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L'opposition et les syndicats accueillent froidement la réforme gouvernementale du marché du travail.
Publié dans MAP le 14 - 04 - 2010

Confronté à une grave crise économique et ses répercussions sur l'emploi, le gouvernement Espagnol vient de proposer, aux syndicats et au Patronat, une réforme du marché de travail qui réduit le coût des licenciements et encourage l'emploi fixe, une réforme qui ne semble pas convaincre l'Opposition qui la froidement accueillie et qui n'est pas vue d'un bon Œil par les syndicats.
-par Jalila AJAJA-
Le Patronat, quant à lui, plus circonspect, préfère garder le silence dans l'attente d'analyser en profondeur les propositions du Gouvernement.
Mais le temps urge pour l'exécutif socialiste Espagnol dont le pays se trouve empêtré dans une crise économique sans précédent de laquelle il peine à sortir et qui voit dans cette ultime réforme du marché du Travail le sésame pour résoudre le problème du chômage devenu endémique en Espagne.
Présentée en début de semaine par l'exécutif Espagnol dans le cadre du Dialogue sociale, la nouvelle réforme du marché du Travail, l'un des secteurs les plus touchés par la crise économique en Espagne (l'Espagne souffre du niveau de chômage le plus élevé de la zone euro. Il atteint près de 19 pc de la population active), ne semble pas convaincre ni l'opposition incarnée par l'éternel rival du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), du chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero, ni les grandes centrales syndicales qui ne sont pas prêtes d'accepter une réforme qui encourage "les licenciements low cost".
Quant au Patronat, plus circonspect, il préfère garder le silence en attendant d'analyser en profondeur les différentes mesures proposées par l'exécutif, en mesurer les bons et les mauvais côtés avant de se prononcer.

+Une nécessaire réforme qui s'inspire du modèle autrichien et allemand+
Dans sa nouvelle proposition de réforme du marché du Travail, l'Exécutif espagnol s'est inspiré du modèle Autrichien et Allemand. Parmi les mesures proposées figure la relance de l'embauche avec une prise en charge à hauteur de 40pc des frais d'indemnisations pour réduction d'effectifs, dans le but d'alléger les charges des entreprises harassées par leurs grandes difficultés d'assurer l'équilibre de leurs finances.
La nouvelle réforme propose également, d'inciter les entreprises à travers d'importantes bonifications à favoriser le recrutement des jeunes de moins de 30 ans, à travers notamment le recours au contrat à durée indéterminée, sachant que le marché du travail espagnol se caractérise par la préférence du recrutement temporaire par les entreprises.
Actuellement, la réforme du marché du Travail est devenue actuellement une nécessité incontournable en Espagne, un pays dont l'exécutif essuie des critiques de toutes parts sur ses positions "frileuses" à l'heure de prendre des mesures drastiques qui ne sont pas toujours agréablement accueillie.
La nécessaire réforme du Marché du Travail a été souligné, à nouveau, mardi par le gouverneur de la Banque d'Espagne, Miguel Angel Fernandez Ordonez, qui a averti que le maintien d'un niveau de chômage élevé pourrait compromettre la reprise économique espagnole et fragiliser les banques.
"Si l'Espagne continue à avoir des millions de chômeurs pendant une longue période, le système bancaire, de soutien à l'économie pendant la crise, pourrait devenir un obstacle à la reprise économique", a indiqué le gouverneur lors d'une conférence financière à Madrid.
"Ou nous mettons en place une réforme du travail pour combattre ce problème et la faisons approuver avec le plus large consensus possible ou les établissements de crédit espagnols en subiront les conséquences: des niveaux d'endettement élevés, moins d'affaires et une dette publique en hausse", a alerté le responsable financier.
+Une réforme fraîchement accueillie par l'opposition et les syndicats+
Mais la réforme du Marché du Travail Espagnol ne semble pas convaincre le Parti Populaire, qui l'a qualifiée de "vague", "incomplète" et "qui ne servira pas à faire front au problème du chômage qui touche le pays".
"Après plus de deux ans d'attente, le gouvernement présente un texte qui ne veut rien dire et se limite à avancer des suggestions ", s'est indigné le président du PP, Mariano Rajoy selon qui toute réforme du matché du Travail doit s'atteler à réduire "les scandaleux chiffres du chômage en Espagne".
Le texte de réformes proposé par le gouvernement sociale n'est qu'un "ensemble de suggestions, sans aucune décision adoptée" et le gouvernement continue de "déléguer ses responsabilités alors qu'en Espagne mille personnes perdent chaque jour leur poste d'emploi", a déclaré le chef de l'opposition espagnol lors d'une réunion, mardi, au Congrès des députés.
Pour le PP, "l'inaction du gouvernement espagnol est le véritable problème de la crise économique du pays". "Au lieu de prendre le taureau par les cornes, l'exécutif se contente de lancer des ballons vides dans l'air".
Les principales centrales syndicales espagnoles ont elles aussi froidement accueilli la nouvelle réforme du marché du Travail proposée par le gouvernement. Le secrétaire général de l'UGT, Candido Méndez, a qualifié de "simulacre du modèle Autrichien de licenciement, qui a inspiré l'exécutif espagnol pour sa réforme du marché du Travail", soulignant la nécessité de " réorienter" certaines mesures de ladite réforme.
De toutes les façons, la nouvelle réforme du gouvernement "va nécessiter un effort de négociation entre syndicats, patronat et gouvernement ", a-t-il affirmé.
Pour sa part, le secrétaire général de Commissions Ouvrière, Ignacio Fern ndez Toxo, a estimé, dans des déclarations à la Radio Nationale Espagne (RNE) que la nouvelle proposition de réforme du marché du Travail avancé par le gouvernement "rend encore plus précaire, les recrutements à temps partiel ainsi que d'autres types de recrutements".
"Le gouvernement vient de perdre une nouvelle opportunité pour s'attaquer aux problèmes structurels du chômage", a-t-il regretté, mais la négociation reste ouverte dans le cadre du dialogue social renoué récemment entre gouvernement, syndicats et patronat.


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