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Choumicha : Une main de fer dans un gant de velours [Magazine]
Publié dans Yabiladi le 13 - 06 - 2011

Rencontrer Choumicha, c'est un peu comme rencontrer une vieille amie, l'aura télévisuelle en plus. La surprise n'est effectivement pas de mise puisque tout Marocain qui se respecte a biberonné aux sons de sa voix expliquant comment associer légumes et couscous. L'absence de décalage entre le personnage de télévision, cuisinière dans une émission de 2M, toujours souriant et doux et la femme, bien réelle, qui m'accueille chez elle, à Azemmour, renforce ce sentiment. Attention : à qui y est attentif apparaît, derrière le sourire, son autorité, la maîtrise totale de son émission et du grand navire dont elle est le capitaine. Rencontre.
Les gens m'abordent comme si j'étais de leur famille, je fais partie des meubles», s'amuse Choumicha. Je suis donc allée visiter les meubles du Maroc. La célèbre cuisinière de l'émission de 2M m'a invité dans son immense maison-studio, à Azemmour. Isolé, venté - «une des raisons pour lesquelles, j'ai choisi de m'installer, ici» - Dar Choumicha est bien connu dans les alentours. Il n'a donc pas été (trop) difficile d'en trouver l'entrée. D'abord accueillie par un gardien taciturne et une petite meute de labradors blonds et bondissants, je suis invitée, comble de joie, à assister incognito au tournage de plusieurs de ses émissions culinaires.
Le studio lumineux est là, chez elle : une immense pièce divisée par de grands rideaux noirs et, au centre, la cuisine. Derrière le bar, Choumicha s'affaire, nonchalante, comme indifférente aux caméras, lorsque, soudain, elle s'adresse à l'une d'elles dans un mouvement de tête d'une parfaite évidence. Aujourd'hui, elle a invité Fatima Mouzoune, amie et cuisinière, à présenter l'un de ses plats. Si Fatima, digne, est très réservée, je mesure, par contraste, à quel point l'aisance de Choumicha suppose professionnalisme et rodage. Plus de 20 ans que l'éternelle jeune femme présente son émission sur la 2e chaîne marocaine.
Je suis, ensuite, invitée à patienter dans une grande salle à manger vide. Choumicha et «ses filles» prennent bientôt place autour de la table : je vais déjeuner avec Choumicha et son équipe, mais aussi à manger LES plats de Choumicha et Fatima - qui, excusez du peu, a reçu les félicitations d'un client connu pour être particulièrement difficile : Mikael Jackson. Je me sens comme une téléspectatrice qui aurait traversé l'écran.
Nous ne sommes pas vendredi, mais il y a du couscous. Alors que peu à peu chacun cesse de piocher dans l'immense plat qui trône sur la table, Choumicha persiste : «J'adore le couscous aux légumes, je pourrais en manger tous les jours !» Avec nous, quelque 5 jeunes assistantes que Choumicha moque gentiment. «Elles doivent être proactives et capables d'anticiper dans leur travail», m'explique-telle.
Si l'illustre cuisinière se laisse aller à une remarque qui éclaire un instant sa position de chef d'entreprise, elle enchaîne bien vite avec une plaisanterie, «regardez, lance-t-elle, je suis actuelle, je porte une chemise à fleur !» Le repas fini, l'effervescence qui entoure Choumicha semble enfin retomber ; je saisis l'occasion pour l'achever de questions. «Je suis d'une nature très curieuse, je peux passer des heures à parler de cuisine, explique Choumicha. J'aime discuter avec les femmes comme Fatima. En une demi-journée, elles peuvent te transmettre 30 ans d'expérience !» Je prends rapidement conscience, en l'écoutant, qu'elle ne parle pas d'elle mais de tout le reste : les gens qu'elle côtoie, la cuisine qu'elle fait. Son portrait se devine en creux.
«J'aime ce mode de transmission, d'autant plus qu'aujourd'hui, il n'y a plus d'héritage mère-fille de ce type. Par contre, il y a un retour universel vers la cuisine. Les émissions culinaires font des records d'audience.» Choumicha se lance dans la défense de la cuisine marocaine. «C'est ma cuisine, je la trouve la plus merveilleuse du monde !», s'exclame- t-elle sans le moindre souci de mesure.
«La cuisine marocaine n'est grasse et sucrée qu'exceptionnellement, à l'occasion des fêtes. En réalité, elle est basée sur les céréales et les légumes. Son secret c'est l'art de doser les épices, la qualité des produits, aussi ...», continue la cuisinière comme si elle ne devait jamais cesser de trouver de bonnes raisons d'aimer la cuisine marocaine. «Ce que je dois faire dans les prochaines semaines ? Je n'en sais rien, je n'ai pas mon tableau Excel sous les yeux», lance Choumicha, comme pour botter en touche. Là, en une seconde, je mesure à quel point la cuisinière est une véritable capitaine d'industrie : elle gère et exploite aujourd'hui l'image qu'elle a construite au cours du temps.
Présente au salon immobilier de Montréal, fréquemment invitée à des signatures de livres, elle poursuit ses émissions pour 2M, tout en lançant prochainement des ateliers de cuisine et un site web choumicha.ma nourri d'infos en continu : «il y a plein de choses, de plaisanteries que je ne peux pas faire à la télé que je veux partager !»
Cet article a été précédemment publié dans Yabiladi Mag n°7
Les gens m'abordent comme si j'étais de leur famille, je fais partie des meubles », s'amuse Choumicha. Je suis donc allée visiter les meubles du Maroc. La célèbre cuisinière de l'émission de 2M m'a invité dans son immense maison-studio, à Azemmour. Isolé, venté - « une des raisons pour lesquelles, j'ai choisi de m'installer, ici » - Dar Choumicha est bien connu dans les alentours. Il n'a donc pas été (trop) difficile d'en trouver l'entrée. D'abord accueillie par un gardien taciturne et une petite meute de labradors blonds et bondissants, je suis invitée, comble de joie, à assister incognito au tournage de plusieurs de ses émissions culinaires.

Le studio lumineux est là, chez elle : une immense pièce divisée par de grands rideaux noirs et, au centre, la cuisine. Derrière le bar, Choumicha s'affaire, nonchalante, comme indifférente aux caméras, lorsque, soudain, elle s'adresse à l'une d'elles dans un mouvement de tête d'une parfaite évidence. Aujourd'hui,
elle a invité Fatima Mouzoune, amie et cuisinière, à présenter l'un de ses plats. Si Fatima, digne, est très réservée, je mesure, par contraste, à quel point l'aisance de Choumicha suppose professionnalisme et rodage. Plus de 20 ans que l'éternelle jeune femme présente son émission sur la 2e chaîne marocaine.

Je suis, ensuite, invitée à patienter dans une grande salle à manger vide. Choumicha et « ses filles » prennent bientôt place autour de la table : je vais déjeuner avec Choumicha et son équipe, mais aussi à manger LES plats de Choumicha et Fatima - qui, excusez du peu, a reçu les félicitations d'un client connu pour
être particulièrement difficile : Mikael Jackson. Je me sens comme une téléspectatrice qui aurait traversé l'écran.

Nous ne sommes pas vendredi, mais il y a du couscous. Alors que peu à peu chacun cesse de piocher dans l'immense plat qui trône sur la table, Choumicha persiste : « J'adore le couscous aux légumes, je pourrais en manger tous les jours ! » Avec nous, quelque 5 jeunes assistantes que Choumicha moque gentiment. « Elles doivent être proactives et capables d'anticiper dans leur travail », m'explique-telle.
Si l'illustre cuisinière se laisse aller à une remarque qui éclaire un instant sa position de chef d'entreprise, elle enchaîne bien vite avec une plaisanterie, « regardez, lance-t-elle, je suis actuelle, je porte une chemise à fleur ! »

Le repas fini, l'effervescence qui entoure Choumicha semble enfin retomber ; je saisis l'occasion pour l'achever de questions. « Je suis d'une nature très curieuse, je peux passer des heures à parler de cuisine, explique Choumicha. J'aime discuter avec les femmes comme Fatima. En une demi-journée, elles peuvent te transmettre 30 ans d'expérience ! » Je prends rapidement conscience, en l'écoutant, qu'elle ne parle pas d'elle mais de tout le reste : les gens qu'elle côtoie, la cuisine qu'elle fait. Son portrait se devine en creux.
« J'aime ce mode de transmission, d'autant plus qu'aujourd'hui, il n'y a plus d'héritage mère-fille de ce type. Par contre, il y a un retour universel vers la cuisine. Les émissions culinaires font des records d'audience. » Choumicha se lance dans la défense de la cuisine marocaine. « C'est ma cuisine, je la
trouve la plus merveilleuse du monde ! », s'exclame- t-elle sans le moindre souci de mesure.

« La cuisine marocaine n'est grasse et sucrée qu'exceptionnellement, à l'occasion des fêtes. En réalité, elle est basée sur les céréales et les légumes. Son secret c'est l'art de doser les épices, la qualité des produits, aussi ... », continue la cuisinière comme si elle ne devait jamais cesser de trouver de bonnes raisons d'aimer la cuisine mar
Les gens m'abordent comme si j'étais de leur famille, je fais partie des meubles», s'amuse Choumicha. Je suis donc allée visiter les meubles du Maroc. La célèbre cuisinière de l'émission de 2M m'a invité dans son immense maison-studio, à Azemmour. Isolé, venté - «une des raisons pour lesquelles, j'ai choisi de m'installer, ici» - Dar Choumicha est bien connu dans les alentours. Il n'a donc pas été (trop) difficile d'en trouver l'entrée. D'abord accueillie par un gardien taciturne et une petite meute de labradors blonds et bondissants, je suis invitée, comble de joie, à assister incognito au tournage de plusieurs de ses émissions culinaires.
Le studio lumineux est là, chez elle : une immense pièce divisée par de grands rideaux noirs et, au centre, la cuisine. Derrière le bar, Choumicha s'affaire, nonchalante, comme indifférente aux caméras, lorsque, soudain, elle s'adresse à l'une d'elles dans un mouvement de tête d'une parfaite évidence. Aujourd'hui,
elle a invité Fatima Mouzoune, amie et cuisinière, à présenter l'un de ses plats. Si Fatima, digne, est très réservée, je mesure, par contraste, à quel point l'aisance de Choumicha suppose professionnalisme et rodage. Plus de 20 ans que l'éternelle jeune femme présente son émission sur la 2e chaîne marocaine.
Je suis, ensuite, invitée à patienter dans une grande salle à manger vide. Choumicha et «ses filles» prennent bientôt place autour de la table : je vais déjeuner avec Choumicha et son équipe, mais aussi à manger LES plats de Choumicha et Fatima - qui, excusez du peu, a reçu les félicitations d'un client connu pour
être particulièrement difficile : Mikael Jackson. Je me sens comme une téléspectatrice qui aurait traversé l'écran.
Nous ne sommes pas vendredi, mais il y a du couscous. Alors que peu à peu chacun cesse de piocher dans l'immense plat qui trône sur la table, Choumicha persiste : «J'adore le couscous aux légumes, je pourrais en manger tous les jours !» Avec nous, quelque 5 jeunes assistantes que Choumicha moque gentiment. «Elles doivent être proactives et capables d'anticiper dans leur travail», m'explique-telle.
Si l'illustre cuisinière se laisse aller à une remarque qui éclaire un instant sa position de chef d'entreprise, elle enchaîne bien vite avec une plaisanterie, «regardez, lance-t-elle, je suis actuelle, je porte une chemise à fleur !»
Le repas fini, l'effervescence qui entoure Choumicha semble enfin retomber ; je saisis l'occasion pour l'achever de questions. «Je suis d'une nature très curieuse, je peux passer des heures à parler de cuisine, explique Choumicha. J'aime discuter avec les femmes comme Fatima. En une demi-journée, elles peuvent te transmettre 30 ans d'expérience !» Je prends rapidement conscience, en l'écoutant, qu'elle ne parle pas d'elle mais de tout le reste : les gens qu'elle côtoie, la cuisine qu'elle fait. Son portrait se devine en creux.
«J'aime ce mode de transmission, d'autant plus qu'aujourd'hui, il n'y a plus d'héritage mère-fille de ce type. Par contre, il y a un retour universel vers la cuisine. Les émissions culinaires font des records d'audience.» Choumicha se lance dans la défense de la cuisine marocaine. «C'est ma cuisine, je la
trouve la plus merveilleuse du monde !», s'exclame- t-elle sans le moindre souci de mesure.
«La cuisine marocaine n'est grasse et sucrée qu'exceptionnellement, à l'occasion des fêtes. En réalité, elle est basée sur les céréales et les légumes. Son secret c'est l'art de doser les épices, la qualité des produits, aussi ...», continue la cuisinière comme si elle ne devait jamais cesser de trouver de bonnes raisons d'aimer la cuisine marocaine. «Ce que je dois faire dans les prochaines semaines ? Je n'en sais rien, je n'ai pas mon tableau Excel sous les yeux», lance Choumicha, comme pour botter en touche. Là, en une seconde, je mesure à quel point la cuisinière est une véritable capitaine d'industrie : elle
gère et exploite aujourd'hui l'image qu'elle a construite au cours du temps.
Présente au salon immobilier de Montréal, fréquemment invitée à des signatures de livres, elle poursuit ses émissions pour 2M, tout en lançant prochainement des ateliers de cuisine et un site web choumicha.ma nourri d'infos en continu : «il y a plein de choses, de plaisanteries que je ne peux pas faire à la télé que je veux partager !»
Cet article a été précédemment publié dans Yabiladi Mag n°7
ocaine. « Ce que je dois faire dans les prochaines semaines ? Je n'en sais rien, je n'ai pas mon tableau Excel sous les yeux », lance Choumicha, comme pour botter en touche. Là, en une seconde, je mesure à quel point la cuisinière est une véritable capitaine d'industrie : elle
gère et exploite aujourd'hui l'image qu'elle a construite au cours du temps.

Présente au salon immobilier de Montréal, fréquemment invitée à des signatures de livres, elle poursuit ses émissions pour 2M, tout en lançant prochainement des ateliers de cuisine et un site web choumicha.ma nourri d'infos en continu : « il y a plein de choses, de plaisanteries que je ne peux pas faire à la télé que je veux partager ! »


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