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Plusieurs acteurs politiques plaident à Casablanca pour la reconsidération de l'action politique
Publié dans MAP le 24 - 04 - 2010

Plusieurs acteurs politiques ont plaidé, vendredi soir à Casablanca, pour la reconsidération de l'action politique dans le pays et la reconquête de la confiance des citoyens pour renforcer son rôle dans la consécration du processus démocratique.
Réunis dans le cadre d'une conférence sur le thème "le Maroc politique en question", ils ont également insisté sur la recherche par les partis d'une plateforme commune qui soit le point de départ de l'élaboration d'une vision claire de la scène politique actuelle et qui peut participer à la formation d'alliances cohérentes.
Dans ce cadre Mme Aicha Qorch, membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a fait noter que les partis doivent se pencher avec sérieux sur un ensemble de projets pour améliorer la pratique politique dans le royaume notamment la révision du système électoral, l'encadrement des citoyens ou encore le renouvellement des méthodes de travail.
"Le changement attendu dans le domaine politique est tributaire du dépassement de l'héritage du passé et de l'accompagnement de la dynamique que connaît le Maroc sur les plans économique et social", a-t-elle dit.
De son côté M. Hassan Benaddi, président du conseil national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a fait savoir que la volonté de changement chez les acteurs politiques constitue le meilleur moyen pour dépasser les mutations politiques et enraciner l'action démocratique véritable ajoutant que cette volonté "doit reposer sur une compréhension juste de la réalité de l'action politique dans le pays".
Après avoir passé en revue l'action partisane au Maroc, il a fait souligner que la lecture des 50 dernières années laisse apparaître que le royaume a pu accomplir un développement notable dans nombre de domaines mais que l'action politique n'a pas pu suivre cette évolution.
Abordant la scène politique au lendemain des dernières élections, il a noté que ces consultations ont démontré l'existence de forces politiques qui ont un poids supérieur (8 partis encadrent 90 pc des électeurs).
Pour sa part M. Lahcen Daoudi, membre du secrétariat général du Le Parti de la justice et du développement (PJD) a indiqué que la scène politique actuelle "ne donne pas une image claire sur la réalité de l'action politique".
A ce propos, il a appelé à mettre fin avec certaines pratiques qui touchent le coeur des opérations électorales et la remise en cause de certains articles du code électoral insistant sur l'obligation pour les partis d'assumer leur responsabilité dans l'accréditation des candidats et le suivi du travail des élus.
Dans le même sens M. Mohand Laenser, Secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), a fait remarquer que le changement de la scène politique nationale, la lutte contre la balkanisation et la constitution d'alliances homogènes en pôles "ne peuvent avoir lieu sans réformes politiques et juridiques encadrant le domaine de l'action partisane électorale".
Cette voie constitue, a-t-il dit, le moyen d'achever la transition démocratique en 2012 ajoutant que son parti a toujours défendu cette revendication depuis 2020.
M. Mohamed Tamaldou, membre du bureau politique de l'Union constitutionnelle (UC), a présenté un nombre de demandes qui concernent la pratique politique tels la relation entre la politique et les autres champs de la connaissance, le rôle des partis dans l'édification de la démocratie ou encore le l'évolution du processus démocratique.
A ce propos, il a plaidé pour que la politique soit reconsidérée comme un champ de connaissance principal d'où émanent les autres champs, pour le renforcement des partis "base de la construction démocratique" et pour la consécration de la culture de complémentarité entre les formations politiques et les compétences de la société civile.
M. Mohamed Aujar, membre du bureau politique du Rassemblement National pour les Indépendants (RNI) a estimé que l'année 2012 constitue un horizon pour dépasser "les dysfonctionnements" que connaît la scène politique soulignant que pour remédier à cette situation il faut s'armer "d'une forte volonté politique".
La situation actuelle implique la possession, par le pays, de tous les instruments démocratiques pour atteindre une "démocratie naturelle" aidant à faire émerger une majorité claire, a-t-il dit.
Dans le même sens M. Mohamed Saad Alami, membre de la commission exécutive du Parti de l'Istiqlal (PI), a mis en relief l'importance de l'édification d'une véritable démocratie dans son acception globale réunissant tous les démocrates autour d'un pacte politique et éthique menant vers la moralisation de la vie politique et la constitution d'alliances "qui ont un sens".
Pour lui la crise des partis politiques, réside essentiellement dans "l'absence de démocratie interne" ajoutant que le défi actuel est de répandre la culture démocratique au sein de la société notamment les formations politiques et syndicales.
M. Lahbib El Malki, membre du bureau politique de l'Union Socialiste Forces Politiques (USFP), estime de son côté que la situation actuelle impose la coopération de tous partis et société civile, pour l'élaboration d'un plan national de promotion de l'action politique soulignant l'importance d'enclencher un débat franc et ouvert entre les parties concernées pour trouver un nouvel horizon à l'action politique.
Selon M. Abdelmalek Kettani, président de l'Association "Alternatives", la pratique politique des partis est devenue rattachée aux "échéances électorales" insistant sur la nécessité de rechercher "les véritables raisons qui président derrière les dysfonctionnements que connaît la scène politique".
Et d'appeler, de son côté, à la mise en place d'une méthode pour améliorer la pratique politique et la détermination des objectifs attendus de cette pratique à travers trois éléments capitaux la philosophie politique des partis, la stratégie de l'action politique et la planification périodique.
Auparavant M. Mohamed Ouzine, coordonateur de la commission d'organisation de cette conférence initiée par le centre Lahcen Lyoussi pour les Etudes et Recherches Politiques, avait dans la présentation de la plateforme de discussion, évoqué plusieurs questions concernant la pratique politique comme instrument d'encadrement pour les élections et les coalitions, le rôle de la classe politique dans la réalisation des projets d'ascension politique, économique et sociale et le renforcement des acquis démocratiques.
Il s'est notamment demandé si les partis étaient capables de promouvoir une vision claire de la société de demain à partir des changements auxquels ils aspirent et de leur place dans l'échiquier politique et s'ils étaient à même de dépasser la confusion entre "les partis multiples" et le multipartisme".


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