Livraison à domicile : Le rachat de Cathedis par Ora Technologies notifié au Conseil de la concurrence    Association professionnelle des établissements de paiement : Nouveau bureau et gouvernance renforcée    Moscou accroît son influence en Afrique, le Maroc placé au cœur d'un rapprochement stratégique avant le prochain sommet Russie-Afrique    Le Maroc enregistre 67 produits à base de cannabis et intensifie ses inspections    Marrakech : un incendie dévaste plusieurs habitations de fortune et fait deux morts    Marrakech : Deux morts dans un incendie au douar Moulay Azzouz Elmelk    Addis-Abeba: Le Sommet Afrique-CARICOM loue les efforts des trois Commissions africaines sur le climat    Séisme d'Al Haouz: Près de 24.000 habitations déjà reconstruites    Un 2e foyer de dermatose bovine identifié dans le département français de l'Ain    La saison des grèves commence !    Sarkozy met à nu le régime algérien et appelle à durcir l'octroi des visas en imposant une "visa contre chaque expulsé"..    Regragui avant Maroc-Zambie: "Nous jouons chaque match pour le gagner"    Le PSG en colère après les blessures de Doué et Dembélé, Hakimi mis au repos    Les disparités régionales de la croissance économique au Maroc : Une dynamique porteuse de potentialités et d'opportunités    Le Polisario offre les richesses du Sahara aux investisseurs étrangers    Villes intelligentes et transition énergétique : penser Rabat, Casablanca et les régions sans asphyxier la planète    82a Mostra de Venecia: «Calle Málaga» de Maryam Touzani gana el premio del público    82e Mostra de Venise: "Calle Malaga" de Maryam Touzani remporte le Prix du public    Une alliance académique pour redonner vie à l'histoire enfouie de Doukkala    MAGAZINE : Lemchaheb, feu fixé mais pas éteint    Moroccan film Calle Malaga wins Audience Award at Venice Film Festival    «Atoman», un super-héros qui a du mal à convaincre ?    Séisme d'Al-Haouz: A Marrakech, l'opération de reconstruction continue    Algérie : Quand le régime se dévore lui-même, Nadir Larbaoui sous ISTN    F1: Max Verstappen remporte le Grand Prix d'Italie    Maroc–Brésil, acte II : la revanche se prépare pour novembre ?    Sommet Afrique-CARICOM : L'Initiative Royale atlantique mise en avant    Le Roi Mohammed VI adresse ses félicitations au Président brésilien pour la fête nationale    Automobile: Porsche écarte toute production aux Etats-Unis malgré les droits de douane    La liberté de Nasser Zefzafi : une victoire pour l'unité du Maroc et un revers pour les manœuvres extérieures    Trump signe un décret renommant le département de la Défense en « ministère de la Guerre »    Températures prévues pour le lundi 08 septembre 2025    Casablanca: Interpellation de 6 individus pour leur lien présumé à un braquage à main armée en France    Avons-nous déjà été humains ?    Le Maroc voit rebondir de 85 % ses importations de cuivre russe au premier semestre 2025    Royaume-Uni : Le métro londonien en grève, une première depuis 2023    Munir El Haddadi signe son premier contrat hors d'Espagne, direction l'Iran    ONU: Hilale conclut avec succès la négociation de la déclaration politique du deuxième Sommet social prévu à Doha    CDC Afrique alerte sur la persistance du choléra comme menace majeure    Le Premier ministre japonais annonce sa démission après une crise politique    Zambie – Maroc : Arbitrage, heure et chaines    Afro Basket U16 Rwanda 25 : Cet après-midi, les Lionceaux face à un Mali diminué    Prépa CDM U17 Qatar 25 : Les Lionceaux battus par l'Angleterre    Le temps qu'il fera ce dimanche 7 septembre 2025    Le Polisario lâche du lest sur ses revendications phares    Des œuvres marocaines obtiennent les subventions du Fonds arabe pour les arts et la culture 2025    Waly Dia : "Une Heure à Tuer", un spectacle coup de poing entre humour et conscience    David Beckham fête ses 50 ans à Marrakech    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Lotfi M'rini dévoile la vision du ministère de la Culture
Publié dans Albayane le 24 - 04 - 2016


‘‘Mercredis de la connaissance'' :
Où en sommes-nous par rapport à la politique culturelle aujourd'hui ? Où en est-on quant aux avancements et points de changements ? En effet, la conférence organisée, mercredi dernier, par l'association Sala Al Moustakbal et bibliothèque Sbihia dans le cadre des ‘‘Mercredis de la connaissance'' était l'occasion pour Mohamed Lotfi Mrini, Secrétaire Général du Ministère de la Culture, pour braquer les lumières sur les points de changement dans la politique culturelle actuelle du Ministère.
«Après 2012 et après la nouvelle Constitution de 2011, plusieurs droits culturels ont été adoptés dont la liberté de la création, la création du Conseil national des langues et de la culture marocaine qui va coordonner d'une manière transversale avec tous les secteurs. Ce se sont ainsi des points de changements radicaux dans le pays qui se seront traduits dans la réalité à travers les politiques publiques», a-t-il expliqué. Par ailleurs, l'intervenant, lors de cette conférence modérée par le professeur Said Sihida, a rappelé que malgré le budget «maigre» du Ministère de la Culture, qui n'a pas été changé et ce malgré le cumul des expériences précédentes ; il y a un changement majeur au niveau de la vision. Car, selon lui, le premier point de changement réside dans le fait que le ministère de la Culture aujourd'hui fonctionne selon un programme sectoriel avec des axes bien définis dont notamment la proximité, le soutien à la création, la valorisation du patrimoine, la diplomatie et la gestion. Ce programme sectoriel, a-t-il précisé, s'inscrit entre autres dans la stratégie de 2020. «C'est pour la première fois que le Ministère de la Culture adopte une stratégie, une vision et un programme avec les moyens modestes. » Selon lui, le cumul qui existait était causé uniquement par les politiques ponctuelles. Lotfi Mrini n'a pas manqué de signaler à un autre point de changement celui de la gestion quotidienne au sein du Ministre. Pour ce qui est du patrimoine, poursuit-il, le ministère détient 140 projets avec une enveloppe budgétaire de 4 millions de dirhams à l'horizon de 2020, ainsi que 2 milliards de dirhams au soutien et à l'industrie culturelle. Certes, la question qui se pose aujourd'hui est relative d'une manière ou d'une autre aux industries culturelles. Comment peut-on faire ainsi de la culture un vecteur générateur de richesse ? Bref, créer une économie culturelle. Pour ce faire il fallait y avoir l'invention de tous acteurs. «La culture œuvre pour la stabilité, ainsi que le développement avec la création des postes d'emploi. La politique publique culturelle est une culture qui exige l'intervention de plusieurs acteurs parallèlement au ministère de la Culture, mais aussi le ministère de l'Education, le ministère de l'Habitat et de la Politique de la Ville, le ministère de l'Artisanat, le ministère des Habous et des Affaires Islamiques, les élus...», a-t-il indiqué.
De son côté le ministère a œuvré pour la création d'une économie culturelle et créative. «Je crois que le Maroc est prêt actuellement à le faire. « Ainsi, on a décidé de soutenir des associations, des sociétés, ainsi que des coopérations travaillant dans le secteur pour se restructurer et œuvrer selon des standards professionnels... la présence du soutien aux projets culturels notamment au niveau de la production, de la création et de la diffusion», a-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Quand on parle du sujet de la politique culturelle, c'est une politique nationale. Mais cette politique nationale en coordination avec toutes autres politiques sectorielles n'est pas encore mise en place.» En d'autres termes, il n'y a pas une vision nationale de la culture où tous ces intervenants se ressemblent pour mettre en œuvre une seule vision, a-t-il ajouté. En outre, l'invité de l'association ‘‘Mercredis de la connaissance'' a pointé du doigt la gestion de la langue. «Il y a presque absence d'intérêt à la langue au niveau institutionnel...», a-t-il fait savoir.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.