Les attaques terroristes, survenues vendredi à Ouagadougou, ont été revendiquées par le groupe djihadiste malien GSIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), une organisation liée à Al Qaïda. La revendication du GSIM, déjà impliqué dans d'autres attaques au Sahel ces dernières années, notamment au Mali, ainsi que dans l'enlèvement d'Occidentaux dans la région, est parvenue samedi à l'agence de presse mauritanienne Al-akhbar, avant d'être relayée par les médias. Les attaques contre le siège de l'état-major des forces armées et l'ambassade de France à Ouagadougou, seraient lancées en représailles contre la mort d'un des chefs du GSIM, Mohamed Hacen al Ancari, tué récemment par les forces françaises, selon les mêmes sources. Lire aussi : Les événements de Ouagadougou, une illustration de la menace pesant sur l'ensemble du Sahel Huit soldats et huit assaillants ont été tués et 80 personnes, pour la plupart des membres des forces de sécurité, ont été blessées dans ces attaques perpétrées dans la zone diplomatique de la capitale du Burkina Faso, selon le dernier rapport le gouvernement.
