La récente résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain a suscité des prises de position marquées dans le paysage politique français, notamment au niveau local. Les maires de Montpellier et de Perpignan, Michaël Delafosse et Louis Aliot, issus de bords politiques opposés, ont tous deux salué publiquement ce qu'ils considèrent comme une avancée décisive en faveur du Royaume. Michaël Delafosse, maire socialiste de Montpellier, a été l'un des premiers à réagir. Dans un message diffusé sur le réseau social X, il a affirmé sans équivoque : « La décision du Conseil de sécurité des Nations unies reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara, c'est une décision importante pour le droit international qui doit être saluée« . Cette déclaration, venant d'un élu de gauche, souligne une position qui transcende les clivages partisans traditionnels sur ce sujet de politique étrangère. De l'autre côté de l'échiquier politique, Louis Aliot, maire de Perpignan issu du Rassemblement National, a exprimé un enthousiasme similaire. Via une publication sur Facebook, il a adressé « à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi qu'à l'ensemble de la diplomatie marocaine, ses plus vives félicitations pour ce brillant succès« . Il a ajouté que le plan d'autonomie sera mis en œuvre « sous l'autorité et la souveraineté marocaines« . Lire aussi : Exclusif – Stéphane Bern : « Je suis heureux que l'action menée par S.M. le Roi Mohammed VI ait porté ses fruits » Ces déclarations quasi simultanées et convergentes, venant de deux figures politiques aux positions opposées sur la scène intérieure, sont particulièrement notables. Elles illustrent la perception positive de la position marocaine au sein d'une partie de la classe politique française et témoignent de l'efficacité de la diplomatie du Royaume. Le fait que des élus locaux de premier plan s'expriment avec autant de clarté sur un enjeu international complexe souligne l'importance des liens, notamment économiques et culturels, qui unissent leurs territoires respectifs au Maroc. En se félicitant de cette résolution, les maires de Montpellier et de Perpignan ne se contentent pas de commenter une décision internationale, ils adressent un signal politique fort de soutien à un partenaire stratégique de la France. Leurs interventions reflètent une tendance de fond et contribuent à renforcer l'ancrage du soutien au plan d'autonomie marocain dans le débat public français.