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Le Polisario perd sa bataille pour un Etat au Sahara, selon un institut en Afrique du Sud
Publié dans Yabiladi le 22 - 08 - 2024

Un institut de recherche en Afrique du Sud a estimé que les efforts du Front Polisario pour établir un Etat au Sahara occidental étaient en déclin progressif. Dans une note à ce sujet, il a souligné que les responsables sud-africains estimaient que le mouvement séparatiste avait échoué dans sa mobilisation internationale, alors que le Maroc gagnait du terrain sur l'appui de sa proposition d'autonomie formulée en 2007.
L'Institute for security studies (ISS) en Afrique du Sud a confirmé que les efforts du Front Polisario pour créer un nouvel Etat en Afrique du Nord déclinaient progressivement, tandis que la reconnaissance de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara comme seule solution permanente bénéficiait d'un soutien grandissant au sein des grandes puissances.
Fondé en 1991 et siégeant à Pretoria (Afrique du Sud), avec des antennes régionales à Addis-Abeba (Ethiopie), à Dakar (Sénégal) et à Nairobi (Kenya), le think tank a souligné que le Polisario était «en train de perdre progressivement mais sûrement sa bataille pour l'indépendance, sur le long terme». L'institut, qui promeut «les développement des connaissances et des compétences pour l'avenir de l'Afrique», reconnaît que «le soutien à la République arabe sahraouie démocratique est en déclin en Afrique».
Le Polisario perd une bataille après l'autre
Aujourd'hui, près de 22 pays du continent reconnaissent la pseudo-«RASD», après que plusieurs autres Etat ont retiré ou gelé leur reconnaissance, ces dernières années, en attendant une résolution du différend régional. Pendant ce temps le Maroc a accueilli les délégations de 22 pays africains qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud, «ce qui montre leur reconnaissance des revendications» de Rabat.
Au niveau international, «la RASD» est également en déclin. Selon la même source, «le coup le plus dur a été la reconnaissance du plan d'autonomie proposé par Rabat par trois grands pays». L'institut explique qu'en 1995, 73 Etats à travers le monde reconnaissaient la «République» du Polisario. En diminution continue, ce nombre s'est réduit à 46 en 2023.
«La première grande puissance à s'être engagée dans cette direction a été les Etats-Unis, en 2020. L'ancien président Donald Trump a formellement reconnu les exigences du Maroc, en échange de la signature par Rabat des accords d'Abraham. Les Etats-Unis avaient négocié ces accords pour contribuer à normaliser les relations entre Israël et plusieurs Etats arabes. Cette provocation a poussé le Front Polisario à reprendre sa lutte armée.»
Institute for security studies (ISS)
L'institut a ajouté que l'Espagne, à son tour, avait soutenu les revendications du Maroc en 2022. Le changement plus récent aura été annoncé par message d'Emmanuel Macron au roi Mohammed VI. Dans cette lettre, le président français reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, tout en soulignant que le plan d'autonomie est la «seule base» pour résoudre le conflit.
Par ailleurs, l'institut a évoqué une vision pessimiste en Afrique du Sud, l'un des plus grands partisans du front séparatiste, quant à l'avenir du Polisario. «Même certains responsables gouvernementaux en sud-africains perdent espoir. Il sentent que la RASD s'efface, face à un soutien croissant aux revendications de souveraineté du Maroc».
«Le Front Polisario n'a pas fédéré un soutien populaire international comparable à celui du Congrès national africain (ANC) contre le régime d'apartheid», a déclaré un responsable, ajoutant que «le Front Polisario n'a pas mobilisé le même élan de solidarité que celui avec les Palestiniens à Gaza».
Sahara : Le plan d'autonomie du Maroc gagne un soutien croissant depuis 2007
L'institut de recherche a souligné que la stratégie du Maroc était réussie. En effet, Rabat a tenu à maintenir le débat sur le conflit exclusivement au sein des Nations unies, tout en tenant à l'écart de l'Union africaine, où des pays comme l'Afrique du Sud et l'Algérie ont de l'influence et dont la «RASD» est membre. conseillère principale de l'UA à l'International Crisis Group, Liesl Louw-Vaudran considère qu'«il est frappant de voir comment le Maroc a complètement écarté la question du Sahara occidental à l'écart de l'agenda de l'Union africaine».
«La question n'est jamais abordée à l'Assemblée générale de l'Union africaine, au Conseil de paix et de sécurité (dont le Maroc est membre), ni au Département des affaires politiques de l'Union africaine. C'est comme si cela n'existait pas», a ajouté Liesl Louw-Vaudran.
La position du Conseil de sécurité
Malgré cela, la position officielle des Nations unies, selon l'Institut, reste la suivante : «le statut du Sahara occidental sera déterminé par la population du territoire elle-même, lors d'un référendum. C'est également la position de l'Union européenne jusqu'à présent, malgré la défection de la France et de l'Espagne». «Il semble que la position des Nations unies restera le résultat qui sera atteint lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU discutera de cette question en octobre prochain», a ajouté l'institut.
Jacob Mundy, professeur agrégé et directeur du Département d'études sur la paix et les conflits à l'Université Colgate de New York, a déclaré à ce propos : «Si la France et les Etats-Unis cherchent à pousser le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter la proposition marocaine d'autonomie comme La seule façon d'avancer, c'est qu'ils se heurteront probablement à la résistance de la Chine et, plus important encore, de la Russie.»
Le chercheur a ajouté qu'à l'heure où l'Algérie siège comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, il est peu probable que l'instance soutienne ouvertement le projet du Maroc. Cela indique, selon lui, que «peu de choses changeront réellement sur le terrain au Sahara occidental».


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