Le pouvoir algérien surfe à nouveau sur la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, le sujet favori du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. «Les dangers de la normalisation entre le Royaume du Maroc et l'entité sioniste affecteront en premier lieu le Maroc», a estimé Amar Belhimer dans une interview accordée à un média local. Pour appuyer ses dires, le ministre s'est référé aux déclarations d'Ahmed Ouihman, le président de l'Observatoire marocain contre la normalisation, rapportées par l'APS. Le ministre a indiqué qu'au Maroc «quiconque rejette son occupation du Sahara occidental est qualifié d'hostile à l'intégrité territoriale, et quiconque soutient la légitimité internationale fondée sur le droit du peuple sahraoui de tenir un référendum d'autodétermination est aussi hostile à l'intégrité territoriale, et l'honorable peuple du Maroc qui s'oppose à la normalisation est également ennemi de l'intégrité territoriale». «Les militants anti-normalisation ont été soumis à la répression de la police marocaine et à la violation de leurs droits à des manifestations pacifiques.» Amar Belhimer Belhimer a déjà critiqué la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara. «C'est un choix stérile», a-t-il martelé dans une interview accordée le 13 décembre au quotidien El Khabar.