Par Saad Bouzrou Dans l'impossibilité d'être candidat à la présidentielle algérienne, Rachid Nekkaz a choisi son cousin qui porte le même nom et le même prénom et dont il assure être le « directeur de campagne » afin de contourner les règles électorales algériennes. Dimanche 3 mars 2019, le Conseil constitutionnel a refusé la candidature de Rachid Nekkaz qui ne remplissait pas les conditions requises par la Constitution algérienne pour être candidat à la haute magistrature (Ne pas avoir une double nationalité.Etc). Ce dernier a donc choisi de se faire représenter par son cousin mécanicien et qui s'appelle aussi « Rachid Nekkaz ». Un subterfuge inédit dans l'histoire des présidentielles algériennes. →Lire aussi : Les Etats-Unis appellent les autorités algériennes à respecter le droit de manifester Après la frénésie médiatique provoquée par ce coup de théâtre, le « vrai » Rachid Nekkaz a expliqué sur sa page Facebook que la raison de cette décision est de modifier la constitution en cas de victoire de son cousin et devenir par la suite son vice-président. Juste après, Le « fake » président (son cousin) démissionnerait et Rachid Nekkaz deviendrait automatiquement président. Si «mon cousin est élu, on changera en l'espace d'une semaine la Constitution et on créera le poste de vice-président que j'occuperai». «Le président-élu démissionnera aussitôt» et «je prendrai alors automatiquement le poste de président» a-t-il déclaré. Toutefois, il faudrait que la candidature de son cousin soit validée d'ici le 13 mars 2019.
