Par Hassan Alaoui Il y a comme un vent malsain qui souffle sur ce pays qui nous est si cher, aimé et admiré mais pourtant objet de complotismes en tous genres. Nous n'en avons toujours pas fini avec celui que l'Algérie voisine fomente contre nous depuis cinquante années ou plus, que surgissent déjà – ou ressurgissent – les fourbes agressions intérieures contre la stabilité du Maroc ! Avec cette particularité affirmée qu'un front intérieur, telle une brèche, s'est fait inviter et s'en fait un complice notoire de la campagne que j'appellerais ici antimarocaine, antipatriotique qui relève davantage de la trahison nationale que d'un prétendu soutien aux Palestiniens. Or ces derniers sont de plus en plus monnayés à des fins politiciennes... On ne s'étonnera jamais assez que des leaders politiques, pourtant opposés, en viennent à céder aux appels criminels de forces étrangères, et se lancent dans un mouvement adultère, dévastateur de l'unité nationale. Le PPS, le Parti de Mme Mounib, le PJD , ensuite cette aile « radicale » de l'islamo-gauchisme appelée al'Adl-wal-ihssane, réunis sous la même bannière se coalisent donc pour fourvoyer le peuple, vendant leur âme au diable, à peine retenus ou discrets sur les objectifs vrais ou apocryphes qui les animent : celui de la déstabilisation de nos institutions, celui de la complicité criarde avec les ennemis de notre pays. Groupes ou partis constitués, officiels et reconnus même sur la scène, ou individus agissant à titre personnel comme ce Aziz Ghali, jouant ouvertement la trahison et la partition séparatiste, ne représentant à vrai dire que lui-même ou son ombre, ils s'activent à différents niveaux pour à chaque fois « enfoncer » un coin contre la démocratie et tout ce qui en tient lieu... L'affaire des bateaux du groupe maritime danois Maersk est bel et bien édifiante à cet égard. Fomentée gravement à partir d'une chaîne de télévision de Qatar, en l'occurrence Al-Jazeera qui n'a jamais caché son hostilité au Maroc – dont les principaux responsables sont d'origine algérienne – , elle s'est répandue comme une traînée de poudre, a mobilisé quelques partis politiques , des syndicats, des militants de la défense des Palestiniens, son objectif ayant été de « dénoncer la présence de pièces d'armement à bord des bateaux de Maersk à destination d'Israël... » ! Massés dans les ports de Tanger et de Casablanca – ici quelque 250 personnes en tout – pour crier leur solidarité avec les Palestiniens, slogans hostiles à Israël et à la normalisation avec ce pays criés haut, ils étaient tout simplement fourvoyés. Le groupe Maesrk n'a pas simplement démenti de manière formelle les accusations contre lui, n'a pas non plus seulement défié ses accusateurs de lui apporter la moindre preuve que ses bateaux faisaient transiter des pièces d'armements par les ports marocains, mais a même déclaré porter plainte devant la justice. Lire aussi : L'Algérie contre l'ONU en attendant la guerre avec le Maroc Pis encore : la chaîne Al-Jazeera elle-même a été contrainte à nouveau de rectifier le tir, de se déjuger si je puis dire – et ce n'est pas nouveau en tout cas – mettant en porte-à-faux tous ceux qui ont pris le prétexte de dénoncer Israël pour créer le désordre, tenter de déstabiliser le Maroc. Il convient de souligner dans ce contexte plutôt peu glorieux que la chaîne qatarie n'est autre chose que le bras médiatique armé de l'Etat, quoi qu'on en dise, et bien entendu des intérêts stratégiques de groupes, comme la compagnie maritime nationale qatarie qui affiche de grandes ambitions en Méditerranée, portée à l'évidence à une concurrence évidente avec Maersk et les ports de Tanger-Med, Casablanca et autres... Or, qu'on se le dise une fois pour toutes, nos ennemis sont le Hamas et les intégristes drapés dans une incorruptible idéologie de destruction. Notre ennemi n'est pas Israël, mais ces prétendus libérateurs de la Palestine, ceux qui s'érigent en justiciers, en combattants de sa libération, alliés des dictatures comme l'Iran et l'Algérie, du Hezbollah et j'en passe...L'incommensurable hypocrisie de la pseudo-gauche marocaine et de ses affidés, réunis dans une impensable consanguinité avec l'islamo-gauchisme et les résidus du khomeinysme . L'ambition politique, l'appétit du pouvoir constituent comme on le voit la caractéristique essentielle de chaque mouvement et chaque parti politique. Une pathologie appelée Benkirane Un détournement des causes – notamment palestinienne – s'opère à nouveau de nos jours, pour ne pas nous interpeller et attirer notre attention sur les motifs qui guident un certain Abdelilah Benkirane, fidèle soutien certes à la cause palestinienne, mais devenu le plus mauvais exemple de la démocratie marocaine. De héraut, le voilà transformé en adversaire du peuple marocain, des institutions sacrées, renouant avec ses démons de leader sectaire, de démagogue tout simplement. Il éructe, il insulte, bave et vocifère tout simplement en un incorrigible donneur de leçons. Contre le chef de gouvernement qui le lui rend bien en revanche, avec son demi silence quand ce n'est pas son indifférence ; contre le peuple qu'il sollicite encore une fois dans une désespérante opération démagogique de séduction ; contre lui-même enfin parce qu'il se découvre à nous comme une figure dictatoriale impétueuse – âgé de 72 ans et qui en veut encore et encore... Benkirane et les cadors qui l'entourent, la pseudo gauche qui, pour avoir sans doute fait son mea culpa en vain mais très peu convaincu, les Islamistes embusqués et les dizaines de recrues au nom de l'antisémitisme caché ou de l'opposition à la normalisation avec Israël, disons d'un populisme anti-juif tout court, ne sont-ils pas en train de jouer la sordide partie de traîtrise contre leur propre pays, contre nous tout simplement ? La pseudo gauche ou ce qui en reste, l'islamisme radical, et ces gonfanons éperdus du prétendu « palestianisme » , enfin ces donneurs de leçons d'un patriotisme islamiste ? Qui sont-ils au juste ? Les représentants d'une haine inédite, des chapelles aux procès insoupçonnables contre nous ? Citoyens naïfs, fatigués d'être éberlués par les discours et les populismes en tous genres...