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Le magazine américain Variety encense le Maroc comme destination cinématographique
Publié dans Yabiladi le 05 - 12 - 2013

Le Maroc est l'une des destinations préférées des producteurs de cinéma étrangers. Parmi les facteurs qui les attirent, les coups de production très accessibles ainsi que l'ouverture du pays et l'absence de censure. Toutefois, le royaume peut mieux exploiter cet engouement pour ses studios de tournage en mettant en place une taxe fiscale incitative selon Variety. Détails.
Marrakech, Ouarzazate, Casablanca, Tanger, Rabat…ces villes marocaines sont réputées pour le nombre de films ou de séquences qui y sont tournés. Le royaume est l'une des destinations préférées des producteurs étrangers. Malgré l'absence de taxes incitatives, le Maroc ne perd en rien son attirance. Une aura que vante le magazine américain spécialisé dans l'industrie du spectacle, Variety qui évoque le rythme rapide de l'évolution de l'industrie cinématographie amorcée dans les années 2000 avec la création de l'avance sur recettes, un mécanisme de financement sélectif inspiré du programme français permettant aux producteurs de récolter des fonds publics.
En plus, trois grandes écoles de cinéma sont venues apporter leur contribution : l'Ecole Supérieure des arts visuels de Marrakech, l'ISMAC de Rabat et l'Institut du film de Ouarzazate où les étudiants sont formés pour travailler sur des films locaux et internationaux. C'est grâce à ces centres de formation que le développement de l'industrie s'est accéléré. Mais, selon le magazine, le lancement du Prix national du film de Tanger et du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) ont également servi de tremplin aux cinéastes émergents et à contribuer au développement de cette industrie.
Le Maroc attire grâce à son ouverture et les faibles coûts
Pourtant, si les producteurs viennent au Maroc c'est grâce à une meilleure ouverture et l'absence de censure par rapport à d'autres pays arabes. «Les producteurs ont souvent choisi le Maroc par rapport au Etats du Moyen-Orient comme Dubaï, car il est plus sûr, plus ouvert et c'est moins cher», explique le producteur marocain Karim Debbagh. En plus, les producteurs étrangers ne paient pas d'impôts sur la valeur ajoutée. Ils peuvent facilement obtenir un permis de prise de vue avec des coûts du travail extrêmement faibles. «Ridley Scott a été ici quatre ou cinq fois, et ses producteurs savent maintenant comment compter», souligné ironiquement Noureddine Sail à la tête du Centre Cinématographique Marocain (CCM).
Mais au delà de ces facteurs, c'est la société marocaine elle-même qui enchante les producteurs. Son enthousiasme et son accueil ne les laissent pas indifférents. «Au Maroc, les gens sont extraordinairement doux, généreux et serviables et l'esprit d'hospitalité est très fortuit pour les productions cinématographiques», indique le président du CCM. Debbagh souligne même une différence anodine mais non moins importante entre le Maroc et les Etats-Unis : «Si vous allez faire un shooting devant la maison de quelqu'un à New York, il vous jette de l'eau chaude depuis la fenêtre. Si vous voulez le faire au Maroc, ils viennent voir ce que vous faites, ou demander si vous avez besoin d'une rallonge depuis leur salon…».
Devenir une plaque tournante pour la production étrangère
Aujourd'hui les défis à relever existent. Le CCM pense à mettre à place une taxe fiscale incitative pour attirer les producteurs. Son directeur s'explique : «nous devons vraiment devenir une plaque tournante de tournage pour la production étrangère, rivaliser avec des pays tels que la République tchèque, la Hongrie, la Pologne ou même le Canada et créer un plan de remboursement de la taxe». Pour cela, indique Sail, «nous y travaillons, mais cela prendra du temps pour faire comprendre aux législateurs qu'il ne s'agit pas de dumping fiscal, mais plutôt d'être compétitif».
Parmi les autres défis, Nabil Ayouch, le réalisateur du film «Les Chevaux de Dieu» affirme que le pays a également besoin de plus de techniciens hautement qualifiés ainsi que d'acteurs qui parlent anglais. Depuis 2008, les recettes des productions étrangères ont fortement baissé à cause de la récession économique. Elles étaient d'à peu près 162 millions de dollars avant de chuter à 67 millions en 2009 et 40 millions en 2010. En 2012, 25 tournages étrangers ont été réalisés au Maroc contre une vingtaine de films cette année, qui ont rapporté environ 35 millions de dollars.
Malgré cette baisse, les producteurs continuent d'être attirés par les studios de tournage marocains. Une partie de la troisième saison de la série Game of Thrones sera tournée au Maroc, tout comme «Un hologramme pour le roi», le prochain film de Tom Hanks prévu en 2014.


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