Les relations entre le Maroc et les pays du Sahel n'ont eu de cesse de se développer dans tous les domaines au cours des dernières années, dans le sillage du partenariat win-win liant les deux parties. C'est ce que vient de confirmer la ministre malienne de l'Environnement, de l'Assainissement et du Développement durable, Doumbia Mariam Tangara. La coopération du Royaume avec le Sahel, notamment le Mali, a joué un rôle majeur dans l'amélioration de la sécurité alimentaire dans ces pays et contribué au renforcement de la résilience des communautés face aux effets du changement climatique, s'est-elle réjouie. « Cette coopération entre le Maroc et les pays du Sahel est vraiment salutaire, et nous y adhérons pleinement. Elle vient consolider davantage les relations entre le Mali et le Maroc, dans le sens du développement durable et de la protection de l'environnement », a soutenu la ministre malienne dans une interview à la MAP, en marge du 2e Congrès international des oasis et du palmier dattier à Ouarzazate. Lire aussi | SM le Roi reçoit les ministres des Affaires étrangères des trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel Revenant sur l'importance de ce Congrès international, Mme Doumbia Mariam Tangara a indiqué que cette rencontre est une occasion pour « matérialiser et mutualiser les savoirs. Cela permet également de renforcer la coopération au niveau des Etats et d'harmoniser les politiques autour des oasis ». « Cela permet au Mali de s'inscrire dans cette dynamique de renforcement des écosystèmes et également du développement durable en matière d'adaptation au changement climatique », a-t-elle souligné. Interrogée sur la volonté de créer une plateforme sahélo-saharienne dédiée au développement de la phœniciculture, la ministre malienne a exprimé l'engagement de son pays à soutenir pleinement cette initiative. Lire aussi | Accès Atlantique. Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad adhèrent à l'Initiative royale Elle a souligné que ce projet s'inscrit dans une logique de résilience des écosystèmes, notamment oasiens, tout en favorisant le renforcement des capacités, le transfert de technologies et la promotion d'une agriculture durable.