Après le décès d'Imane Fadil, annoncé début mars, le procureur de Milan a ordonné la mise sous scellée du corps de l'ex-mannequin Marocaine de 33 ans, témoin clé dans des procès contre Silvio Berlusconi, principalement celui de Ruby et les soirées «bunga-bunga» organisées par l'ancien président du Conseil des ministres italien. Dimanche, La Repubblica a rapporté que la consigne figurait désormais sur le dossier de la morgue de Milan où repose le corps, indiquant que «personne n'est autorisé à s'approcher» de la dépouille, «ni les amis ni même les proches», en attendant la fin de l'autopsie dans le cadre de cette enquête pour «homicide». Les premiers tests sur la présence d'arsenic et de leptospirose dans le corps de la victime se sont avérés négatifs, mais des traces de quatre métaux, dont le cobalt, ont été découverts à des doses légèrement supérieures à la norme. Quelques jours après son admission à l'hôpital dans un état grave, Imane a expliqué qu'elle vivait dans une ferme à la campagne, où il y avait des souris. Selon le média, l'hypothèse d'une maladie infectieuse a été évoquée, mais une dizaine de jours avant le décès, les médecins ont révélé leurs craintes que l'ex-mannequin ait été empoisonnée, surtout après ses déclarations à ses proches dans ce sens, ce qui a permis de lancer les investigations judiciaires. La même source explique que plusieurs tests ont été effectués, notamment sur la présence de drogues ingurgitées involontairement – qui s'est également avéré négatif –, mais que l'analyse d'indice de radioactivité des substances découvertes n'a pas encore été menée. «Dans tous les cas, toute contamination radioactive est compatible avec les données cliniques et la pathologie grave ayant affecté la moelle osseuse de la jeune femme», indique La Repubblica.