Demandez autour de vous mes chères ladies, les hommes sont convaincus qu'on se déteste entre nous ! Et ils n'ont pas tort, nous sommes réputées pour être jalouses. Et ce sentiment détruit bien des amitiés. Sommes-nous plus jalouses que les hommes ? Pourquoi avons-nous ce sentiment d'être inférieures aux autres, et est-ce automatique ? Envieuses mais pas jalouses ! Nous ne sommes pas plus jalouses que ces messieurs, rassurez vous ! Sauf qu'ils cachent bien leur jeu ! Freud a même été le premier à le dire : «La jalousie est, comme le deuil, un affect normal. Si elle fait défaut, c'est qu'elle a été l'objet d'un puissant refoulement. Elle joue alors dans l'inconscient un rôle d'autant plus grand.» On dit que la rivalité féminine existe depuis la nuit des temps. L'histoire raconte des histoires de femmes mortes empoisonnées par des amies, serveuses ou rivales. Si on est jalouses, les coups bas ne sont pas forcément automatiques ! «C'est vrai que j'ai des amies qui ont réussi là où j'ai échoué, mais je ne leur mets pas des bâtons dans les roues» nous confie Yassmine. Ses copines ont toutes décroché un CDI alors qu'elle cumule les petits boulots. «Mais j'ai la chance de faire ce que j'aime» relativise la jeune femme. C'est vrai que rien n'interdit de rêver. La rivalité peut même avoir quelque chose de positif : en se comparant on peut gagner du courage ou de la motivation. «J'enviais une copine qui a plaqué son boulot pour ouvrir sa boutique de prêt à porter. Moi aussi j'en rêvais… Et puis finalement, je me suis dit pourquoi pas moi ?» Les spécialistes précisent qu'il s'agit ici d'envie. La jalousie engendre un sentiment destructeur. L'envie, elle, n'implique personne à part soi même. Et ces mêmes spécialistes disent que nous, les femmes, portons ce sentiment depuis l'enfance. On encouragera plus la petite fille à être aussi sage que la voisine, aussi brillante que sa sœur, aussi bien élevée que sa cousine… Un sentiment destructeur Malheureusement, beaucoup de relations ont été détruites par cette jalousie. «J'ai eu une amie qui était tellement jalouse de moi qu'elle a fini par me séparer de mon fiancé» soupire Farah. A force de coups bas, de couteaux dans le dos, la jeune femme est devenue méfiante et très sélective dans ses amitiés. «Mes copines se comptent sur le doigt d'une seule main et je ne raconte plus tout» Et ce sentiment n'est pas destructeur seulement pour l'entourage, mais aussi pour la personne elle-même. Elle vit dans une bulle en se comparant systématiquement aux autres et finit par tomber dans la dépression. Si la jalousie en amour peut être un aphrodisiaque, c'est loin d'être le cas en amitié. Si vous êtes victime de jalousie, rien ne vous oblige à couper les ponts, mais faites attention. Ne racontez pas tout et soyez sur vos gardes. Il est vrai que ce n'est pas facile, mais arrêtez de côtoyer des personnes négatives. Vous ressentirez vous-même la différence. Pour celles qui souffrent de jalousie envers leurs amies, il faut déjà reconnaitre ce mal. Pour commencer, arrêtez de vous comparer. Il y a forcément quelque chose qui vous rend fière, concentrez vous sur ce point. Vous pouvez même faire une liste et l'accrocher dans votre armoire ou votre salle de bain. Positivez et ayez conscience que personne ne vit sans soucis et sans problèmes. La jalousie détruit, alors que l'envie construit. Puisez dans le courage et la détermination d es autres femmes, toutes se sont battues pour en arriver là, alors pourquoi pas vous ladies ?
