Les Etats-Unis sont toujours actifs au sein de l'Otan et n'ont pas pour intention de se retirer de l'Alliance, a affirmé, jeudi à Bruxelles, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio. Dans une déclaration à l'occasion d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, M. Rubio a assuré que le président américain Donald Trump « n'est pas contre l'Otan, mais contre une Alliance qui ne possède pas les capacités nécessaires » pour être viable. Dans ce sens, M. Rubio, qui assistait à sa première réunion au siège de l'Alliance atlantique, a une nouvelle fois appelé les membres européens de l'Otan à relever leurs investissements en matière de défense à 5% de leur PIB. Lire aussi : Dépenses militaires: Le Canada sur la bonne voie pour atteindre la cible de l'OTAN « Nous comprenons que cela implique des compromis. Nous devons aussi y faire face, nous avons également des problèmes domestiques. Mais nous donnons la priorité à la défense« , a-t-il souligné, notant que l'Alliance doit se renforcer pour faire face aux défis géostratégiques. De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a affirmé, en ouverture de la réunion, que Washington était toujours un allié fiable au sein de l'Alliance atlantique. « Les Etats-Unis ne vont pas réduire soudainement leur présence en Europe, mais nous savons qu'en tant que superpuissance, ils doivent être engagés sur plusieurs fronts« , a-t-il ajouté. « Les Etats-Unis s'engagent clairement, mais ils s'attendent à ce que nous égalisions leurs dépenses du côté européen de l'Otan (…) et c'est ce qui se produit en ce moment même. Il s'agit probablement de la plus forte augmentation des dépenses de défense depuis la chute du mur de Berlin en 1989« , a noté le chef de l'Alliance, tout en estimant qu'il faudra « faire davantage ».
