorsqu'un RME pose une question. On se demande si l'Institut Amadeus est plus important que la question d'un RME qui veut investir dans un bien immobilier. Rappelons que cela se passe dans un salon de l'immobilier et rien de politique (théoriquement). Car, entre nous, l'Institut Amadeus veut dire Brahim fassi el fehri, ce qui veut dire Taib ce qui explique la courbette de la consule et c'est inutile de vous rappeler que ce même institut qui a invité l'ex ministre des Affaires étrangères d'Israël Tzipi Livni à Tanger au Maroc malgré les protestations populaires. (Il est facile de trouver un déno-minateur commun entre Abitbol, Livni et la Consule Otmani). Tout le monde s'entend que ce Salon était vide de contenants et de contenu. Il a plus terni l'image de l'immobilier au lieu de le promouvoir.
Heureusement, M. El Koutbia, fidèle à ses objectifs s'est allié à la jeune entremadame Naïma Sabbar. Le 20 mars 2010 à l'hôtel Marriot Château Champlain, plus de 500 personnes de la communauté marocaine ont été invité a un mini souk c.-à-d. pas seulement des présentations oiseuses mais des concrétisations et des transactions.
Un guichet unique où Maitre Benjelloun, notaire, venu spécialement pour l'occasion du Maroc, la Banque populaire et Trait d'union de l'immobilier dont la directrice, Mme Sabbar revenait du Maroc avec des produits et des prix de plusieurs promoteurs marocains, presque du « sur mesure » pour combler les attentes des RME qui comme dirait Charles De Gaulle : « Je vous ai compris ».
L'opération s'est déroulée dans une ambiance de dialogue et de compréhension. Evidemment l'odeur (riha) d'Amadeus n'était pas là donc pas l'ombre d'une consule ni d'un ambassadeur. Mais on peut dire que la volonté des Marocains était plus que présente. Plusieurs transactions se sont transigées maintenant on entre dans la phase d'ajustement entre le promoteur et la BCP qui doivent faire face à un problème socio-économique, chacun doit faire sa part pour faciliter la tâche à cet acheteur qui n'a pas le même profil que celui de son compatriote en Europe.
La plupart des promoteurs demandent 30% et la moyenne des prix varie entre 130 000$ à 150 000$, ce qui représente entre un apport de 39 à 45,000$ alors qu'au Canada pour acheter une maison de 200 000$, un acheteur ne débourse pas plus que 10 000$.
Comme on a l'habitude de le faire à la marocaine, (la théorie). On vous parlera de la vente en l'état futur d'achèvement (VEFA) : Vente sur plan, qui intervient avant l'achèvement du programme, l'acquéreur devient propriétaire du sol et du logement acquis au fur et à mesure de sa construction.
Le contrat de vente (généralement précédé d'un contrat de réservation) est conclu devant notaire et précise la description de l'immeuble, le prix et les modalités de paiement du bien, le délai de livraison. Mais vous savez, c'est comme celui qui vous dira que cette chemise t'appartient mais tu ne l'auras jamais. Aucun promoteur n'adhère à la VEFA et ça reste que des mots sur le papier. En résumé, nous sommes conscients des efforts de la banque et de son chef à Montréal ainsi que des efforts de la compagnie Trait d'union de l'immobilier et sa directrice madame Naima Sabbar et qu'ils sont à l'écoute de nos compatriotes au Canada pour transmettre nos doléan- ces. Des progrès sont déjà réalisés et nous sommes convaincus que dans l'avenir des opérations se passeront dans un climat plus propice et sans heurt grâce à cette initiative, JMIM, (Journée marocaine de l'immobilier à Montréal). Le dialogue s'est ouvert et son seul objectif est d'aboutir à des résultats probants pour l'ensemble de la communauté.
Pour conclure, il est bien important de rappeler que la Banque populaire reste notre meilleure institution de Harnafi jusqu'à El Koutbia. Le bon travail du défunt Harnafi, l'artiste Adlouni, le visionnaire Allouch, le sage Abouyoub, le bosseur malgré sa gaffe Jamal El Ouadie, et le gestionnaire El Koutbia, mais derrière ces gens, il y a toute une équipe : Madame Btissam Lahrichi, M. Abdellah Hamza, Mme Samira Hadri et notre grand penseur à qui on souhaite une bonne retraite Monsieur Khayar. J'en profite pour souhaiter bonne chance à la nouvelle recrue, Madame Cherkaoui.
Je dois souligner que la Banque populaire est la seule institution marocaine, qui lorsque l'on a fait notre enquête sur la falsification du diplôme de madame Btissam Achor, après vérifications et sans aucune hésitation, l'ex-président M. Omary a pris la décision de la congédier et cela malgré les pressions du père de cette dernière qui occupe un poste dans le protocole au Palais royal.


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