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Après le revirement de l'Equateur sur la question du Sahara marocain... Absence remarquée d'une délégation officielle algérienne de haut niveau à l'investiture du président équatorien
La capitale équatorienne, Quito, a accueilli le 24 mai 2025 la cérémonie d'investiture du président Daniel Noboa pour un nouveau mandat. Toutefois, cet événement s'est déroulé sans la présence d'un représentant officiel de haut rang de l'Algérie, marquant ainsi un changement manifeste dans la posture politique et diplomatique d'Alger vis-à-vis des autorités équatoriennes. En novembre dernier, le président de l'Assemblée populaire nationale d'Algérie, Brahim Boughali, avait pourtant pris part à la première cérémonie d'investiture de Noboa, à la suite de son élection consécutive au départ anticipé du président sortant Guillermo Lasso. Mais à la lumière des derniers développements, Alger a décidé de ne dépêcher aucun haut responsable pour la seconde investiture du même président, une décision interprétée comme un signe clair de refroidissement des relations bilatérales. Cette absence semble directement liée au mécontentement algérien vis-à-vis de la décision de l'Equateur de suspendre sa reconnaissance de ce qu'Alger qualifie de "république sahraouie", un geste qui représente un tournant dans la politique étrangère de Quito, historiquement favorable au Front Polisario. Même président, même pays, mais une attitude différente. Ce retrait algérien n'est pas passé inaperçu, et de nombreux observateurs y voient un message politique non-dit, exprimant le désaccord d'Alger avec la nouvelle orientation diplomatique de l'Equateur. Cette réaction soulève par ailleurs des interrogations sur la cohérence de la diplomatie algérienne et sa capacité à maintenir des relations équilibrées avec les Etats qui adoptent une position différente sur la question du Sahara. Certains analystes n'hésitent pas à qualifier cette démarche d'improvisation diplomatique, susceptible de nuire à l'image internationale de l'Algérie. Enfin, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent clairement l'absence d'une délégation algérienne de haut niveau lors de la cérémonie, confirmant ainsi la portée politique du silence diplomatique adopté par Alger.