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Le Sénégal fête un demi siècle de souveraineté et affiche ses atouts et ses ambitions
Publié dans MAP le 05 - 04 - 2010

Le Sénégal, terre de la Teranga (hospitalité en Wolof), a fêté ce week-end dans le faste et un éclat à l'international, un demi siècle de souveraineté. Une occasion de faire le bilan des réalisations et d'afficher les ambitions d'un pays en développement qui aspire à prendre sa destinée en main et jouer un rôle de premier plan dans le projet d'intégration régionale des pays de l'Afrique de l'Ouest.
Par Driss Hidass
L'inauguration du monument de la "Renaissance Africaine" aux abords de la capitale sénégalaise, une oeuvre gigantesque de bronze de plus 22.000 tonnes et de 50m de haut, atteste de cette volonté de ce pays de l'Afrique de l'Ouest, peu riche en ressources, mais débordant de dynamisme et d'enthousiasme à l'idée d'une Afrique unie et qui se prend en charge.
Le président sénégalais Abdoulay Wade a tenu à afficher haut et fort cette volonté panafricaine dans un rassemblement de chefs d'Etat et de gouvernement africains qui a pris les allures d'un sommet informel autour de festivités marquant le cinquantenaire de l'indépendance du pays.
Dans son discours au moment fort de la célébration du cinquantenaire, M. Wade a soulevé la question du panafricanisme. "Le temps du décollage est arrivé. Il est temps de mettre en place les Etats-Unis d'Afrique", a-t-il souligné.
Devant une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont une importante délégation marocaine conduite par le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, Wade a ainsi plaidé pour l'intégration de l'Afrique qu'il estime "la seule voie pour le continent de concrétiser les objectifs de développement et de progrès".
"L'Afrique est capable d'atteindre le même niveau de développement que les nations les plus avancées du monde", a-t-il dit avec assurance, conjurant ainsi l'esprit fataliste confinant l'Afrique à des stéréotypes et préjugés fortement ancrés dans certains esprits.
''Mais pour cela, il est nécessaire que les Africains s'unissent et dépassent l'Union africaine pour construire les Etats-Unis d'Afrique à l'image des Etats-Unis d'Amérique et de l'Union européenne'', a-t-il dit lors de ce rassemblement qui a drainé des centaines de milliers de personnes.
Pour le chef de l'Etat sénégalais, il s'agit de la seule voie pour le continent de parvenir à ses objectifs et de réaliser le meilleur lendemain que les leaders de la lutte pour l'indépendance avaient espéré. Il a assuré devant ses homologues que les chefs d'Etat africains "partagent aujourd'hui" le même de point de vue que lui sur la nécessité d'une plus grande intégration des pays africains.
M. Wade n'a pas manqué le devoir de mémoire en évoquant les douloureuses palies du passé que sont "l'esclavage et le colonialisme". Un devoir de mémoire doublée d'une conviction de tourner la page du passé et d'envisager un meilleur avenir où "l'Europe est invitée à traiter d'égal à égal avec les pays africains dans le cadre d'un véritable partenariat", a-t-il dit.
Le monument de la "Renaissance Africaine" veut rappeler les blessures infligées à l'Afrique, mais c'est aussi une invitation au dépassement, au pardon et à la réconciliation, a-t-il plaidé.
Abdoulaye Wade a ainsi exhorté avec insistance les Africains pour conjuguer et fédérer les efforts "afin de réparer les erreurs du passé pour que l'Afrique prenne sa place parmi les grands ensembles et pour assumer son destin".
Le demi-siècle de souveraineté nationale du Sénégal a été marqué par une stabilité politique qui a connu son point d'orgue, le 19 mars 2000, avec une alternance réussie au sommet de l'Etat. A la suite d'une élection présidentielle démocratique, libre et transparente, le président Wade, opposant pendant 25 ans, l'a remportée face au président Abdou Diouf.
Au pouvoir depuis 1981, M. Diouf avait succédé au premier président du pays, M. Léopold Sédar Senghor, qui avait cédé volontairement le pouvoir au profit de Diouf, son Premier ministre à l'époque, conformément à un article de la Constitution qui faisait du chef du gouvernement, le successeur du chef de l'Etat, en cas de démission ou d'incapacité.
Le long des mandats de ces trois présidents qui se sont succédés à la tête du pays depuis son indépendance en 1960, le Sénégal a connu des changements notables dans tous les domaines de sa vie politique nationale, économique, sociale et culturelle.
La vie politique est dominée par une totale liberté d'expression: floraison de journaux, de radios, de télévisions, outre 150 partis politiques politiques de diverses tendances.
Depuis les années 70, une sécheresse endémique frappa le pays. Une crise économique s'ensuit jusqu'à la fin des années 90, ce qui avait conduit à un Programme d'ajustement structurel dicté par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
L'arrivée de Wade au pouvoir en avril 2000, avait coïncidé avec la fin de ce programme, ce qui a permis de lancer de grands travaux sans précédents. A travers tout le territoire sénégalais, les infrastructures socio-économiques: autoroutes, routes, aéroports, hôpitaux et écoles, entre autres, sont sortis de terre. Le niveau économique s'est développé, faisant du Sénégal la troisième économie en Afrique de l'ouest, après le Nigeria et la Côte-d'Ivoire.
Le plan diplomatique demeure caractérisé par l'influence grandissante du Sénégal sur la scène internationale. Grâce à la stabilité politique du pays, la capitale Dakar est devenue une plaque tournante en Afrique et accueille le plus grand nombre d'Organisations du système des Nations unies, en plus de diverses Organisations humanitaires internationales.
Constantes et profondément ancrées dans l'histoire et la culture, les relations bilatérales entre le Maroc et le Sénégal se sont particulièrement consolidées au fil du temps faisant de Rabat et Dakar deux partenaires tant sur le plan politique, économique, culturel que social.


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