Mohamed Nait Youssef Après un petit moment de »repos » pendant le mois de Ramadan, la roue du secteur culturel et artistique commence à retourner…, à grande vitesse. Les festivals de musique, de cinéma, de livres, entre autres, retrouvent leurs publics dans les quatre coins du pays. Ça bouge alors... et tant mieux pour un secteur désormais essentiel et vital pour l'économie nationale. Or, certains organisateurs se sont retrouvés dans l'obligation de boucler la boucle avant la saison estivale et les vacances annuelles. Cette pression pourrait impacter davantage la qualité de la programmation d'un bon nombre d'évènements dont certains non pu pas se développer même s'ils sont arrivés à l'âge de la « maturité ». Et c'est un autre débat épineux. L'agenda culturel et artistique sera étouffé pour les deux prochains mois en créant un embarras de choix auprès du grand public. C'est une chose à revoir en veillant sur un planning annuel organisant les différentes manifestations organisées par les institutions publiques et privées. Car, il faut le dire, il est des semaines, voire des mois de disette alors que d'autres sont bien meublés au point de saturation et d'étouffement. Cela ne devrait se faire que dans le cadre d'une stratégie globale de la culture loin des considérations de divertissement et d'événementiel purs et simples. Les dirigeants de la chose culturelle doivent prendre en considération la spécificité et la transversalité du secteur dont l'agenda afin d'organiser et de redynamiser la vie artistique et culturelle tout au long de l'année. Bons vents... et bons festivals!
