Elles sont actuellement 7 007 travailleuses saisonnières marocaines ayant rejoint les champs fraises de Huelva, le dernier groupe parti jeudi 12 mars, à la veille de la fermeture des frontières par le Maroc dans le cadre de la pandémie du nouveau coronavirus. Ces ouvrières agricoles font partie des 16 500 sélectionnées entre décembre 2019 et janvier 2020 pour la récolte des fraises et des autres fruits rouges (framboises, myrtilles et groseilles), mais qui n'ont pas pu toutes arriver à la péninsule ibérique. Conseiller du travail de l'ambassade d'Espagne à Rabat, Fermín Yébenes explique à l'agence espagnole EFE que ces contingents ont rejoint les champs de Huelva à raison de trois voyages par semaine entre janvier et mars, en bateaux affrétés au départ de Tanger. Alors que le Maroc a fermé ses frontières le 13 mars, 9 000 autres travailleuses sélectionnées n'ont pas pu rejoindre la campagne 2020. La fermeture des frontières a également touché les journaliers qui sont déjà en Espagne, et qui risquent de devoir prolonger leur séjour, pour couvrir les effets de l'absence de celles qui n'ont pas pu voyager. En effet, le mois d'avril est celui de la récolte des fraises, ce qui présage un travail intense pour ces ouvrières agricoles. Quant à la cueillette des autres fruits rouges, elle durera jusqu'à la mi-juin. Bilan Coronavirus dans le monde 259 465 151 Contaminations 5 174 661 Décès 235 366 205 Guérisons 53.8% de la population mondiale vaccinée
