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Secteur de la santé : Le vent en poupe
Publié dans Albayane le 18 - 06 - 2012

Au risque de me répéter, je constate que de tous les départements ministériels, celui de la santé suscite un intérêt particulier de la part de nos concitoyens, chacun en parle en bien, en mal, c'est selon l'expérience et le vécu des uns et des autres. Les médias toutes tendances confondues, presse écrite, audio-visuelle consacrent des pages et des pages à la santé, à la gestion, stratégie, ressources humaines, prestations de soins, aux hôpitaux ....Bref nous assistons à un réel engouement pour tout ce qui touche de prés ou de loin à la santé
Quoi de plus naturel suis-je tenté de dire, que de se poser des questions qui ont trait à sa propre santé, à celle de sa famille et partant à celle de l'ensemble de la population Marocaine ?
Nos concitoyens veulent vivre mieux, profiter de la vie et des joies qu'elle peut leur apporter, tous désirent vivre plus longtemps surtout avec les progrès que réalise la médecine, c'est une réalité qui ne saurait souffrir d'aucune ambiguïté.
Mais les Marocains désirent par-dessus-tout vivre en bonne et parfaite santé.
Dans ces conditions, tout devient clair
Loin de nous toute idée qui consisterait à vouloir encenser telle ou telle personne, tel ou tel ministère, nous ne mangeons pas de ce pain, mais force est de constater que le secteur ne laisse pas indifférent mais qu'il suscite un intérêt particulier d'un très grand nombre de citoyens, bien plus, il passionne.
Chimère, point s'en faut. Vue de l'esprit, non une réalité. Dans tous les cas de figure, le secteur de la santé est bien présent. On aime ou on n'aime pas, là n'est pas la question car tout dépend de quel côté on se situe.
Pour notre part, nous dirons que le secteur de la santé suscite, tour à tour, l'admiration et parfois la colère.
Mais à bien y regarder, on peut en conclure que le secteur de la santé a droit à tous les honneurs : Emissions de télévision sur la première chaine et puis sur 2M , passages sur les ondes des différentes stations de radio , entretiens , interviews , journaux , magazines . Bref, il ne se passe pas un seul jour sans qu'un journal, une radio, une télévision ne parle de ce département. Le secteur de la santé occupe la première place par rapport aux autres ministères, il n'y en a que pour et avec lui, c'est apparemment la super star du moment et comme dirait l'autre : «Pourvu que ça dure».
Cet engouement pour tout ce qui touche de prés ou de loin à la santé des citoyens est un bon indicateur car il signifie tout simplement que notre population accorde un très grand intérêt à sa santé. C'est important, réconfortant, car quoi de plus essentiel et fondamental qu'une société éveillée, soucieuse de son bien être, de sa santé ? Oui et mille fois oui, notre population a le droit de savoir, son désir de comprendre est légitime, et les médias doivent assurer et assumer pleinement, totalement et sereinement leur rôle , celui d'informer celles et ceux qui en éprouvent le désir et le besoin en toute objectivité sans parti pris , sans chercher à désinformer la réalité comme sait le faire parfois un quotidien Casablancais dont certains journalistes prêchent par excès ou par ignorance .
La santé des citoyens : un projet de société
Sans nous attarder sur cet aspect auquel, du reste, personne n'accorde une importance, nous dirons que la santé de nos concitoyens a toujours fait l'objet d'attentions particulières et ce au plus haut niveau de l'Etat grâce à la sollicitude royale pour la santé de l'ensemble des Marocains. Cet intérêt constant pour un meilleur accès de tous aux soins , aux médicaments et aux structures spécialisées de soins de santé , est constamment matérialisé sur le terrain grâce à l'implication effective de sa majesté le roi Mohammed VI , au rôle fondamental que joue son altesse la princesse Lalla Selma dans la lutte contre le cancer, aux nombreuses campagnes en faveur des malades démunis que président leurs altesses royales les princes et princesses (vaccination – lutte contre le SIDA – santé de la mère et de l'enfant – lutte contre la cécité....) .A côté de tous ces éléments, de toutes ces actions forts louables , très appréciées par l'ensemble de la population marocaine , il y a la mise en place effective du RAMED , qui est la plus belle preuve de cet intérêt sans cesse renouvelé . Le RAMED qui reste le grand projet sociétal voulu et décidé par Sa majesté le roi Mohammed VI , afin que la population démunie, soit plus de 8, 5 millions de nos concitoyens, puisse avoir accès à des soins de qualité et aux médicaments nécessaires pour se soigner .Le RAMED , un projet dont l'importance n'échappe à personne la gratuité des soins pour toute personne démunie ou économiquement faible qui s'adresse aux structures hospitalières, une gratuité qui englobe la prise en charge des différentes pathologies, l'accès aux médicaments, aux hautes technologies .
Le droit à la santé pour tous
Avec l'assurance maladie obligatoire (AMO), le Ramed est le second volet du code de couverture médicale de base (CMB). Fondé sur la solidarité nationale, il implique la gratuité de l'accès aux soins, mais uniquement au niveau des établissements publics de santé. Le régime d'assistance médicale aux économiquement démunis (RAMED) est au centre des préoccupations du ministre de la santé. En effet, pour le Professeur Louardi, ce projet éminemment social s'inscrit dans son agenda en tant que priorité des priorités et il en sera ainsi jusqu'à sa complète et totale généralisation au niveau de notre pays.
Elaboré dans le but de garantir le droit aux soins de santé aux personnes défavorisées, le Régime d'Assistance Médicale aux Economiquement Démunis (RAMED), permet aujourd'hui une couverture médicale et une prise en charge des soins aux personnes démunies, qui ne bénéficient pas de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO), et répondant aux critères d'éligibilité.
La mise en œuvre de ce régime consacre le principe du droit à la santé pour tous. Le RAMED distingue ainsi deux catégories de bénéficiaires. Il s'agit des bénéficiaires par éligibilité, et ce sont les personnes qui ne bénéficient pas du régime d'assurance maladie obligatoire, ou ceux qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour faire face aux dépenses médicales. Les bénéficiaires de droit, quant à eux, sont dispensés de la procédure d'éligibilité, ne payent aucune contribution et ils ont droit aux mêmes prestations accordées aux bénéficiaires du RAMED par éligibilité. Il s'agit, entres autres, des pensionnaires des établissements pénitentiaires, des établissements de bienfaisance, des établissements de rééducation et de tout établissement public ou privé à but non lucratif, hébergeant des enfants abandonnés ou adultes sans familles.
Des satisfactions légitimes
Certains tirent à boulets rouges sur tout ce qui touche au secteur de la santé. C'est leur problème, ils sont libres de s'exprimer, mais on ne peut accepter la désinformation.
Concernant le jugement que portent les citoyens à l'égard de l'hôpital , je le dis en toute objectivité , sur la base de l'expérience vécue sur le terrain , au contact quotidien de notre population , des malades et des familles des malades , que malgré toutes les sortes de difficultés auxquelles fait face l'hôpital , notre population fait montre d'un attachement sans faille à nos structures hospitalières .
Plusieurs signes en témoignent, il suffit d'aller par exemple à l'hôpital Ibn Rochd, à l'hôpital du 20 Aout ou encore à l'hôpital d'enfants à Casablanca pour ne citer que ces quelques exemples pour avoir une idée précise sur le nombre impressionnant de Marocains qui sollicitent quotidiennement ces hôpitaux. Les citoyens sont à l'évidence satisfait pour être chaque de plus en plus nombreux. On trouve côté à côte celles et ceux qui ont de quoi payer leurs soins, ceux qui ont une assurance maladie et ceux qui sont démunis mais qui sont pris en charge grâce au RAMED
Comme on le voit, l'hôpital est accessible à tous, sans distinction de revenu , c'est une caractéristique qui est une valeur importante de démocratisation des soins . En outre, que vous habitez Ain –Chock, Hay Mohammadi, Anfa , Hay Hassani , il y a toujours un hôpital à proximité, quel que soit votre lieu d'habitation , c'est là aussi un autre élément de satisfaction reconnu par un grand nombre de nos concitoyens .
Par ailleurs, si l'Etat de santé d'un malade nécessite une prise en charge immédiate, celui-ci est hospitalisé, il n'y a pas des délais d'attentes fantaisistes.
Les médicaments essentiels sont fournis par l'hôpital, la restauration est de qualité, ce qui parfois pousse certains malades à vouloir rester plus longtemps à l'hôpital
Des souhaits à prendre en considération
Le souhait de l'opinion tend vers la qualité des soins et vers l'accueil.
Sur cette problématique, l'opinion est parfois très partagée, c'est ce que personnellement j'ai pu relever.
Nombreux sont les malades qui apprécient les soins qui leur sont prodigués, comme d'ailleurs sont aussi nombreux les patients qui montrent une grande satisfaction à l'intérêt, l'accueil qui leur a été réservé tant par le corps médical que par les infirmiers.
Ce qui ne veut nullement signifier que c'est une règle générale et que la qualité des soins et le bon accueil soient les mêmes partout.
Ces deux points sont à améliorer, à affiner, la qualité des soins comme le bon accueil des malades et de leurs familles sont des préalables si nous voulons donner à nos hôpitaux un visage humain, si nous désirons que ces structures hospitalières soient dans un avenir proche très compétitifs. Ces actions sont intimement liées aux comportement et agissement des professionnels de santé.
Le ministre de la Santé, le Pr Houcine Louardi s'attache avec détermination à combattre toutes les disparités anomalies qui peuvent être choquantes ou pénalisantes pour nos citoyens attachés aux hôpitaux , il ne cesse de montrer aux uns et aux autres le chemin à suivre , il est constamment présent sur le terrain que ce soit à Tanger, Laayoune, Oujda , Nador , Taza, Al Houceima , Rabat ou Casablanca pour mieux motiver tout le monde. Les professionnels de santé se doivent donc également de participer pleinement, totalement avec la nouvelle dynamique qui est aujourd'hui initiée par le ministre de la Santé.
Le train est en marche, nous sommes très confiants car avec l'actuel ministre de la Santé, nous atteindrons inchallah très bientôt une vitesse de croisière respectable qui permettra au Maroc d'entrer dans le club des pays qui ont instauré la couverture universelle pour permettre à tous nos concitoyens d'être soignés dans de très bonnes conditions et de bénéficier de prestations de qualité, c'est à l'évidence la plus belle preuve de la démocratie que notre pays, sous la conduite éclairée de sa majesté Mohammed VI, a choisie et on ne peut que nous en réjouir.


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