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La Maroc premier pays concerné pour une éventuelle candidature africaine des JO 2028 Hicham El Guerrouj dans une commission de l'ACNOA pour la préparation
L'athlétisme marocain devra émerger du lot, encore une fois. L'Assemblée générale de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique qui était au rendez-vous avec son 16e AG tenue la semaine écoulée en Ile Maurice, nous a bien offert cette opportunité. Elle a brillé par deux belles initiatives, l'éventuelle candidature africaine pour les Jeux Olympiques 2028 et la commission de l'ACNOA, dont Hicham El Guerrouj fait partie, qui est chargée d'assurer une préparation coordonnée de l'ensemble des sportifs africains qualifiés pour les prochains JO de Rio. L'ACNOA a vu juste en approuvant une résolution portant sur une proposition de candidature africaine pour les Olympiades de 2028. «L'ambition est commune, elle devra porter sur l'encouragement de différents gouvernements africains à réfléchir à une candidature olympique pour 2028, une candidature d'un seul pays ou d'une coalition de plusieurs nations...», a fait savoir le président de l'ACNOA, l'Ivoirien Lassana Palenfo, en s'adressant aux membres de l'AGO de l'ACNOA 2015. C'est donc une bonne chose pour le mouvement olympique africain qui aspire à assurer sa place parmi les grandes nations du sport. Le Maroc, lui, reste le premier pays concerné par cette nouvelle de pouvoir organiser, un jour ou l'autre, un tel rendez-vous olympique. L'idée avait germé en étant le premier pays africain à penser à l'organisation des JO. Elle remonte à 2011où Casablanca était donnée comme exemple pour organiser les JO d'été 2024. L'idée de la candidature des JO a refait surface en 2013 avec la cité ismaélienne de Meknès proposée pour succéder à la métropole économique de Casablanca. Si rien n'a été donc pris au sérieux, l'ACNOA revient aujourd'hui pour donner raison au Maroc et à l'Afrique. Car l'organisation des Olympiades sur le sol africain n'est plus extravagante ou relève du scepticisme comme certains le pensent... Point de vue infrastructure et exception faite pour l'Afrique du sud, le Maroc reste le premier pays qualifié pour relever un tel défi olympique. Surtout qu'il y a encore du temps pour arriver à bon port en 2028. Avec les infrastructures dont dispose aujourd'hui le Maroc dont des Grands stades ici et ailleurs, on peut parler d'une éventuelle candidature des JO au pays des Lions de l'Atlas de football mais aussi de l'athlétisme. La signature présidée par le Roi Mohammed VI d'une convention relative à la réalisation du programme de développement des infrastructures de l'athlétisme national à Ifrane, entre différents départements ministériels, le Fonds Hassan II pour le Développement économique et social ainsi que la FRMA reste le meilleur exemple de la volonté du Maroc pour aller de l'avant et retrouver sa place méritée au sein du gotha international. Il suffit de rappeler que cette Convention prévoit le financement d'un programme visant la construction, à Ifrane, de l'Académie internationale Mohammed VI d'Athlétisme qui aura pour mission d'offrir une préparation sportive selon les méthodes qu'exige la pratique moderne des sports, et ce, afin de la hisser au niveau des plus grandes institutions internationales d'athlétisme. Cela sans oublier que cette Convention prévoit également l'édification de cinq Centres Régionaux de formation d'athlètes dans différentes régions du Maroc comme elle porte sur l'aménagement de 21 pistes d'athlétisme à revêtement synthétique qui permettront une large pratique de l'athlétisme de haut niveau à travers l'ensemble du pays. Voilà qui montre que le sport au Maroc est toujours sur la voie de la relance et développement. On donne comme exemple également le projet du plan de développement de la métropole casablancaise qui s'articule autour de quatre axes stratégiques dont celui du sport. Ce nouveau plan tend à consolider le positionnement économique de la région de Casablanca pour en faire un véritable globe financier international à travers la mise en œuvre d'une série de projets ambitieux d'une valeur globale de 33,6 milliards de DH, n'oublie surtout pas le sport. En effet, et en plus des Grands stades ici et là, de Tanger, Fès, Marrakech, Agadir... dirigés par la Société Nationale de Réalisation et Gestion des Stades (SONARGES), un nouveau Grand stade de Casablanca de 80.000 places viendra épauler celui du Complexe sportif Mohammed V. Ce prouve également la légitimité pour Maroc d'organiser de grandes manifestions internationales telles les Olympiades. Il suffit de rappeler que le Maroc a toujours pris l'initiative d'être le premier à l'échelon africain, tant sur terrain que sur le plan organisationnel. Au football, le Maroc fut le premier à organiser la Coupe du Monde des clubs à deux reprises successive en 2013 et 2014. Il est également le premier pays du Continent à déposer sa candidature pour l'organisation de la Coupe du Monde des nations, brisant ainsi la rotation de l'accueil du Mondial entre l'Europe et l'Amérique du sud. Ce fut juste après l'exploit des Lions de l'Atlas au Mondial mexicain de 1986 où le Maroc brilla également par la première qualification d'une sélection africaine au second tour de la planète foot. En athlétisme, le Maroc qui avait organisé plusieurs manifestations dont les championnats du monde des cadets en 2005 à Marrakech qui a accueilli auparavant les Mondiaux de Cross country en 1998 alors que Rabat avait abrité ce rendez-vous en 1975, peut aujourd'hui miser gros. Le rendez-vous des JO en est la meilleure destination... Surtout qu'il a toujours de grands ambassadeurs tels Nawal El Moutawakkil, membre influente au CIO, ou Hicham El Guerrouj choisi par l'ACNOA pour faire partie prenante d'une commission chargée d'assurer une préparation coordonnée de l'ensemble des sportifs africains qualifiés pour les JO 2016. La star mondiale et olympique, Hicham El Guerrouj, représentera le Maroc au sein d'un staff chargé de préparer les sportifs africains en général et les athlètes en particulier qui sont qualifiés pour les prochains JO 2016. C'est juste une belle récompense pour El Guerrouj qui a marqué son temps en dominant, non seulement les pistes africaines mais aussi et surtout celles mondiale et olympique. El Guerrouj qui reste l'athlète marocain le plus titré à l'échelon international avec plusieurs médailles ici et là dont l'or du doublé historique du 1500m et 5000m aux JO d'Athènes avant de raccrocher, est aujourd'hui fort de ses relations avec les hommes de terrain dont le Kenyan Paul Tergat, le second homme du 10.000 m aux JO comme aux Mondiaux. El Guerrouj qui a également de fortes relations avec plusieurs personnalités sportives du Continent comme en témoigne les athlètes présents au 1er forum africain des athlètes organisé en octobre dernier à Marrakech, a aussi le mérite d'accompagner dans ce groupe d'experts de l'ACNOA plusieurs présidents de Comités nationaux olympiques, ce qui constitue une fierté et pour l'athlétisme marocain et pour son mouvement olympique du CNOM... Que reste-t-il donc pour passer à une autre étape, encore plus haute, telle l'éventuelle organisation des JO...