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Mariage maghrébin : Non ma fille, tu n'épouseras pas cet homme
Publié dans Yabiladi le 31 - 05 - 2012

On se rencontre, on se fréquente, on s'aime, et on décide de passer le reste de la vie ensemble…Tout parait rose…sauf que, quand on présente l'élu de notre cœur à nos parents, ils ne l'accueillent pas à bras ouverts. Pire, ils refusent ce gendre pour de multiples raisons, et le monde s'effondre !
Tu nous dois tout !
Nous sommes bien d'accord ladies, nos parents ont fait plein de sacrifices pour nous offrir les meilleures écoles, les meilleurs tenues, bref, une vie qu'il n'ont peut être pas eu la chance d'avoir. Arrivés à l'âge adulte, nous vivons nos vies à notre tour, et un beau jour nous voulons faire des enfants avec l'élu de notre cœur. Chez certaines familles, la lady est heurtée à toutes sortes de critiques de son fiancé. «Ma mère a sorti la carte des larmes, des «pourquoi tu nous fais ça après tout ce qu'on a fait pour toi ?» raconte Ghizlane. Dans sa famille, on se marie uniquement entre cousins. La jeune femme est tombée amoureuse d'un collègue et ne compte pas vivre sans lui, «pour rien au monde» ajoute-t-elle.
Houria a vécu une histoire similaire. «Mes parents sont plutôt aisés, mon fiancé appartient à un autre monde selon eux» raconte-t-elle. Le fiancé de Houria ne roule pas sur l'or, mais «ce n'est pas un vagabond non plus». Ses parents croient dur comme fer que le jeune homme aime leur fille uniquement parce qu'elle est l'unique héritière de leurs biens. «Ce n'est pas vrai, quand on s'est rencontrés, il ne savait rien de moi !» se défend Houria.
D'autres familles obéissent à la règle de «weld men ?» (fils de qui ?). Pour les ladies issues de ces familles, seul importe le nom de famille que porte le futur gendre : «Un BEN quelque chose» plaisante Dalila.
Encore plus insolite, l'histoire de Karima. Sa mère refuse son fiancé «parce qu'elle ne veut pas que ses petits enfants soient chauves». Si cette raison nous parait drôle, elle est loin de faire rire la principale concernée ! «Elle est très sérieuse, et me dit souvent ce chauve ne te mérite pas. Jamais elle n'a prononcé son prénom». Sa mère lui dit souvent qu'elle a plus d'expériences dans la vie et qu'un jour, elle lui dira merci.
Toutes ces ladies ont un point commun : Elles ne veulent pas faire leurs vies sans le consentement de leurs géniteurs. Mais que se passe-t-il dans le cas contraire ?
Se marier coûte que coûte ?
L'islam nous demande d'obéir à nos parents et d'avoir leur bénédiction dans la vie. Pour un mariage, les deux parties sont représentées devant l'Imam. Notre prophète a même dit que «Toute femme qui se marie sans le consentement de son tuteur, son mariage est considéré comme nul». Un khatib du vendredi d'une mosquée casablancaise explique : «Cette mesure ne dit pas que les femmes sont incapables de réfléchir, mais elle évite à cet être si doux de se laisser induire en erreur par un charmant homme dans le seul but de profiter de son corps». Ce dernier conseil de ne pas sauter le pas, mais de donner du temps aux parents. Pour lui, les parents ont juste peur pour leur fille chérie, et sont donc renfermés sur eux-mêmes. Il faut donc faire intervenir une tierce personne, un oncle, une tante, ou même un imam. Un avis extérieur peut leur ouvrir les yeux.
Certaines ladies n'en peuvent plus d'attendre, et choisissent de se marier malgré tout. «Il est français, nous avons pu nous marier sans problèmes», raconte Nadia. Aujourd'hui, la jeune femme est enceinte et espère que le premier petit fils adoucira le cœur de ses parents. «Ma mère pleure nuit et jour, et mon père m'a reniée»
Lamia a fait pire. Devant le refus de ses parents, elle a fait sa valise et est partie vivre sous d'autres cieux avec son amour. Cela fait maintenant deux ans qu'elle n'a pas vu ses parents «Le jour où je suis partie, j'ai appelé ma mère, et je lui ai dit, tu veux pas que je vive dans le halal, et bien voilà, je suis sa concubine, pas sa femme». Aujourd'hui, Lamia est partagée entre l'envie de voir sa famille et de leur tenir tête.
Si vous tombez dans un cas similaire, patience est le mot clé. Perdre ses parents, ces personnes qui vous aiment plus que tout pour un homme, ce n'est pas gagnant. Samia, elle, a fait un choix douloureux mais catégorique. «Je l'aime, mais il y a des milliers d'hommes sur terre. Et puis, j'ai un seul père et une seule mère. Je l'ai donc quitté».
Et vous, vous auriez fait quoi chères ladies ?


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