Les manifestations des deux derniers jours se sont déroulées sans aucun comportement de nature à transgresser le droit au rassemblement pacifique (CNDH)    Maroc-Jordanie : Signature à Amman de deux accords dans le domaine de la coopération judiciaire    Addis-Abeba: début des éliminatoires du 2e concours du Hadith Nabawi Acharif organisé par la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains    Le nouvel accord agricole... L'Europe reconnaît de facto la souveraineté marocaine sur le Sahara    Le raffinement égyptien s'installe au Maroc : « Sunrise » se prépare à ouvrir un nouvel hôtel    Nouvelle tournée diplomatique du ministre chinois des Affaires étrangères : l'Italie et la Suisse au cœur de la stratégie européenne de Pékin    Le Journal du Dimanche : L'Algérie sur un brasier... La jeunesse "Gen Z 213" défie le régime Tebboune    Le régime qui a tué un quart de million d'Algériens continue de les gouverner : la décennie noire n'est pas terminée    Mondial U20 (3è journée) : Après la phase de groupes, le Maroc va préparer sereinement les huitièmes de finale (Mohamed Ouahbi)    Arabia Saudita: El avión del príncipe heredero aterriza en Marrakech    Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman visits Marrakech    Espagne : la police madrilène violemment confrontée aux manifestants propalestiniens    L'Espagne a versé 164 millions d'euros à des pays africains, dont le Maroc, pour soutenir la lutte contre l'immigration irrégulière    Dimanche de football : les Lions de l'Atlas et leurs clubs à suivre    Mondial U20 : piqués par le Mexique, les Lionceaux prêts à rugir en 8es    L'économie mondiale progresse grâce à l'essor de l'intelligence artificielle et vacille sous le poids des tensions commerciales, selon le Policy Center for the New South    Programme d'accompagnement des entreprises : un levier pour la croissance durable    Marrakech : les allégations relatives à la mort d'un individu lors des événements de Sidi Youssef Ben Ali dépourvues de tout fondement    Salon du cheval d'El Jadida : Prestation magistrale de la Police Montée !    Salon du Cheval : Le patrimoine équin des 12 régions du Royaume à l'honneur    Le gouvernement a alloué 120 MMDHS au lieu de 69 MMDHS aux secteurs de la santé et de l'éducation    Botola D1 / J4 : OCS-FAR, l'affiche dominicale    Botola D2 / J2 : La JSS maintient le cap, Wydad Témara vainqueur à Fès    MAGAZINE : Abdelhadi Belkhayat, la vie aux chants    Tehraoui : «La digitalisation du système d'information de la santé a permis d'économiser 165 MDH»    Mercure de La Vie éco : Al-Amine Nejjar, Younes I. Kaitouni et Nabila Mounib    Aérien : Inauguration d'une nouvelle ligne aérienne reliant Essaouira à Séville    Festival national du film 2025: Hakim Belabbes président du jury du long-métrage de fiction    Manifestaciones GenZ: Rusia recomienda a sus ciudadanos en Marruecos evitar las multitudes    Maroc : De nouveaux partis s'expriment sur les manifestations de GenZ    Arabie saoudite : L'avion du prince héritier atterri à Marrakech    Décès d'un citoyen à Marrakech : le Parquet clarifie les faits et écarte tout lien avec les manifestations    La Chine se prépare au typhon Matmo : vols annulés, commerces fermés et alertes renforcées    Traite des êtres humains: le Maroc achève la mise en conformité avec les instruments et normes internationaux    El Guerguerat. Saisie de près de 54 kg de cocaïne    La police déjoue un trafic de trente-trois kilogrammes de cocaïne au port de Tanger Med    L'envoûtante Meknès se vêtit à l'international pour fêter son deuxième festival interculturel sur le soufisme et la poésie    Line Producers India étend son maillage au Maroc et tisse un pont cinématographique entre l'Inde et le monde arabe    Risques naturels : Le Maroc au 51ème rang mondial, selon un rapport international    Mondial U20 : Le Maroc s'incline face au Mexique    Espagne: Une Marocaine couronnée au concours mondial de la meilleure tarte au chocolat    Sidi Taïbi : 17 individus présentés devant la justice après des violences et des pillages    Diaspo #409 : Noura Mennani rend hommage à son père par le pop art    Crédits-Dépôts bancaires : le tableau de bord de BAM en 5 points clés    L'Humeur : Yves Saint Laurent, homme à chiens    Munich : le trafic aérien de nouveau interrompu après une alerte aux drones    Salon : cinquièmes "Lettres du Maghreb", pour habiter et écrire le monde (VIDEO)    Le Festival du cinéma méditerranéen à Tétouan rend hommage à : Nabil Ayouch, Aida Folch et Eyad Nassar    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sérénité du Maroc et délires de Chengriha, va-t-en guerre...
Publié dans Maroc Diplomatique le 31 - 01 - 2023


Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...

Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...


Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...


Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...


Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Sérénité du Maroc et délires de Chengriha, va-t-en guerre...

Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Sérénité du Maroc et délires de Chengriha, va-t-en guerre...

Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Sérénité du Maroc et délires de Chengriha, va-t-en guerre...

Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...
Sérénité du Maroc et délires de Chengriha, va-t-en guerre...

Par Hassan Alaoui
Sans doute, dans un souci de vérité et de fidélité à l'histoire et à l'exigence de l'éthique devrions-nous rafraîchir la mémoire du président Abdelmajid Tebboune et son Establishment politico-militaire que l'affaire du Sahara est d'abord une irrépressible frustration de Boumediene. Déniant à l'époque tout engagement de son pays, il l'avait fabriquée de toutes pièces cette affaire et, sans se déjuger, jeté son dévolu sur un territoire marocain avec cette rage expansionniste dont nous subissons bien évidemment les conséquences. Boumediene voulait son accès à l'Atlantique à la fois pour un besoin « d'espace vital » pour reprendre le vieux et démoniaque vœu d'un Hitler, et par une volonté expansionniste. Feu Hassan II, qui avait bien compris cette vertigineuse « démesure » d'esprit lui avait pourtant proposé un couloir d'accès dans le but de faciliter le transit de minerai, de gaz et autres produits algériens destinés devant traverser l'Atlantique...Mais le défunt président algérien, tout à son orgueil démesuré, rejeta l'offre...
Tant et si bien que son lointain successeur dénommé Tebboune évoque le Sahara comme une revendication propre à l'Algérie, sans pudeur et toute honte bue. Autrement dit, par défaut psychanalytique en se l'appropriant tout simplement, je veux dire par un lapsus freudien qui nous interpelle. Exit le polisario donc qui est tout simplement relayé au dernier rang, devenu un paravent, disons un décor de Potemkine...
En juillet 1961, en pleine guerre d'Algérie, le Roi Hassan II avait reçu à Rabat un certain Ferhat Abbes, président du GPRA ( Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel, outre le soutien du Maroc aux combattants du FLN, il avait conclu et signé un accord historique sur les frontières du Royaume que le leader algérien avait entériné, comprenant le Sahara marocain. Or, quelques mois après l'accession à l'indépendance, en octobre 1963, Ahmed Bene Bella, premier président de la République algérienne, lança ses forces contre Figuig et déclencha ainsi la sinistre « guerre des sables » à laquelle le Maroc avait vigoureusement riposté.
Cette guerre constituait non seulement une violation des accords signés auparavant, mais coûta à Ben Bella son poste puisque le 19 juin 1965, soit à peine deux ans après, Houari Boukharrouba – alias Boumediene – le destitua par un coup d'Etat militaire et l'emprisonna pendant deux décennies. Houari Boumediene avait été ensuite, en janvier 1969, invité à un Sommet bilatéral à Ifrane par le Roi Hassan II avec lequel il s'était longuement entretenu et avait signé un Traité d'amitié, lequel théoriquement mettait fin au contentieux frontalier entre les deux pays. En vérité, un sentiment apocryphe dominait et imprégnait la relation maroco-algérienne, marquée au sceau de la duplicité et de la trahison. Boumediene reniait ses engagements, quand bien même il adoptait cette déplorable posture lors du Sommet arabe, organisé en 1974 à Rabat, où il affirmait son soutien solennel au Maroc devant les chefs d'Etat de la Ligue arabe, en déclarant que le Sahara était marocain et que son gouvernement le soutiendrait. Cette déclaration est consignée dans les archives du Sommet.
Depuis lors, un contexte nouveau est survenu, marqué par une longue bataille diplomatique, par la Marche verte, l'affrontement en février 1976 entre les FAR et l'armée algérienne à Amgalla, l'emprisonnement du capitaine...Saïd Chengriha – devenu aujourd'hui général caparaçonné dans ses galons et son vert kaki et – envie de revanche oblige – le plus fervent partisan de la guerre. Nous en sommes là, désormais, cette envie d'en découdre avec le voisin de l'ouest, « l'ennemi historique » qu'est le Maroc, ravage l'âme du pouvoir algérien. Chengriha le « va-t-en guerre » pousse à la roue, cherche a acquérir des armes partout, les mêmes que celles du Maroc, organise des Conseils de guerre, s'efforce de convaincre une opinion publique algérienne indifférente, un peuple peu convaincu du bien-fondé de l'affrontement avec son frère marocain...
Surenchère, sur fond de trahison devenu le triste blason d'un pouvoir désemparé, ayant perdu toute raison et tout sens de la Raison. La diplomatie suffirait-elle à maîtriser une telle dangereuse escalade ? Oui nous en sommes là...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.