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La Hongrie s'enfonce dans le malaise
Publié dans Agadirnet le 21 - 09 - 2006

Europe centrale Après ses bévues, le premier ministre socialiste peine à endiguer la fureur de la rue.
MALGRÉ une deuxième nuit consécutive de violence et de nouveaux appels à la démission, le premier ministre hongrois s'accroche à son siège. Sous pression après ses aveux de «mensonges» pour gagner les élections d'avril dernier, il entend «garder le cap». Dans un communiqué conjoint, Ferenc Gyurcsany et le président de la République, Laszlo Solyom, un indépendant proche des conservateurs, ont mis en garde, hier, contre le danger des manifestations de masse.
«Il n'y aura aucune patience à l'égard» des casseurs, a déclaré Ferenc Gyurcsany, lors du conseil des ministres, hier matin. Le gouvernement maintient fermement le seul cap possible : la politique de réforme pour assurer le développement et l'équilibre économique» du pays. Alors que le Parlement a condamné les violences, à la quasi-unanimité, il s'en est pris à l'opposition qu'il accuse d'attiser les tensions. «Les partis politiques qui pourraient avoir mis un terme à cela n'ont pas fait ce qu'ils avaient décidé au Parlement», a-t-il regretté.
De nouveaux affrontements entre la police et des centaines de manifestants hostiles au premier ministre ont fait 57 blessés et donné lieu à 98 interpellations dans la nuit de mardi à mercredi. La manifestation avait démarré dans le calme, rassemblant environ 10 000 personnes devant le siège du Parlement. Arborant des drapeaux hongrois, les manifestants avaient scandé «menteur, menteur, tu as déconné», reprenant les termes utilisés par le premier ministre dans une vive discussion à huis clos avec le groupe parlementaire socialiste.
Déficit public élevé
Puis casseurs et hooligans s'en sont mêlés. Regroupés près du siège du Parti socialiste, ils ont lancé toutes sortes de projectiles vers les forces de l'ordre, mis le feu à une voiture de police et à de nombreuses poubelles. Des centaines de policiers anti-émeutes, certains à cheval, d'autres avec des chiens de combat, ont usé de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser la foule, essentiellement composée de jeunes, parfois encagoulés.
Janos Ader, l'un des principaux dirigeants du parti de droite Fidesz et vice-président du Parlement hongrois, a encore fait monter la pression : il a réclamé la démission sans condition de Ferenc Gyurcsany. «Le premier ministre et son gouvernement doivent partir quels que soient les résultats des prochaines élections municipales», a-t-il lancé. Dans les derniers sondages, les socialistes sont crédités de 23% seulement des intentions de vote, contre 34% pour le Fidesz.
L'opposition organisera une grande manifestation samedi. Lors de la première nuit d'émeutes, entre lundi et mardi, 150 personnes avaient été blessées, dont une grièvement, quand des manifestants avaient pris d'assaut le siège de la télévision nationale à Budapest. Le premier ministre venait d'authentifier un enregistrement, où il avouait, en des termes souvent grossiers, que son gouvernement n'avait fait que des «conneries» pendant quatre ans, et avait «menti du matin au soir», cachant la désastreuse situation économique du pays, pour gagner les élections.
Les socialistes avaient fait campagne sur une baisse des impôts. Mais, cet été, quelques mois après les élections, le gouvernement a annoncé des mesures d'austérité très impopulaires – hausses d'impôts, des prix du gaz et de l'électricité, suppression de 12 000 postes dans la fonction publique et baisses des aides sociales – afin de réduire le déficit public record du pays, dans la perspective d'un passage à l'euro. La Hongrie a le déficit public le plus élevé de l'Union européenne, avec une prévision de 10,1% du produit intérieur brut (PIB) pour 2006, même après l'adoption de ce plan d'austérité.


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