Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a mis en avant, mardi à New York, les projets de développement tout azimut engagés au Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dans sa déclaration au nom du Maroc à la 80è session de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Akhannouch a ainsi souligné que le Maroc a franchi des étapes importantes dans le domaine de la transition énergétique, en misant sur les énergies renouvelables et le renforcement de sa capacité à faire face aux changements climatiques. A ce propos, il a relevé que le Maroc insiste sur l'importance de l'action collective pour surmonter ces défis qui menacent la paix et la sécurité internationales et œuvrer en faveur de la réalisation des objectifs communs au profit de l'humanité. Lire aussi : ONU : M. Bourita salue le rôle de S.M. le Roi dans la préservation de l'héritage prophétique Evoquant le stress hydrique, résultat des changements climatiques, de la sécheresse et de la pression démographique, le Chef du gouvernement a indiqué que le Maroc, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi, a mis au point des politiques novatrices pour contourner cette problématique. Parmi les mesures adoptées par le Maroc dans ce domaine, M. Akhannouch a cité le transfert d'eau entre bassins hydrographiques, le dessalement de l'eau de mer, la réutilisation des eaux traitées, la promotion de systèmes d'irrigation agricole économes en eau et la construction de barrages. S'agissant de la « révolution » technologique que connaît le monde et qu'incarne le développement rapide de l'intelligence artificielle, le Chef du gouvernement a évoqué la stratégie « Maroc digital 2030 » qui vise à accélérer la transformation numérique. Il a, en outre, indiqué que l'Intelligence Artificielle offre d'énormes opportunités dans des domaines comme la santé, l'éducation et l'agriculture, mais requiert une adaptation aux mutations rapides que l'IA ne cesse d'engendrer. Pour lui, cette nouvelle technologie ne doit pas être synonyme d'exclusion ou de division mais plutôt un levier de progrès partagé.