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Coup d'Etat au Mali : Nouveau danger au Sahel ?
Publié dans Yabiladi le 23 - 03 - 2012

Le coup d'Etat au Mali intervient dans un contexte particulier. Un chamboulement qui profite à la criminalité transnationale et aux groupes terroristes dans la zone sahélienne. L'Algérie risque d'être impactée par cette nouvelle configuration d'un point de vue sécuritaire.
L'Afrique n'échappe toujours pas à la malédiction des coups d'Etat. Celui menée, jeudi, par des militaires au Mali n'est que le dernier, et non pas l'ultime, d'une longue série, commencée au lendemain des indépendances. Un putsch qui a sa propre particularité. «C'est un coup de colère qui s'est transformé en un coup d'Etat. Des soldats qui réclamaient, au départ, des munitions et des armes, pour combattre la rébellion, devant le retrait des forces loyalistes au président Toumani Touré, ont décidé de prendre le pouvoir», explique Mohamed Benhammou, président de la Fédération africaine des études stratégiques.
Ce retour en force des militaires sur la scène politique malienne intervient dans un contexte très particulier. Le pays est confronté à deux mouvements de rébellions qui ne cessent de grignoter du terrain à l'armée régulière contrainte d'affronter Touaregs et depuis, mi-janvier, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). «Ce putsch est la preuve incontestable que toute le Sahel vit dans le chaos sécuritaire. Les régimes en place, à l'instar du malien, sont incapables d'assurer leurs propre survie. La criminalité transnationales et les groupes terroristes à la casquette religieuse font la loi dans cette région», déplore Benhammou.
Echec de l'Algérie
Ce coup d'Etat sonne comme un désaveu de toute la politique algérienne dans le Sahel. Depuis septembre 2009, le voisin a lancé, en associant la Mauritanie, Niger et justement le Mali, une coordination dite de Tamanrasset. Une structure qui a pour principal objectif: la lutte contre les mouvements terroristes, notamment AQMI. Façonnée pour faire du Sahel son espace vitale, l'Algérie, unique bailleur de fonds de cette coordination, a mis deux conditions sine qua non au maintient de cette perfusion : aucune ingérence des pays occidentaux : France et Etats-Unis en particulier et sans l'implication du Maroc.
A Alger, l'heure est à l'inquiétude. Preuve en est ce titre, si éloquent, du quotidien El Watan. «C'est l'Algérie qui prend tous les risques», sachant que le voisin de l'est a érigé son engagement au Mali en affaire interne. En plus des frontières entre l'Algérie et le Mali de plus de 1000 kilomètres. Toute instabilité à Bamako est une mauvaise nouvelle pour les autorités algériennes. Le 4 juillet 2006, une médiation algérienne parvient à «réconcilier», le pouvoir de Bamako avec l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement. Des accords qui ont volé en éclat, une année plus tard. Calmer et canaliser les ambitions de la rébellion Touareg répond à des contraintes d'ordre interne. L'Algérie a ses propres Touareg, dans le sud. Une population aux velléités autonomistes de plus en plus affichée.
Ce putsh profite-il au Maroc ?
«Ce n'est nullement le cas. La position du Maroc est claire sur cette question. Rabat a condamné fermement ce coup d'Etat. Une position qui insiste sur le respect des institutions des Etats et le non-recours à la violence pour parvenir au pouvoir», répond Mohamed Benhammou, le président de la Fédération africaine des études stratégiques. Des propos diplomatiques que les faits historiques contredisent, preuve en est les deux derniers putschs en Mauritanie.


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