Le Maroc enregistre une envolée de 510 % des importations de médicaments russes au premier trimestre 2025    Le Premier ministre japonais annonce sa démission après une crise politique    Zambie – Maroc : Arbitrage, heure et chaines    Afro Basket U16 Rwanda 25 : Cet après-midi, les Lionceaux face à un Mali diminué    Prépa CDM U17 Qatar 25 : Les Lionceaux battus par l'Angleterre    Botola Pro D1 25-26 : Le programme des J1 et J2 dévoilé    Le Polisario lâche du lest sur ses revendications phares    Al Mada et CNGR concluent un financement vert syndiqué international pour leur première usine africaine de matériaux pour batteries    Royal Air Maroc ouvre le 18 septembre une liaison Casablanca–Sal (Cap-Vert) avec des Embraer E190    Attijariwafa bank : Rachid Kettani prend le relais    Samsung brille à l'IFA 2025 avec une vague d'innovations    Sahara : Le Maroc réalise une nouvelle percée au Kenya    Large union contre le projet de loi 25-26 sur le Conseil national de la presse au Maroc    Une république à Tindouf ?    Christophe Ayad et Frédéric Bobin renient partiellement leur enquête bâclée sur la monarchie marocaine    Le Maroc et l'Egypte s'accordent pour approfondir la mise en œuvre des accords ferroviaires, routiers et maritimes conclus en 2023    Blessé, Dembélé sera absent 6 semaines    Le temps qu'il fera ce dimanche 7 septembre 2025    Les températures attendues ce dimanche 7 septembre    Six suspects déférés à Casablanca pour recel de téléphones issus d'un braquage en France    Francia: El nuevo jefe de las fuerzas armadas recibe al inspector general de las FAR    Diaspo #405 : Nadem Mouaouine, from Agadir riding clubs to a leading equestrian trainer in Saudi Arabia    Moroccan journalism unions oppose bill 25-26 on press council reorganization    Festival de Venise: Le film Calle Malaga de Maryam Touzani remporte le Prix du public    Des œuvres marocaines obtiennent les subventions du Fonds arabe pour les arts et la culture 2025    Dakhla-Oued Eddahab : Une délégation du Sénat kényan en mission pour renforcer la coopération avec le Maroc    Coupe du Monde 2026 : Le Maroc, un Grand parmi l'élite du football international    Publicité en ligne : L'UE inflige une amende de 2,95 milliards d'euros à Google    Accord Mercosur-UE : le Brésil presse l'Europe d'avancer malgré la fronde française    Semi-conducteurs : Trump menace de tarifs douaniers les compagnies qui ne délocalisent pas aux Etats-Unis    Le nouveau Chef des armées françaises l'Inspecteur général des FAR    L'Humeur : Le disque, ce cher microsillon...    Parlement 2025 : Une législature décisive pour les sans colliers [INTEGRAL]    Walid Regragui savoure la qualification : « Le groupe a été à la hauteur »    Un nouveau prétendant en Liga courtise Hakim Ziyech    Trump renomme le département de la Défense en "ministère de la Guerre"    Coordination avec Interpol et la police marocaine : l'Indonésie expulse un Marocain recherché pour crimes violents et enlèvement d'enfants    La Mauritanie trace ses lignes rouges face aux dérives du polisario    Violence choquante à Saint-Denis en France : un policier français gifle un jeune d'origine arabe et lui crache au visage, provoquant une vague d'indignation    Sahara marocain : Washington réaffirme son soutien au plan d'autonomie avant l'échéance d'octobre    Aéroport Al Hoceima: Hausse de 7% de passagers à fin août    Waly Dia : "Une Heure à Tuer", un spectacle coup de poing entre humour et conscience    Xi Jinping et Kim Jong Un réaffirment la solidité de l'alliance stratégique entre la Chine et la Corée du Nord    David Beckham fête ses 50 ans à Marrakech    The Jazz au Chellah festival relocates and becomes Jazz à Rabat    La montée et la chute de la Maurétanie, un royaume amazigh oublié    Le Maroc et l'Azerbaïdjan approfondissent leurs relations culturelles lors d'un entretien à Rabat en vue du 11e Salon international du livre de Bakou    Buraïda, capitale saoudienne des dattes, célèbre le patrimoine et la créativité lors d'un carnaval mondial    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'écologie politique devient-elle une religion?
Publié dans Maroc Diplomatique le 03 - 09 - 2021

Les verts, aujourd'hui, ont envahi la scène politique. Ils veulent purifier la terre et supprimer pour toujours, le carcan oppressant du vieux monde.
Haro sur la civilisation occidentale désespérément coupable de tout. Les sorcières de la nouvelle religion, délivrées des oripeaux étouffants de la raison, s'abandonnent aux mirages des lendemains qui chantent.
Sous les noirs nuages des centrales à charbon et à gaz qui remplaceront les centrales nucléaires, bercé par le grincement lancinant des éoliennes qui auront pris la place des forêts, le monde s'unira enfin « en vert » un monde où la femme régnera en maîtresse.
Sandrine Rousseau, une des égéries de ce monde sublimé, dit tout haut ce que son parti pense tout bas : l'avenir pour les bobos des grandes villes, sera « la fin d'une époque de souillure », le monde ne « souffrira » plus de «trop de rationalité », de cette rationalité dont le monde crève. Le dessein des hérauts verts vise la transformation de nos habitudes de vie au profit de plus de collectivisme, c'est le marxisme « new look ».
Depuis leurs élections remarquées dans plusieurs grandes municipalités françaises, les nouveaux maires écologistes avaient à la fois fait rire et pleurer. Grégory Doucet, maire de Lyon, s'était attaqué au Tour de France, Pierre Humic maire de Bordeaux aux arbres de Noël et Léonore Moncond'huy maire de Poitiers... aux rêves des enfants.
LIRE AUSSI : Covid-19: Les défaillances du multilatéralisme
On assiste, en France, à une surenchère de propositions délirantes. L'ancienne ministre de François Hollande Delphine Batho a fait du décroissantisme, sa marque de fabrique. Selon elle : « La décroissance est une société du plus, pas du moins, c'est une société avec plus de bien-être, plus de culture, plus de liens humains, plus de respect des personnes. »
Elle devrait relire, dans le détail, les écrits des décroissantistes assumés, comme le politologue Philippe Ariès, l'économiste Serge Latouche, ou l'écrivain Pierre Rabhi. Cette doctrine aux trois filiations : l'écologisme, le marxisme et l'anarchisme, promeut une nouvelle société « décolonisant l'imaginaire économique et productif ».
Il prône un retour à une société vernaculaire primitive, rejetant en masse les principaux vecteurs de développement. Ainsi, accroître l'espérance de vie ou réduire la mortalité infantile deviennent pour les décroissantistes des contre-objectifs. La pauvreté absolue est finalement leur seul menu !
Pour ces doctrinaires radicalisés, notre système économique, social et environnemental, est fondé sur la prédation des ressources mais aussi... du corps des femmes ou des « racisés ». Le capitalisme ne peut et ne doit pas exister dans un univers vert.
Derrière ces considérations apparemment absurdes et assimilant des causes sans aucun rapport, on reconnaît tous les ingrédients du climato-gauchisme.
L'objectif n'est pas de résoudre de façon rationnelle la problématique climatique, mais de détruire cette société de croissance et son démon capitaliste. Pour eux, il faut inverser la tendance et remettre l'intérêt général devant les intérêts privés.
Une démarche qui n'est pas sans rappeler la collectivisation de l'agriculture soviétique des années 1930.
Par suite des résultats catastrophiques de la collectivisation, l'URSS, qui « nourrissait de son pain la moitié de la planète » devint l'un des plus gros importateurs mondiaux de denrées alimentaires.
Le dessein des verts est finalement convergent et sans surprise : remettre le marxisme au goût du jour. Ne faisant plus recette auprès des classes populaires, ils prennent la défense de la planète comme nouvel instrument vers le pouvoir.
Les propos et les écrits de ces prédicateurs exaltés, au culte millénariste et apocalyptique, le prouvent.
Comme les marxistes d'antan, leur unique obsession est le pouvoir par l'égalitarisme. Contrairement aux dires de certains, le mal français n'est pas islamique mais gauchiste.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.